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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 06:57

Je ne pense pas avoir le temps de répondre à vos commentaires d’hier, mais je vous remercie d’avoir été fidèles au rendez-vous et de trouver un quelconque intérêt à notre vie certes palpitante mais ronronnante. Je n’ai pas eu encore le temps de vous lire mais Fille Unique oui, elle m’a fait un résumé.

 

Hier matin c’était encore Noêl, cette fois chez Sister et Pomponette , encore très gâtés les enfants ne savent plus où donner de la tête et N° 3 part à la recherche des jouets de l’année dernière, d’une petite pièce minuscule pour une remorque. A midi les restes et les chocolats ont suffit à nous rassembler autour de la table

 et à 14 h « Maman j’ai encore raté l’avion » nous a permis d’avoir un bon moment entre adultes. Bon mais court, la popularité de Fille Unique et de Maminette ayant provoqué une arrivée de massive d’amis nous avons eu le plaisir de recevoir Pluskami et ma filleule accompagnés de ses 2 filles, ensuite une autre amie avec ses 2 enfants ce qui fait que pendant un moment entre les départs et arrivées nous nous sommes retrouvés à 16, dont 8 enfants, c’est beaucoup pour moi.

 

Fille Unique n’a pas souvent l’occasion de voir ses amis d’enfance et ce fut bien agréable. Maminette dans sa robe à volants…n’a pas pris part aux conversations, hier c’était du n’importe quoi au niveau biberons, nous avons vite perdu le compte de ce qu’elle prenait, l’effet volants sans doute…

 

Une journée entière sans infos ça fait du bien, des cavalcades dans les escaliers c’est de la gaité à tous les étages, des mines réjouis devant les paquets ça récompense largement du mal que je me suis donné pour trouver le cadeau qui fait mouche à tous les coups, Voir le bonheur de sa fille regardant sa fille, je n’ai pas de mots, bref les jours passent trop vite mais j’engrange ces moments pour me les resservir plus tard.

 

Hier soir comme avant-hier j’étais pliée de bonne heure alors direction la chambre, attendre que le quart d’heure de folie des garçons soit passé, pyjama, les dents, et « ne venez pas me dire que vous éteignez, je dors ! » Consigne respectée. Ils sont super sympas, hyper gentils, nous régalent de chansons, leur répertoire est très varié, chants de Noêl, Dalida, chanson presque paillardes, chants scouts, tout y passe. « La victoire en chantant » est un grand moment d’anthologie quand elle est entonnée à tout bout de chant par N°3.

 

Rue Voltaire on ne s’ennuie pas et on se lève de bonne heure alors à demain.

La photo de la charlotte au chocolat est pour Lulu, il en reste encore.

 

 

 

 

 

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 07:25

Et louper l’arrivée des enfants, c’est ce qui c’est passé hier.
Reprenons au moment où je vous ai laissé.
Repas préparé table mise, douche, boulanger, pyramide des paquets, téléphone à Fille Unique, pour apprendre qu’ils ont beaucoup de brouillard et ne sont qu’à Laigle, que faire pour que le temps passe plus vite, sur les blogs c’est calme plat, l’aspi est passé partout, tout est nickel, pas pour longtemps, bon je vais préparer des grands cartons pour y mettre les papiers et emballages, direction le fond du jardin, je bricole quelques trucs, jette un coup d’œil au roses qui garniront la table ce soir, et tout à coup je vois Sitter et Pompette qui tracent vers la maison, je suis hors du temps, celui-çi a filé à la vitesse de la lumière, j’ai loupé l’arrivée de Fille-Unique, je n’étais pas à la fenêtre aux bruits des portières…
Les enfants sont superbes avec leur mine de petits paysans, Maminette à sa robe de princesse mais pas le temps de faire des mondanités, le biberon d’abord. Pour les grands encore un peu d’attente avant de déballer, Maky part chercher Archi-Mamy, exceptionnellement Sister sera servie en premier, elle est ravie de son APN, en 30 secondes N°1 lui montre comment s’en servir, pratique un enfant high-tech,..
Allez c’est le moment de découvrir ce que le pére-noêl a apporté, ils sont ravis, le temps des jeux et surprises est encore de rigueur pour cette année, et nous passons à table, les enfants ne mangent rien, nourris qu’ils sont de leurs cadeaux, Maminette trône dans son relax et découvre toutes ses nouvelles têtes, rien que des vieux se dit-elle, va falloir faire avec, le tapis est jonché de cartons, papiers, le fort de vikings se monte, la valise du détective renferme des trésors, le van et son cheval amènent un grand sourire sur le visage de N°3, il est content mais je sens déjà qu’il va em….der N°2. Tolérance zéro avec Petinamour3 sinon la délinquance n’est pas loin.
Enfin tout le monde joue, découvre, inspecte et nous profitons pleinement de notre fille. Pomponette se rue sur les marrons glacés, moi sur les chocolats, tout cela n’est pas raisonnable ce soir on fait réveillon…
Coup de « blues » pour moi, où est-il le temps des réveillons et repas du lendemain que je menais de mains de maître pour 12 ou 15 personnes ! Je ne pourrais plus le faire, ben oui j’ai quelques années de plus et je les sens.
Re-mise de table, ouverture des huitres pour Maky, le repas préparé par notre cousin restaurateur est un délice, la charlotte au chocolat de Sister divine, les enfants ne mangent rien une fois de plus, sauf une pomme et un pére-noêl en chocolat, c’est les vacances et demain sera un autre jour. Et Maminette me direz-vous, elle trône toujours, regarde, s’endort, on ne l'a pas entendu pleurer une seule fois, pour un peu on l’oublierait.


Je me repaîs de la présence de Fille Unique et des petits, le PC est monopolisé par N°1, N°3 continue son travail de « j’enquiquine mon frêre » et ce dernier a parfois du mal à retenir un pied ou une main.
Oh la la déjà 10 heures, je suis KO, vite mes cachets anti-douleurs, vite mon lit et vite sombrer dans le sommeil sans passer par la case « je pense à ma fille qui est loin » puisqu’elle est dans sa chambre avec son garde du corps N°3 et sa Maminette.
Une bonne journée, pas de soleil, tant mieux, le sapin illuminé n’aime pas le soleil, des enfants sage et heureux, des arrières-grands-mères bien gaillardes, au moment où j’écris tout le monde dort, et moi je suis aux anges d’avoir Fille Unique.









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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 07:01

Qui est comme ça ce matin?

Pas moi!

Je viens de faire le tour des popottes et comme prévu rien de neuf chez vous, trop occupés hier par vos préparatifs, trop stressés par les hésitations devant la glace, « je mets ça, ou bien celle-ci, non elle me grossit, je préfère celle-la, elle ne serre pas à la taille, et les chaussures ? » Ah que de problèmes que je n’ai pas eu hier mais qui seront à l’ordre du jour ce soir. Maminette aussi à eu des problèmes vestmentaires, c’est ça d’avoir une garde-robe de princesse, pour finir elle a étrenné une robe en velours rouge brodé d’étoiles, trop fière la maman. En Normandie encore et toujours un contre temps, la belle –mère de Fille Unique est partie en urgence à l’hôpital pour des problèmes cardiaques…pas trop graves mais elle n’a pas pu réveillonner en famille et Fille Unique a hérité du beau-père et du beau frêre à coucher. Par conséquent je suis encore moins sereine que prévu ce matin quant à son arrivée. Ne penser à rien.
Hier Maky, anniversaire ou pas, a fini de ranger les tuiles au fond du jardin, mais le soir il a eu un petit repas de fête, j’ai tenu jusqu’à 9h30 et hop au lit, je me demande comment je vais faire ce soir.
Pour celles qui s’inquiétaient de savoir si la broderie serait finie, oui en regardant Luchini j’ai fait mes petites croix dans les effluves de la tarte aux pommes.
La rallonge est mise, ce soir les petits mangeront avec nous, histoire de combler les vides, le lustre est habillé de quelques rubans et le repas doit arriver dans la journée, pratique d’avoir une cousine dans la restauration.
Ne reste plus qu’à faire briller les pommes dans la coupe de fruits, c’est Perfecta qui fait ça, laver le raisin, que Pomponette mange avec le cantal, décortiquer les crevettes, un dernier coup d’aspiro dans l’entrée et l’attente commencera. Cette année je fais une pyramide avec les paquets cadeaux, je crains quelle ne soit très haute. Pour l’année prochaine ma décision est prise, un cadeau par enfant point final, bon peut-être deux mais pas plus, sauf pour Maminette qui a du retard sur les aînés et puis elle est un peu spéciale, c’est une fille dans un monde de brutes, je voulais dire de garçons.
Avec les deux grands nous envisageons d’aller à Vaux le Vicomte, pendant les vacances il y a des animations féeriques, un spectacle et la visite des écuries. Juste pour leur montrer qu’il y a d’autres choses dans la vie que les lapins, brebis, gadoue, travaux qui s’éternisent et que les buis peuvent servir à autre chose que d’arrêter le ballon de foot.
Grande première, j’ai acheté le programme télé, Petinamour1 adore le lire, mais pour moi impossible de leur faire croire qu’il n’y a rien pour eux, Maky ayant gardé une âme d’enfant se dévouera. 


                                        
                            JOYEUX NOEL A TOUS






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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 07:20

 

Prems pour souhaiter un bon anniversaire à Maky qui dort encore du sommeil du juste, 62 ans et tous ses cheveux c’est pas mal, 62 ans et toujours le désir de me faire rire, c’est un exploit, 62 ans et des petits-fils qui lui disent « t’es encore jeune Maky pour un grand-père » 62 ans et premier anniversaire sans son père ce n’est pas facile, je suis passée par là, 62 ans et encore beaucoup d’autres « zans » c’est ce que le lui souhaite ce matin. Allez dort encore, rien ne presse dans notre calendrier familial nous ne sommes que le 23…puisque demain nous ferons le réveillon du 24 en famille.

 

Et devinez qui demain matin sera fraîche et rose, qui n’aura aucun problème de digestion, qui aura l’esprit clair et le temps de vous faire un blog pour vous souhaiter un bon Noêl, qui attendra ses normands, moi, moi et encore moi, je ne voudrais pas faire comme Sacha Guitry (je crois) en disant « Parlez moi de moi il n’y a que ça qui m’intéresse » mais demain ce sera Noêl et la sainte Mab puisque Fille Unique et les petits seront là.

 

Ah j’oubliais en parlant de Maky que cette année son prénom  a disparu du calendrier, dorénavant il s’appelle « Ste Famille » pas facile pour lui hurler « Ste Famille à taaaable » Tout fout le camp même le Roger des familles.

 

J’entends à la météo que brouillard et verglas sont prévus demain, l’attente des enfants ne sera pas sereine et je m’occuperai les doigts et l’esprit en brodant le prénom de Maminette et les petits coeurs des disparus sur la broderie évolutive de Noêl, non ce n’est pas fait encore. Comme quoi vous qui me croyez hyper organisée et bien non il reste encore des petites chose à rayer sur ma liste.

 

Pénible la correction automatique qui me tranforme le bonhomme en rouge en joueur de tennis camerounais quand il perdait et français quand il gagnait Rolland Garros, maman par un effet magique devient Pompette et Bricol-man change de sexe et devient May, ce qui me fait penser que je dois envoyer un email à Atlanta.

 

24 décembre ou pas il n’en reste pas moins que nous sommes dimanche, le caddy ira donc prendre l’air sur le marché, il avalera goulument fruits et légumes, fromage et charcuterie et répondra poliment aux joyeux Noêl que les connaissances lui adresseront.

 

Je voudrais déjà être revenue.

 

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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 07:49

Puisque le 24 nous serons seuls, puisque nous ferons le 24 le 25 et comme malgré tout il y a un anniversaire à fêter je me dirige d’un pas allègre vers le roi du surgelé, vu le nombre de personnes ayant eu la même idée que moi la chaîne du froid n’est pas loin d’être interrompue, le caddy vite rempli, slalomant entre les hésitants et indécis téléphone greffé à l’oreille, je choisis la file la moins longue, mais déjà impressionnante, une vingtaine de personnes déjà plus qu’hagardes, listes à la main, vérifiant qu’elle n’ont rien oublié, je patiente, un peu, ça ne va pas très vite et intérieurement je peste contre ceux qui retarde la progression des charriots, au bout de vingt minutes ouf c’est mon tour, à toute vitesse mes courses sont sur le tapis, un tas pour moi, un autre pour Sister, mes 2 cartes à la main, un charmant jeune homme range mes courses, ça y est la carte dans la fente appropriée, le code et …à refaire carte invalide, je précise qu’elle est neuve, que le compte bien que malmené est approvisionné, et que juste avant, à la parfumerie, pas de problème, derière moi la file s’allonge, je recommence, une deux, trois fois, la jeune caissière me jette des regards éperdus, la directrice arrive, me fait recommencer,  derrière moi monte un murmure mécontent, je les comprends, encore deux essais, rien à faire, et je ne peux pas changer de carte, la machine est bloquée comme les gens derrière, enfin après moult manipulation la directrice libère ma carte, j’introduis celle de Pomponette, ouf ça marche, je lance à la cantonnade des excuses à faire suivre et me voici enfin dehors, demain j’irai à la banque…

 

Pendant ce temps loin des tribulations de sa ménagère d’épouse Maky profitant d’un beau soleil brûlait les branches et feuilles qui formaient un tas dans le potager, il prenait l’air et la fumée à la fois, cet après-midi en principe nous entassons au fond du jardin les tuiles qui actuellement sont devant la maison.

 

Toujours pendant que je m’occupais des basses besognes cette incorrigible Pompette craquait pour des chaussures, la 101 ième paire, dorées, vernies et pour l’une des deux paires beaucoup trop hautes pour son âge, tant pis elle fera la belle dans son fauteuil, les jambes allongées sur un tabouret elle pourra admirer ses pieds sans se fatiguer. Pomponeete et les talons c’est une longue histoire d’amour, jamais trop hautes les chaussures, des échasses, mais depuis quelques années, à son grand regret la mode et l’âge venant elle a du revoir ses prétentions à la baisse. Il faudra le jour venu un cercueil à 2 places au moins pour que ses trésors l’accompagnent.

 

Apéritif dînatoire chez Cerisete, échange de cadeaux, un moment agréable, en attendant tous ceux qui vont suivre à partir du 25, jour où Fille Unique arrivera avec sa progéniture, sans Mr gendre, animaux obligent.

 

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 08:14

Il suffit d’allumer la radio pour que la journée soit pourrie dès le matin. Entendu dans l’ordre :

Pas de neige sur les pistes. Sans commentaire.

Le premier ministre entendu pendant 17 heures.

Un enfant de 12 ans mort à la récréation.

Je n’en dis pas plus mais je me retiens.

Je préfère me replonger, telle l’autruche, la tête non pas dans le sable mais dans mes souvenirs.

Fin des années 50.

Il fait froid, nous partons de bonne heure attendre le car au bout de la grande allée, les arbres sont blancs de givre, Sister dans sa poussette, Papa et Maman sont chargés comme des mûles, le car sera en retard, son chauffeur surnommé « « Patate » aime bien tester  les cafés sur son itinéraire et nous sommes toujours en avance, donc l’attente dans le froid sera longue.

C’est Noêl nous sommes invités à Paris chez le frère de papa. Adieu la maison du petit poucet dans les bois et à nous le bel appartement parisien proche de l’Arc de Triomphe .

Paris est à 100Km, les routes moins encombrées que de nos jours mais nous mettrons 3 heures pour arriver à destination. Je ne suis pas allée souvent chez cet oncle mais j’ai des souvenirs très vivaces de parquet ciré qui craque, de tapis moelleux, de portes vitrées, je trouvais cela du dernier chic. Les cousines avaient dans leur chambre une maison de poupée à laquelle je pense encore parfois et surtout les enfant avaient leur salle de bains à une époque où nous faisions nos ablutions dans la cuisine.

Les cadeaux sous un grand sapin attendaient la distribution qui se faisait après une séance de projection pour les enfants d’un petit film que les adultes regardaient aussi en buvant et fumant nonchalement, je crois bien que notre grand-père était là, il devait promener sa crinière blanche et son élégance naturelle dans les salons. Une fois les cadeaux attribués à chacun les enfants étaient envoyés dans leur appartement, et à cet instant  la journée écoulée perdait un peu de sa magie, quoi ? un jour de Noêl les enfants étaient éloignés, pas de jeux avec les parents, pas de chants, une autre monde pour moi.

En revenant à la maison maman soupirait après le confort qu’elle n’avait pas encore, papa remplissait les poêles à bois , il pensait sans doute que son frêre avait de la chance, mais nous étions si bien tous les 4 dans la maison au milieu des bois.

Les courses sont faîtes, ne reste plus qu’à patienter jusqu’à l’arrivée de la troupe et mettre un post-it pour ne pas oublier l’anniversaire de Maky, quelle idée aussi de naître un 24 décembre.

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 18:06
J’ai grandi au château de Fleurville en compagnie de Camille et Madeleine, 2 sœurs extrèmement bien élevées, j’attendais dans les affres le retour du petit Paul porté disparu au cours d’un nauvrage, je révais de faire les même bétises que Sophie et comme elle j étais terrifiée par la cruelle madame Fichini. Mon premier voyage en Russie, en attendant Troyat je l’ai fait avec le général Dourakine qui avait le knout facile, la pauvreté du monde rurale j’en ai goûté dans « l’auberge de l’ange gardien », à la première lecture ça dégouline de bons sentiments mais la cruauté n’est jamais bien loin, et si on refait une lecture à l’âge adulte le 2ème et 3ème degré laissent entrevoir des sentiments pas si beaux que ça. Un enfant handicapé que l’on laisse mourir dans une pièce bien à l’écart des salons, certes la vieille bonne pourra finir sa vie dans les communs mais à quel âge la retraite, on fait beaucoup la charité mais on prend bien soin de ne pas trop s’approcher.
Un monde sans pitié tout compte fait.
J’ai abordé ces lectures d’abord avec maman qui nous lisait un chapître le soir, puis par moi-même, j’y ai pris un plaisir immense, la preuve je relis encore de temps en temps « les vacances » mais comment les enfants d’aujourd’hui abordent-ils cette littérature supposée enfantine ? et la lisent-ils au moins ? Petinamour1 n’a que 10 ans mais il prend du plaisir à bien d’autres choses, Harry Potter est passé par là il y à longtemps, le temps des contes et légendes est venu, univers mythologique peuplé de dieux et mauvais génies, je ne le vois pas palpiter aux aventures des enfants modèles. Peut-être que Petinamour 2 si je lui en donnais l’envie en lui faisant un peu la lecture serait plus réceptif, Maminette relèvera t-elle le défi des petites filles modèles ? on verra bien. Tout compte fait, chère comtesse quand vous nous contiez les aventures de vos petits-enfants ma génération y trouvait son compte et vous étiez incontournable. Je connais peu et même pas du tout la littérature enfantine d’aujourd’hui, en flanant dans les rayons de la bibliothèque je vois beaucoup de livres qui parlent de divorce, familles recomposées, inceste à mots couverts, des gros mots mis en valeur pour leur intérêt pédagogique, lequel ?, ou bien la collection Harlequin que les adolescentes dévorent en pensant au prince charmant qui les sortira de leurs barres HLM. Je schématise un peu mais pas tellement. Rose elle était rose ou verte la bibliothèque, puis Rouge et Or et une fois ces étapes franchies à nous les livres de grands. J’espère avoir répondu aux interrogations de Loula2 avec la comtesse de Ségur de mon enfance.
je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ce texte hier soir, ce matin je me sens toute désoeuvrée et me retiens pour ne pas rallonger la sauce. Il ne faut pas changer ses habitudes, je m'en doutais .

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 07:18

Coucou les bonnes fées, j’ai un peu de temps à vous consacrer, non je ne vous oublie pas mais je suis tellement occupée à me faire des cuisses de sumo qui je n’ai pas une minute à moi, et puis dans la ferme j’ai un boulot de dingue. Je suis allée au marché de (j’ai oublié le nom) vendre les agneaux pour Laïd, c’est les musulmans qui les ont acheté, ils doivent habiter la Musulmandie, les parent avaient laissé la queue aux agneaux  exprés pour eux, une bonne chose de faite, passons aux lapins, depuis 2 ans une gentille dame voulait acheter des cages et des mères, c’est fait elle est arrivée à 10 h et repartie à 18 h, voilà pourquoi mamamanàmoi n’a pas pu rappeler Mab pour lui raconter notre vie pas tranquille, si vous ajouter à cela le fait que je me décarcasse comme Ducros pour faire des sourires vous aurez une petite idée de mon emploi du temps de ministre. Justement en parlant de sourire je voudrais bien savoir pourquoi les miens attirent automatiquement le fou rire, j’ai même entendu le mot « grimace » c’est bien la peine que je prenne mon élan, étire un coin de bouche, essaie de centrer le rictus, pour qu’à la fin de cet effort immense on me rit au nez, ingratitude des parents, ce n’est pas grave je note…

 

J’ai appris incidemment que les grands frêres resteraient chez Mab et Maky pendant les vacances et moi alors quand ? Bon d’accord je suis un peu petite mais il ne faut pas que je me fasse trop oublier, d’ailleurs à ce sujet sâchez que je me manifeste un peu plus, Mamamanamoi a dit à son papa qui est mon grand-père (c’est compliqué) que personne n’allait me reconnaître, c’est embêtant quand même, je suis toujours MOI et compte bien le rester

 

Pour en revenir aux vacances de Noêl je vais donc passer quelques jours chez les grands-parents, un vieux monsieur barbu va apporter des cadeaux, j’adore ça, mamamanàmoi sera contente de retrouver sa maison de petite fille, espérons que N°3 ne sera pas trop collant comme l’année dernière, les arrières grands-mère et tante sont pressées de me voir, il n’y a plus beaucoup d’hommes dans cette famille, je suis arrivée trop tard pour les connaître, le papa de Mab aurait été fou de joie en me voyant. Il y aura de bons repas, de grandes discussions, des papiers de toutes les couleurs partout sur les tapis, j’étrennerai ma turbulette toute neuve et ferai semblant de m’intéresser à la fameuse girafe pour leur faire plaisir. Ensuite je repartirai avec mamamanamoi et N°3 parce que pour le réveillon du 31 je recois des amis, plein de petits enfants et pendant ce temps les grands frêres se feront chouchouter un max par Mab et Maky , ils n’en peuvent plus de bonheur ces deux là à l’idée de ces quelques jours entre grands. Bon ne soyons pas jalouse mon tour viendra bien un jour et puis je ne peux pas laisser les parents tout seul ça leur ferait drôle une maison vide et silencieuse…

 

C’était «  en direct de la bergerie ».

 

A moi Maminette tu as assez pianoté et je n’ai plus rien à raconter sauf que Maky continue à jouer les Bricol-man dans les toilettes, ma liste diminue doucement mais sûrement et je suis toute excitée à l’idée d’avoir mes petits bientôt.

 

Eh Mab ! tu as oublié de dire que la salle de jeux était finie et que l’on n’attend plus que toi et l’agrafeuse pour poser le tissu, donc quand vous ramènerez les grands tu feras ça, Ok merci.

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 07:43

Les années 60, les années yéyé, les années jeunesse, rien que du bonheur me direz-vous, tu travail pour tout le monde, la nouvelle vague et les promesses, pas toujours tenues, d’un avenir radieux. Mais dans  les années 60 circulait un petit guide de la parfaite épouse-ménagère, bon d’accord c’était dans les écoles catholiques, mais ça fait froid dans le dos. Je l’ai trouvé chez les filles de 1975, attention tenez-vous bien , on y parle d’accouplement auquel il est de bon ton de se soumettre tous les soirs, de pratiques sexuelles « différentes » qu’il ne faut surtout pas refuser à son époux, lequel bien sûr à tout à fait le droit de rentrer très tard le soir certain qu’il trouvera sa femme au garde à vous. Je vous laisse lire ces quelques lignes et vous en conviendrez sans doute avec moi, les années 60 c’était la préhistoire pour les femmes.

Bien heureusement j’ai lu autre chose qui cette fois m’a réjoui au-delà de tout, toujours dans le Pierre Assouline : No brown after six ou la meilleure façon de placer une personne dans sa catégorie sociale, quand même plus drôle que juger sur des critères plus ou mois justes, chaussures marrons apres 18 h et hop tu n’es pas un aristo. Mes lointaines origines anglaises remontent à la surface quand je réalise que je n’aime pas porter du neuf mais n’ayant pas de femme de chambre pour « fatiguer vêtements et chaussures » j’achète de l’occasion. De plus je ne suis pas contre un certain snobisme, bien confortable quelque fois, me manque un brin d’extravagance, les anglais sont très fort de ce côté-là. La formule « no brown after six » s’accompagne évidemment d’une longue explication sur les lacets mis dans les œillets à l’horizontale, sur le cuir qui doit être juste un peu vielli et sur la semelle qui impérativement doit briller juste un peu plus que le dessus, sinon « ca va pas le faire »

A part ça un dimanche tranquille, conquète de l’Everest de repassage menée à bien, les étagères de Maky se sont repeuplées de chemises, polos et caleçons, gros marché de fruits et légumes, en manger 5 par jour, plus facile à dire qu’à éplucher et point d’orgue de la journée, FBI, je n’ai pas vu grand-chose m’étant fait surprendre pas le sommeil.

Conversation téléphonique avec Fille Unique.

-« Allo maman, Maminette va très bien, elle boit un gros biberon, on a mis le chauffage, il fait doux dans toute la maison, on m’appelle sur l’autre ligne je te rappelle » c’était hier matin et j’attends toujours…Je crois que je vais créer un club avec Lili et Phélycitée. « CDMQDPDR » club des mères qui doivent prendre du recul, un peu long je vous l’accorde mais il est trop tôt pour mon neurone.

A part ça tout va bien, savoir qu’ils ont chaud et entendre à sa voix que tout allait bien a suffi à mon bonheur dominical, pas exigeante la Mab, elle a appris à se contenter de peu et à donner beaucoup.

Les préparatifs continuent, caméra OK, carte mémoire de l’APN vidée, bougies OK, nappe repassée, toujours la même depuis plus de 10 ans, je l’adore cette verte et rouge avec ses nœuds, pas mal de trucs rayés sur ma liste, tout roule, attention au grain de sable dans l’engrenage, jamais sereine à cette période, je ne sais pas pourquoi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 07:55

Inspirée par le livre de Pierre Assouline, « Rosebud » qui en quelques nouvelles nous raconte un éclat de vie de certains hommes célèbres, je tente depuis quelques jours de trouver quel serait l’objet qui m’identifierait le mieux. J’aime les objets, bibelots, tableaux, je collectionne beaucoup, pas de manière envahissante, tous me rappelle quelqu’un ou quelque chose mais pas un seul ne pourrait être ma signature. Depuis des semaines je cherche un stylo précis, le stylo qui écrit bien, que j’ai bien en main, impossible de le retrouver mais je n’en fais pas une obsession. Cette jolie lampe aux couleurs orangées que l’on m’a offerte me fait penser à une amie et aux bons moments passés ensemble à Cabourg ou La Napoule, cette lampe je pourrais m’en défaire si par exemple Fille Unique la voulait. En me penchant sur la question je crois que ce sont les livres dont je ne pourrais pas me passer, ceux de mon enfance qui étaient ceux de l’enfance de papa ou de Pomponette, je ne donne pas mes livres, les prête avec parcimonie, attend avec inquiétude qu’ils reviennent prendre leur place, celle où je vais les yeux fermés.
Non je n’ai pas d’objet fêtiche, mais en écrivant cela, remontent à la surface le petit pichet à carreaux bleu et blanc que j’ai toujours vu chez moi, la dînette en alu que j’ai bien fait de garder, le petit coffret d’imprimerie de mon grand-père, la balance à courrier et la cloche en cuivre pour appeler la soubrette, soubrette que je n’ai jamais eu.
Mais ou est passé le moulin à café mural qu’il y avait dans la cuisine de bonne-maman ?
Par contre je sais où j’ai rangé le petit haut en dentelle noire de mon arrière grand-mère si petit, petit que personne à part Pomponette n’a jamais pu le mettre, je saurais très bien retrouver le cendrier en bakélite de bon-papa, bien qu’un peu cassé je le garde.
De grigri point, porte bonheur, ce serait donner beaucoup trop d’importance à un vulgaire bout de quelque chose même si j’y suis très attachée, le bonheur se tricote tous les jours, un rang à l’endroit, un rang à l’envers, parfois file une maille mais on rattrape comme on peut.

Au dos des tableaux, dans les tiroirs, à l’intérieur des armoires j’écris l’historique familial du meuble. Cela ne sera-t-il pas trop encombrant pour les futurs dépositaires de cette mémoire…Ils en feront ce qu’ils voudront et peut-être que le seul Rosebud qui me rappelera à leur souvenir sera ma …casquette, j’en souris à l’avance.
Oui objets inanimés vous avez une âme j’en suis certaine ou du moins vous étes l’âme de la maison. C’est curieux mais j’ai la vague impression d’avoir déjà partagé cela avec vous. Bis repetita…tant pis.
Hier j’ai bien entamé ma liste, les lits sont faits, le ménage aussi dans les chambres, les paquets emballés, il m’en reste encore pas mal, genre un Everest de repassage.
Nous sommes dimanche et je peux clamer haut et fort que ce n’est pas mon jour fétiche, le marché incontournable se fera sous la pluie sans doute et j’entends déjà le maître mot dominical « dans une semaine c’est noêl »
Et vous avez-vous un objet qui soit votre « moi profond » avez-vous un porte-bonheur ? un petit rien qui vous ressemble tellement que l’un ne va pas sans l’autre ?





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