mercredi 6 juin 2012
Les noms d’oiseaux fusent, les insultes suivent, les conseils aussi, l’arbitre de chaise en prend pour son grade, la pluie a droit également à quelques phrases bien senties, je me lève, fait les 100 pas, tout ça m’énerve au plus haut point mais j’ai comme un regain de jeunesse, la même excitation qu’il y a 30 ans, l’émotion n’est pas loin, il va y arriver, il peut le faire.
Quand je regardais un match de tennis j'étais raciste primaire, sans état d’âme.
Dominguez éliminé par un tchèque et je les déteste tous, un espagnol renvoie Yannick aux vestiaires, même détestation, seuls les américains trouvent grâce à mes yeux, ils font le spectacle contrairement aux suédois psychorigides.
Je sors des matchs épuisée mais reconnaissante à la télé qui m’offre ainsi un moment de télé réalité d’une intensité dramatique inouïe.
Hier soir je n’ai pas attendu la balle de match, trop énervée !