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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 07:06
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Planèth dans son dernier billet nous parle fort joliment des « pensées papillons », l'image tout en étant d'une justesse  évidente  remue en moi en maelström d'odeur, de sensations, de goûts tels que j'en aurais presque le vertige.

 Je  n'ai retrouvé que très rarement l'odeur du livre de grammaire neuf que l'on nous a distribué à une rentrée en primaire. Je l'ouvrais avec la crainte de faire disparaître ce parfum étrange de colle et de papier. Rien que d'évoquer ce souvenir j'ai le nez qui palpite de plaisir.

Certains jours  un vent chaud se lève, le soleil est absent et l'espace d'un instant une « pensée papillon » la bien nommée, surgit.

 Eté 54.

Je cours devant la maison dans des herbes odorantes, j'ai lu (Heidi sans doute) il y a peu de temps que ce vent est le foën dans certaines régions, cela met un peu « d'ailleurs » dans mon quotidien, je cours avec un filet à papillons dans les mains, maldroite comme je suis, pas un seul ne se fait prendre, mais le souvenir de cet instant est ancré dans ma mémoire, pourquoi ?
Il suffit que le soleil se couche dans un flamboiement de rouge et orange pour que j'entende papa dire « Tu vois cet avion c'est le  Paris-Nice. A l'époque les avions étaient moins nombreux qu'aujourd'hui, papa l'a dit donc c'est vrai.
Dès que ces souvenirs font surface, aussitôt s'enchaînent des situations drôles ou émouvantes, cela ressemble un peu aux fameuses constructions en dominos, il suffit  que l'on en déplace un tout se transforme  en cascade, pour moi c'est la même chose, le cerveau est une machine qui ne s'arrête jamais, une photo, un mot, un objet tout est sujet à se souvenir, tout est propice pour revivre des moments du passé, une pensée fugace va donner lieu à une recherche minutieuse du pourquoi, quand, comment, disséquer le souvenir entraîne obligatoirement vers d'autres rivages de l'inconscient et rien ne peut stopper la machine.

Et qu'en est-il pour vous ?


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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 09:09
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Rituellement à cette saison j’arrête de brasser de l’air vers 18h pour, telle une Pénélope moderne prendre mon ouvrage et laisser vagabonder mes pensées au gré du motif à respecter. D’habitude c’est un bon moment jusqu’à 20 h, la maison est calme, Maky est à son bureau, j’entends ses pas de temps en temps, un coup d’œil circulaire sur le salon, tout est à sa place, les lumières ambiantes vont prendre vie au fur et à mesure que le soleil baissera, c’est chez moi, donc tout me plait, les tableaux, les meubles, les bibelots et même mon petit fouillis de livres sur la table basse, alors pourquoi allumer la télé ? J’ai décidé inilatéralement, en septembre que Ruquier n’aurait plus ma clientèle, trop de vulgarité et de « m’as-tu-vu-c’est moi le meilleur » alors d’une zapette alerte cliquons joyeusement sur la 5. Yves Calvie dans "C dans l’air" nous invite sur les sentiers des substances illicites, cultures, commercialisations diverses etc. Le front serein un intervenant de la police nous informe que pour 15 euros partout dans le monde (pas chez nous) on peut acheter un très jeune enfant esclave  (pas en vue d’adoption) pour le former  à l’arrosage délicat et constant de certaines plantes qui partent plus tard en fumée. Sans sourciller un autre invité nous assène qu’un avion obligé de s’arrêter en Mauritanie pour avarie a été confisqué pour la seule et unique raison qu’il contenait 150 millions de dollars en liquide (en l’écrivant je ne suis plus très sûre du montant). Et pendant 45 minutes tout fut à l’avenant. Parents et grands-parents il y a de quoi frémir en pensant à tout ce qui guette nos enfants.
Bravo le bon moment broderie dans la sérénité ! Je le sais pourtant que je dois éviter le plus possible d’écouter radio et télé.

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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 08:59
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                                                                         La photo d'hier, mieux vaut tard etc...

J’ignorais totalement que le fait de partir 3 semaines loin de la maison, 880 km aurait le même effet sur moi qu’un périple en Amazonie ou en Asie, les effets indésirables du décalage horaire sont identiques et aussi pénibles.
Mab lève-tôt a fait place à une Mab qui se traîne lamentablement hors du lit vers 8 h après une nuit à chercher le sommeil, pas cool du tout ça. Où sont passées mes heures matinales en égoïste, rien qu’à moi, et voilà qu’en plus Fille Unique m’annonce que Maminette est devenue une vraie lève-tôt, elle. En ce qui me concerne il faut que ça change et vite, j’ai horreur de cette nouvelle organisation de la matinée, et surtout il me manque du temps, souvent pour ne pas faire grand-chose mais quand même, j’aime me lever très tôt.
Les vacances approchent, les garçons viendront en premier, Eugénie après, hier j’ai mis un peu d’ordre dans leur armoire, l’étagère impartie à la demoiselle est presque pleine, pour une fois celle de N°2 est plus garnie que celui des autres, à mon avis au moment des essayages, il y aura un truc qui clochera, ou la taille ou la forme ou la couleur, Monsieur est un peu difficile…
Fille Unique est fatiguée, pour qu’elle le dise…Fatigue bien compréhensible quand dans la journée il faut mettre successivement ou simultanément les casquettes de maman de 4 enfants, chauffeur, éléveuse d’animaux divers et variés, chef d’entreprise agricole, restauratrice pour horde de mâles affamés, institutrice après l’école juste avant de redevenir maman qui distribue câlins et histoires avant le dodo, ouf. Sans compter sur une Maminette que l’on pose à un endroit et que l’on retrouve à l’opposé sans savoir comment elle a fait, personne n’a rien vu et elle ne veut rien dire même sous la torture. Vais-je devoir mettre la barrière d’escalier ?

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 08:53
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Du temps où la télévision française avait à cœur de nous cultiver plutôt que de nous « Expertiser » à la sauce FBI, régulièrement un Bernard Pivot, la mèche plus rebelle que jamais nous promettait, la mine gourmande, un invité spécial la semaine suivante. Nous savions qu’il voulait parler de son chouchou, celui qui s’est assis des dizaines  de fois devant nous, casant avec bien du mal sa longue carcasse et ses jambes interminables entre 2 invités , captivés avant même qu’il ait ouvert la bouche. Captivée comme moi, que dis-je fascinée par ce beau jeune homme qui à l’instar des collections automne-hiver de haute couture sortait son livre chaque année et savait si peu en parler. Et là reside la magie du charme ou du charisme, la mise en valeur faite par Pivot était tellement efficace que Modiano avait beau bafouiller, hésiter, ne pas finir ses phrases,  dire « non je crois que, mais il faudrait, oui par contre ce n’est pas » laisser de grands silences s’installer, malgré tout cela j’avais envie de me jeter sur le livre en question et je buvais ses paroles, rares. Ce long préambule pour arriver au fait que l’autre soir, chez Guillaume Durand, il y avait un ancien beau jeune homme…Modiano est toujours aussi grand mais la chevelure à la Rimbaud a fait place à une crinière blanche et des lunettes garnissent son nez, les changements s’arrêtent là, toujours la même difficulté à s’exprimer, quoique…il a terminé une ou deux phrases « accouché, par G. Durand. Le bon temps de la culture pour tous était revenu, Modiano a toujours le génie des titres et moi comme une idiote je prendrai le livre à la bibli, sachant pertinemment que dés le début je n’y comprendrai rien, que pas un mot ne m’accrochera, je le refermerai avant de l’avoir fini en regrettant amèrement d’être à ce point hermétique à ce que l’on dit excellent.

                                                        
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 08:26

monsieur l'hébergeur fait la tête et refuse de mettre des photos.


Depuis quelques jours je me trouvais dans le désarroi le plus total, je cherchais désespérément 2 mots absolument indispensables à la vie quotidienne, 2 mots qui me faisaient cruellement défaut, 2 mots qui empêchaient toute conversation de haut vol, imaginez plutôt ce que vous seriez sans avoir à votre disposition : Calembour et flamenco. Impossible de faire sans vous êtes bien d'accord ?
Une question s'impose à mon cerveau enrhumé : Pourquoi ces 2 mots ? Les calembours je ne suis pas tellement cliente et le flamenco en Seine et Marne, je ne l'emploie pas tous les jours et n'en fait pas des folies non plus hors de son contexte, alors pourquoi cette quête de plusieurs jours, ces ruses de sioux dans les méandres de la matière grise pour les débusquer, en vain, pourquoi feindre de ne plus les rechercher afin qu'ils surgissent comme un diable de sa boîte ?  Ce qu'ils ont fait d'ailleurs au moment où je ne m'y attendais pas, ils ont clignoté dans ma tête jusqu'à ce que je les mette en sûreté. Calembour et flamenco, pour les remercier d'être revenus je vais tenter de les employer à bon, escient au cours de la journée, pas facile ce challenge
.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 08:16

Sa commande au Père-Noël est faite depuis cet été, commande très précise : rouge, une sonnette, non pas de sonnette les purs et durs du vélo cross n’en n’ont pas, pas de béquille, ah si eux ils en ont une, et moi je te dis que non ! (30 mn dans la voiture de discussion acharnée avec son aîné, le petit n’a rien cédé) et puis un qui roule vite et surtout qu’il soit à ma taille et même plus grand. Nous avons téléphoné 2 fois au bonhomme en rouge afin qu’il n’oublie rien, un deal a été conclu entre eux et maintenant il faut se mettre en chasse. Avec 4 enfants à combler je ne serais pas contre le fait de trouver au vide grenier d’aujourd’hui la perle rare, le vélo d’occasion qui n’aurait jamais servi et à un prix frisant la malhonnêteté… J’ai fait souvent des affaires excellentes à ce grand déballage. Sur plusieurs kilomètres on y trouve tout, avec parfois l’impression de violer un peu l’intimité des vendeurs tant l’on peut sentir pour certains, que les achats qu’ils ont faits les ont amenés au bord de l’asphyxie financière. Croyant que tout peut se vendre (ce qui est souvent vrai) certains sont allés puiser dans les tréfonds de leur cave pour dénicher l’objet rare oublié par les précedents locataires ou propriétaires, ils pensent que la poussière est le garant de l’ancienneté et demandent trop d’euros pour un vieux moulin à légumes qui n’aura suscité que les habituels « ma grand-mère avait le même » je dois dire qu’ayant déjà été du côté vendeur c’est la phrase qui tue, au même tître que le « repasseur du dimanche » qui entre chez un antiquaire en claironnant « oh ça sent bon la cire ». Quand on joue à la marchande c’est amusant mais quand on joue pour de vrai à attendre le client on préfère qu’il dise « chèque ou liquide ? »
Revenons au vide grenier, je pense bien trouver quelques jeux de stratégie pour N°1, avec lui pas de problème, il a une liste qui s’allonge chaque année un peu plus, N°2 reste dans le vague, change d’idées toutes les 10 mn et finalement revient toujours à ses premières amours, des figurines représentant ses héros favoris, N°3, pas de soucis non plus du moment qu’il y à des pédales, c’est l’essentiel. Quant à mademoiselle Eugénie, étiquetée « contemplative » par la pédiatre je n’ai pas encore d’idées bien précises, le petit séjour qu’elle va faire bientôt à la maison m’éclairera un peu plus.

Donc ce matin pas de marché mais  caddy quand même au cas où…

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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 07:49
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Etant abonnés fidèles et lecteurs assidus de Micro Hebdo, chaque année nous avons le privilège de choisir un cadeau, dans l’espoir de faire reculer la plus possible la maladie qui réduit à l’état de peau de chagrin le cerveau je décide unilatéralement que L’Entraîneur cérébral sera parfait pour nous, je vois déjà les neurones qui se régénèrent miraculeusement à coup de déductions, calcul mental et mémorisation. Maky ayant une sainte horreur de ce type de jeux je serais donc la seule à chouchouter mon cerveau tous les matins comme d’autres se tartinent de crème anti-rides. Le précieux CD est enfin arrivé, installé et essayé. Certains exercices sont quand même ardus, pour moi, un notamment pour lequel je n’ai pas encore compris ce qu’il fallait faire, mais pas de découragement, je passe allègrement de niveau en niveau, le CD me félicite, fait des statistiques sur mes performances, bref je suis une bonne élève, limite très douée, du coup je sens bien que je prends quelques centimètres, mes chevilles gonflent un peu, pas pour longtemps. Hier matin impossible de faire démarrer ce fichu CD, je le tourne et retourne dans tous les sens et là mon sens de l’humour en prend un coup, en gros sur le côté gauche…voyez par vous-même.

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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 07:22
offert-par-monique.jpg                                                                      Mr Lapin d'Olonzac offert par Monique.

Monsieur météo qui de bon matin annonce une belle journée, journée qui sera consacrée au ravitaillement des placards et frigo, frigo qui hurle sa faim depuis 2 jours, jour, ce jeudi où je voudrais continuer le nettoyage du potager, potager qui ressemble à un champ de mines, mine de rien j’ai aussi une robe à finir pour Maminette, Maminette qui n’en finit pas d'être gâtée, cela devient indécent, indécent comme le coup d’arnaque des horodateurs de Nemours qui n’acceptent que les pièces d’un euro, euro à rajouter au devis du dentiste, dentiste toujours charmant avec moi, moi je subodore le pourquoi de cette gentillesse , gentillesse que je feins de croire uniquement due à ma personne, personne, personnes que j’évite en ce moment , jusqu’au prochain jeudi, jeudi qui sera ensoleillé si Monsieur Météo a dit la vérité, vérité bien cachée et malmenée dans la fiction d’hier soir, soir qui tombe de plus en plus tôt, tôt levée ce matin je dispose ainsi d’une grande journée pour ravitailler mon frigo qui a faim, nettoyer le potager et finir la robe de Maminette, trop gâtée…non je ne recommence pas la litanie.

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 08:54

Il y a quelques jours mon post-it faisait référence à ce livre dont je veux vous parler plus longuement. C’est un bouquin-contagieux, une fois ouvert il est impossible de le refermer et de le garder pour soi, je l’ai passé à Pomponette et Sister, même effet. C’est réellement curieux car après tout, l’histoire est assez banale, une amitié entre 2 adolescents, copains depuis la maternelle, 2 familles dé et recomposées, milieu universitaire américain, un accident tragique, tout cela a été lu cent fois, alors pourquoi ce livre a-t-il un tel pouvoir sur ses lecteurs, c’est bien écrit mais sans plus, alors pourquoi ? D’autant plus qu’à l’inverse de certains ouvrages qui  nous poursuivent une fois refermés, ce n’est pas le cas de celui-ci. Alors je vous pose la question, si vous l’avez lu avez-vous pu le lâcher avant la fin, si vous ne l’avez pas lu il faut vous le procurer en urgence et surtout me tenir au courant, je ne fais pas vous faire le coup du sondage, on a déjà donné et que trop il y a quelques mois, mais je voudrais bien savoir si je suis normale ou pas.
En attendant vos réponses qui m’éclaireront un peu sur mon statut de lectrice, hier 2 bonnes nouvelles : mes chaussures sont arrivées et le dentiste me reçoit tout à l’heure, en plus il fait beau, jour de fête où je ne m’y connais pas.

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 07:55
                                                             Reposer là pour l'éternité, il y à pire comme endroit.

Les spécialistes, le disent et l’écrivent sur tous les tons et toutes les pages : « Les récoltes de l’été se préparent à l’automne » et comme il faisait beau hier j’ai brûlé le tas de branches et feuilles, joué du sécateur et du rateau dans le potager. Plus une seule trace des ingrates tomates, les tuteurs sont rangés. Les rares oignons rouges rescapés de la pluie et du manque de soleil sont tout mous, rien à en tirer, les pommes du voisins qui préfèrent tomber chez nous et pourrir dans les framboisiers sont ramassées, et les dalhias coupés à raz. Les vendanges continuent avec un raisin noir des plus sucré, le soleil de ces derniers jours fait son travail de murissement. Donc pour écouter les jardiniers-potagers qui préconisent de retourner la terre plusieurs fois avant les gelées, la fourche-bêche et moi avons fait ce qu’il fallait en surveillant le feu qui crépitait comme à la Saint-Jean. J’aime beaucoup ces journées d’automne, la luminosité est parfaite pour un peintre, les ombres s’allongent vite et le décor change rapidement, si on y ajoute une bonne odeur d’humus et les couleurs encore éclatantes des fleurs, les asters surtout, tout est réuni pour faire un beau moment. Pendant notre absence Pomponette a nettoyé tout le jardin et il lui en est reconnaissant.
Ce matin je vois que le brouillard est bien épais, fera t-il soleil vers midi ? Tant que je n’aurais que ce genre d’interrogation ça ira.
Quelques nouvelles de Maminette : Elle se déplace un peu plus chaque jour, mais comme dit sa maman « elle est paisible ». Son grand plaisir est de regarder ses frêres jouer au rugby, en tant que supporter il ne lui manque plus que la banderolle « Allez mes frêres » les mains virevoltent dans tous les sens pour faire bravo et les cris accompagnent la course des joueurs. Petite fille déjà bien élevée qui dit merci et petite fille tout court qui manipule les  rouges à lèvres avec dextérité, Fille Unique est aux anges  et moi j’attends avec impatience le moment d’aller la chercher.

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