le blog attentiontravaux.suite

lundi 27 septembre 2010

Il y a ceux qui préfèrent s’emmitoufler dans leur peine, la garder au chaud et ne pas la partager.
Il y a ceux qui ont besoin d’oublier en apparence, de faire comme si tout allait bien et surtout ne pas rester seuls.
Eux et nous, nous connaissons depuis 30 ans, c’est du par cœur, des souvenirs, des fêtes, du champagne et des fous rire.
Hier il n’y avait vraiment pas lieu de fêter quoique ce soit, si ce n’est la fin des souffrances de Gigi la guerrière.
Le deuil pour aussi douloureux qu’il soit s’accompagne toujours de son contraire, nous avons ri, plaisanté, soupiré, levé nos verres, ajouté des noms sur des listes et savouré le simple fait de leur procurer un peu de réconfort.
Ils ont beaucoup téléphoné, reçu beaucoup d’appels et moi je suis sidérée.
Le faire-part, celui que l’on garde dans les archives familiales, celui que l’on apprécie pour sa calligraphie parfaite ou que l’on contemple avec consternation tant il est d’un goût plus que douteux, le faire-part donc est complètement démodé, obsolète, ringard, FB s'occupe de divulguer à la terre entière les bonnes ou mauvaises nouvelles…

samedi 25 eptembre 2010

Sur l’affiche « 24 septembre 2010, préparez le jardin pour l’hiver »

Toujours en quête de conseils dans ce domaine à 18 h pile j’étais au rendez-vous, la moyenne d’âge tourne autour de 70-80 mais tout le monde est bien alerte.

Jardiner conserve.
Le maître de cérémonie a un léger défaut de prononciation et des connaissances relativement limitées mais l’ambiance est sympathique et mon voisin, lui est un vrai pro du jardinage amateur.
Quand il fait des laitues c’est une centaine, pour les fleurs il semble imbattable aussi, et de plus son œil malin en dit bien plus que ces phrases inachevées.
Cerise sur le gâteau, sa nièce habite à côté de chez nous et fut l'efficace secrétaire de Maky pendant quelques années (ça crée des liens) et je suis invitée à aller visiter sa serre chauffée, ses allées paillées, ses fleurs, son compost et ses rangées de poireaux, qui n’ont pas la maladie.
A l’autre bout de la table, le meilleur 2 ème meilleur jardinier du village, (d’après ma voisine) joue les modestes, j’apprends au bout de quelques minutes que sa femme est née dans notre maison, ça y est maintenant je situe la famille.
Dire que j’ai appris beaucoup de choses, non, je ne pouvais pas monopoliser l’attention avec toutes mes questions, dire que j’ai passé un bon moment, sans aucun conteste.

Et puis l’émulation y a que ça pour faire avancer les choses.

jeudi 23 septembre 2010

Lestée de plomb aux chevilles et poignets pendant une heure, la séance d’aquagym a été tonique pour le moins et ce matin le corps a juste un peu de mal à démarrer.
J’aime bien quand l’effort fourni laisse quelques traces, c’est la preuve de ma participation.
Avant cela, fin ou presque du programme peinture.

  J'ai mis les pinceaux à tremper avant d’attaquer leur nettoyage en profondeur, toute la façade côté jardin est bien propre, ne reste plus que la porte de la grange, mais ça ira vite, le plus long sera de mettre du ruban  de masquage tout autour des petits carreaux.

Sur la photo Eugénie a chaussé les lunettes de sa maman, pour faire plus intello sans doute.

mardi 21 septembre 2010

Il y a quelques semaines « Amiedetoujours » s’arrêtait à la maison avec ses 3 petits-enfants.

Nous devions sans doute échanger nos impressions sur nos respectifs degrés de fatigue qui augmentent un peu à chaque séjour des enfants quand elle m’assène le plus sérieusement du monde « Mab dans 13 ans nous aurons 80 ans ! »
Le choc que j’ai eu !

A peine si je me projette vers les 70 ans qui arrivent à grand pas mais 80…
Je dois dire que depuis j’y pense assez souvent.
Dans 13 ans nous aurons 80 ans, elle oui mais pas moi car je viens de faire le compte, je n’ai que 66 ans moi ! Et toc !
C’est bizarre chaque année je me mets un an de plus.

Le visiteur du soir flashé à 1 h du matin par Maky.

Je me demande quand même comment je vais attaquer mes plates-bandes à mains nues maintenant.

dimanche 19 septembre 2010

Donné en 2004 par la cousine de Provence, cousine germaine de maman mais plus jeune (un peu) que moi elle venait pour la première fois de sa vie à Paris et chez nous.
Issue d’une famille où l’on ne sait pas arriver les mains vides, elle apportait un gros ballot de vêtements. Comme moi elle pratique la récup’ et c’est ainsi que fouillant dans le tas je sors un pantalon en coton tout-doux, juste à ma taille,parfait pour dissimuler fesses et hanches mais il faut bien l’avouer pas flatteur du tout.
Après l’avoir mis les jours de grande chaleur pendant 3 ans, j’en avais fait mon pantalon de jardinage.
Usé jusqu’à la trame, il était déjà percé aux genoux et voilà que la déchirure est devenue béante, hier en montant à l’escabeau.
De toute urgence je dois trouver l’équivalent, mieux serait trop de félicité !