mercredi 11 août 2010
Entre le liseron et moi ce n'est pas une histoire d'amour,mais plutôt de malédiction jusqu’à la 7ième génération.
(Dans les Rois Maudits, j’adorais ce passage où le templier Jacques de Mollay maudissait la descendance de Philippe le Bel.)
Mais revenons à mon inarrachable liseron, il fait ployer les fleurs les plus fortes, il s’enroule amoureusement autour des branches d’arbustes,
mine de rien, avec ses toutes petites feuilles il cache bien son jeu de serial étouffeur.
Inutile de lutter, les jardiniers les plus expérimentés ont renoncé à exterminer l’étrangleur des plates-bandes.
Et moi aussi. Avec la gouge je descends le long de la racine sur 20 cm et arrache, c’est tout ce que je peux faire, hélas !
Cette nuit il a plu, un peu mais assez pour redonner un coup de jeune au jardin.