le blog attentiontravaux.suite

mardi 16 avril 2013

L’horloger amateur a eu bien des soucis mais après un autre démontage complet, un nettoyage au pétrole de toutes les pièces, bref un relooking de A à Z, elle lui offre en guise de remerciements un tic-tac régulier.

Pendant ce temps je désherbais les iris, chiendent et pissenlits m’ont donné du mal mais je suis têtue.

Il faisait moins beau que dimanche mais la température était bien agréable quand même.

Difficile en fin d’après-midi d’échapper au patrimoine de nos ministres.

Si je me moque complètement de ce qu’ils possèdent, je me demande s’il est bien judicieux de confier notre pays à des personnes qui ont des comptes courants à découvert ou pire, qui avec des salaires qui leur sert d’argent de poche ne sont pas foutus de mettre 3 sous de côté.

Faut pas nous prendre pour des imbéciles quand même !

dimanche 14 avril 2013

                   Fini à temps pour profiter de cette journée.*

Ce matin, comme prévu il fait soleil et les degrés grimpent.

Le ciel est conforme l’idée que l’on se fait d’une belle journée d’été, un peu de brume mais déjà zébré par les traînées blanches laissées par les avions.

Le gris de plomb de ces derniers jours mettait tout le monde en gris, ce matin la vie à une saveur bien différente, teintée  de tulipes qui fleurissent toutes en même temps et de primevères qui comme du chiendent envahissent la pelouse qui n’est en fait que de l’herbe.

Alors au programme de ma journée, j’incris le marché comme d’habitude et vite au jardin. J’ai laissé en plan tout ce que j’avais coupé ou arraché, je ramasse et emmène sur le tas à bruler.

Après ça je nettoie le champ de graines de tournesol décortiquées par les oiseaux que Maky continue de nourrir et ce sera la dernière fois, le resto des oiseaux ferme aujourd’hui ! Du moins je l’espère.

Et je n’oublie pas de mettre un frein à cette soudaine allégresse, personne n’a dit que le printemps s’installait pour quelques semaines.

*J'ai beaucoup aimé ce livre.

vendredi 12 avril 2013

Ce n’est pas tant le fait qu’elle ne fonctionne pas qui le rend morose mais qu’il ne comprenne pas pourquoi, une aiguille frotte et le monde s’écroulerait presque.

La pendule est très ancienne, le mécanisme entièrement fait à la main, les engrenages bien qu’usés par le temps s’enclenchent parfaitement, les poids montent et descendent à la perfection, la sonnerie tinte joliment, bref tout est parfait sauf que…une aiguille frotte.

Alors il déploie les grands moyens, 2 escabeaux dans le salon pour poser le mécanisme et laisser la place aux poids et au balancier et c’est parti pour une grande séance de réglages divers et variés, entrecoupés de « Viens voir, tu te rends compte le cylindre est en bois, mais regarde ça, tu entends, elle sonne… p***in je ne comprends pas ça devrait fonctionner »

Vers 16h, les aiguilles ne frottent plus, l’heure est exacte, les nombre de sonnerie réglé, le mécanisme glissé dans sa boite et l’horloge de parquet donne l’heure et le sourire à un homme qui n’a jamais su être à l’heure…

mercredi 10 avril 2013

7 ans que je mets chaque année à cette même période la photo des marronniers de la maison d’en face.

C’est en principe une manière d’annoncer que le printemps et là et bien là.

La photo montre habituellement une explosion de feuilles pressées d’échapper à la gaine des bourgeons

Beaucoup moins de précipitation cette année, quelques vaillantes pousses sont au rendez-vous mais décidément le printemps tarde à venir.

Pas besoin de relire mes archives pour me torturer inutilement, les hirondelles devraient être arrivées, j’ai beau scruter le ciel, pas l’ombre d’ ailes noires faisant du rase motte en piaillant.

Je sais bien que tout arrivera un jour ou l’autre, les hirondelles, la vigne en fleurs, les fauteuils sur la terrasse, la première tonte de l’année et la remise en eau du jardin mais il ne faudrait pas que ça tarde trop non plus.

dimanche 7 avril 2013

Chez Fille-unique comme dans bien des familles c’est autour de la table du dîner que les grandes questions existentielles sont évoquées.

L’autre soir c’était au tour d’Eugénie de s’interroger sur le devenir des corps après la mort.

Victor de manière très docte lui a fourni les réponses nécessaires, inhumation classique et incinération avec exemples familiaux à la clé.

Cela n’a pas eu l’air de plaire beaucoup à Eugénie qui après un court moment de réflexion demande : « Et être empaillée je peux ? »

Je n’y étais pas autour de cette table mais j’imagine sans peine la réaction de chacun et les délires suscités par cette question somme toute assez logique.

Après tout, empaillée, embaumée, pourquoi pas ?

Juste pour rire : Il a encore gelé cette nuit, les toits sont tout blancs.