samedi 17 novembre 2012
Non je ne suis pas en train de relire Anna Karénine, pas plus que les Troyat et encore moins, hélas, Le Général Dourakine qui avait le knout si facile.
Non je viens seulement de finir, avec regrets, Le club des incorrigibles optimistes et sa bande de Russes si attachants.
Hier je venais à peine de rendre le livre à la bibliothèque que Sister m’appelle, elle a besoin d’un grand carton pour y mettre un service à café en porcelaine ancienne qui part en Russie.
Au bout de 8 mois de tractations, de rendez-vous manqués et de grands silences, Boris est devant nous un peu dépourvu du charme slave mais il emmaillotte les tasses et cafetière avec tendresse et son accent, très prononcé, me chatouille agréablement les oreilles.
Je pourrais presque m’imaginer dans l’arrière salle du Balto avec les incorrigibles optimistes.