lundi 5 novembre 2012
Arthur inflige une défaite cuisante à Henri.
Avoir grandie dans un pensionnat (pas en tant qu’élève) de garçons (ils étaient 110) est une excellente préparation au job de grand-mère de 3 garçons.
Une enfance passée à jouer aux cow-boys et aux indiens c’est parfait pour fabriquer un arc et des flèches avec 3 fois rien.
Savoir détricoter un pull pour faire la ficelle d’un cerf-volant ça sert toujours dans la vie.
Grimper aux arbres toujours plus haut, se promener avec des hannetons plein les poches et chasser les vipères, il y avait de quoi désespérer maman sans doute.
Quant à passer des journées entières à se perfectionner en osselets, ça n’a pas de prix, parce qu’hier bien que n’ayant que des osselets en plastique, je leur ai mis la pâtée du siècle aux garçons !
Henri avait beau répéter « Ce n’est qu’un jeu » il était proche de la mortification la plus humiliante, perdre contre une femme, fut-elle sa grand-mère.
Arthur a préféré éviter la confrontation.