jeudi 13 septembre 2012
Arrivée à la piscine je constate que je porte bien mon prénom, nulle trace de bronzage sur moi à part un léger hâle sur les bras et le visage. Pas de quoi rivaliser avec les autres femmes qui portent comme un étendard toutes les couleurs de leurs vacances. Du brun clair au brun chocolat noir je n’ai pas besoin de demander où elles ont passé leur été, c’est écrit sur leur peau.
A côté d’elles je donne l’impression d’être translucide, mes veines tracent un chemin bleu sur mes cuisses livides mais j’assume ma blancheur.
Plus jeune je bronzais rapidement et j’aimais rester allongée des heures et même des journées entières à la plage, un coup sur le ventre, un coup sur le dos.
Depuis quelques années ce travail intensif n’a plus cours.
Je ne sais plus rester immobile à rôtir, je ne peux plus.