13 janvier 2011
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jeudi 13 janvier 2011
Je n’arrive pas à glousser à l’unisson avec mes compagnes de piscine, l’ambiance poulailler-gynécée me fait fuir dès la dernière brasse
effectuée.
D’abord je n’ai aucun avis sur les shampooings démêlants, encore moins sur le dernier régime à la mode quant à ricaner façon adolescente
boutonneuse parce qu’un homme (il y en 3 au cours) se risque à passer devant les naïades sous la douche en train de se récurer comme si leur vie en dépendait, ça m’a passé il y a bien trop
longtemps.
Sans doute suis-je un brin asociale mais heureuse d’être née trop tard pour le harem ou le gynécée, franchement je m’y serais
ennuyée.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
12 janvier 2011
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mercredi 12 janvier 2011
A l’heure où nous finissions de déjeuner le sang de celui qui nourrit, engraisse les oiseaux du jardin n’a fait qu’un tour, sous la mangeoire un
jeune faucon déchiquetait avec un plaisir féroce et gourmand une petite mésange.
De la cuisine observatoire Maky ouvre la fenêtre, crie, frappe dans ses mains sans grand résultat, le rapace termine tranquillement son déjeuner
et s’en va digérer à quelques mètres dans un lilas.
Nous l’avons revu dans l’après-midi surveillant le restau du cœur des oiseaux, qu’il fasse gaffe quand même Maky pourrait bien sortir la
carabine.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
11 janvier 2011
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mardi 11 janvier 2011
Comme tout un chacun je fréquente plus ou moins régulièrement les salles d’attente.
Hier j’accompagnais Sister pour une visite de contrôle dans un centre de radiologie. Salle d’attente bondée et pour échapper aux récits
détaillés des maladies, opérations, guérisons, rechutes de mes voisins j’ai toujours un livre dans mon sac dans lequel je me plonge sitôt assise.
La jeune femme de l’accueil jongle avec le téléphone, inscrit les patients, le palmier chétif me chatouille le nez et les portables sonnent dans
toutes les poches.
Arrivent 2 personnes dont je reconnais les voix, un rapide coup d’œil me permet de voir que des commerçants du village viennent de franchir la
ligne rouge de confidentialité, confidentialité toute relative puisque la femme de l’accueil claironne : « Pour l’IRM crânien il faut prendre rendez-vous par téléphone »
Je sais que des soucis de santé altèrent la bonne humeur de ce commerçant depuis quelques temps mais avait-il envie qu’une cliente soit au fait
de ses rendez-vous médicaux ?
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
10 janvier 2011
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lundi 10 janvier 2011
Pour défaire le sapin, redonner à la maison son air habituel, c’est le jour pour ranger les guirlandes et les boules, dans les cartons les
décorations et les cartons dans le placard.
Ranger tout ça pour un an et retrouver mon espace.
Au bout d’un moment la magie de Noël s’estompe pour faire place à une sensation d’étouffement, trop de rouge et vert, trop de doré, trop de
petites lumières qui clignotent.
Même la boite de marrons glacés (la dernière) est vide grâce à Maky.
Il restera sans doute comme chaque année, un bout de ruban, une aiguille de sapin, même les faux en perdent quelques unes mais l’aspirateur
vorace aura raison de ces derniers vestiges des fêtes.
Et quand tout aura repris sa place j’attaquerai un peu de couture, des cache sommiers pour les lits des garçons.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
9 janvier 2011
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07:25
dimanche 9 janvier 2011
L’autre soir pendant que Fille Unique me racontait la visite d’Henrichéri chez l’orthoptiste chez qui il devra aller 2 fois par semaine jusqu’en
juin et de ses problèmes de tension artérielle, Eugénie prenait l’initiative de mettre le couvert (il ne manquait rien sur la table) et dans la foulée elle attaquait à l’économe l’épluchage des
pommes de terre.
Sur son « bulletin » de fin de trimestre la sentence est tombée « Autonomie en cours d’acquisition » d’où l’explosion de rire de la famille au
grand complet. Depuis 2 ans Eugénie s’habille et se déshabille seule, va et vient dans la ferme au gré de ses envies sans avoir besoin d'un chaperon, se sert du nut*ella en escaladant le placard,
fait la vaisselle et tord l’éponge comme une pro, loin des regards des adultes elle mène sa vie comme elle l’entend et n’a besoin de personne (surtout pour vider un tiroir ou décorer un fauteuil
au feutre rouge). Défaire un sapin entièrement pour décorer la maison (bouteille de gaz comprise) ne lui prend que quelques minutes et trouver son maillot de bain en plein mois de décembre, le
mettre sur le pyjama au cas ou la piscine surgirait un beau matin est une formalité pour elle.
Jouerait-elle les bébés à l’école ?
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
8 janvier 2011
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06:42
samedi 8 janvier 2011
Pluie incessante ou presque hier mais quel plaisir de ne plus voir de neige et de sortir sans ressentir la morsure du
froid.
L’imper léger remplace la doudoune engonçante, les chaussures se font plus légères aussi et dans la voiture j’ouvre les vitres en grand pour
chasser la buée sans être congelée.
Tout ces petits plaisirs sont la conséquence du redoux,mais aussi du Loing qui monte et montre ses velléités de vouloir
déborder.
Tant que je ne vois pas les geysers dans le jardin, l’eau arrive toujours par là, ça va.
Je n’ai pas du tout envie de faire les courses en barque, pas envie de vider le magasin de Sister ni de mettre ses meubles sur
parpaings.
Mais je reste optimiste, il y a eu des travaux sur la rivière, une dérivation, la dernière inondation remonte aux années 80, j’en suis sûre
l’eau ne passera pas rue Voltaire !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
7 janvier 2011
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vendredi 07 janvier 2011
Dans la vie de tous les jours je peux faire plusieurs choses à la fois, essuyer la poussière pendant que je téléphone, jouer à « on dirait que …
» avec Eugénie, enfiler une aiguille pour mon petit brodeur et répondre aux grands en même temps.
Me démultiplier ne me pose aucun problème sur la terre ferme mais il en va tout autrement à la piscine, là j’ai du mal à coordonner mes
gestes.
Si la prof d’aquagym nous demande par exemple de sauter en écartant les jambes et de faire des battements de bras en même temps, mon cerveau ne
suit pas, surtout si je réfléchis à l’excercice demandé.
Un coup d’œil à droite, à gauche, devant, derrière me rassure presque, les regards hagards de mes compagnes, les « j’y arrive pas » me sortent
de la grande détresse dans laquelle je barbote.
Nous sommes toutes des handicapées de la latéralisation.
Je me suis essayée à refaire certains exercices sur le plancher des vaches, pas de problème !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
6 janvier 2011
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jeudi 6 janvier 2011
Eugénie a trouvé un partenaire et n'a pas reconnu le Père-Noël
Hier c’était reprise de l’aquagym, j’attendais ce moment avec impatience, bouger dans une eau bien chaude, éliminer les petits
excès des fêtes, en un mot se sentir bien.
L’eau n’était pas bien chaude, la majorité des participantes très bavardes.
J’ai entendu tous les menus de réveillon, les mérites comparés du foie gras cuit, mi-cuit, poêlé, avec ou sans
figues.
J’ai entendu les soupirs de ces dames, « J’ai 2 invitations de galettes, j’en peux plus » Ben oui si tu n’en peux plus refuse
!
La jeune fille qui nous sert de prof a eu bien du mal à se faire entendre mais Cerisette et moi avons bien bougé, ce matin les
abdos se réveillent.
Pour le tri des photos j’en suis à Noël 2010, je tiens le bon bout !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
5 janvier 2011
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mercredi 5 janvier 2011
2 ans de photos à sélectionner en vue de les faire développer, chaque fois je me dis qu’il ne faut pas attendre aussi longtemps.
C’est long mais pas fastidieux, long parce qu’à chaque photo se rattache un souvenir, les vacances des enfants, un dîner entre amis, nos
escapades, le jardin qui s’éveille, le jardin épanoui, la neige qui met de mauvaise humeur, un coucher de soleil, tout est prétexte à faire une pose dans le tri.
Premier constat, en 2 ans les petits garçons se sont transformés en testostérone sur pieds, la petite fille n’a plus rien d’un bébé, Henrichéri
a enfin sorti la dent dont l’absence déparait son joli sourire, Victor après quelques disgracieux boutons a retrouvé une peau lisse et saine et son sourire est toujours
éclatant.
Celui qui a le plus changé est Arthur de 12 à 14 ans les transformations sont radicales, quelques poils au menton, des biceps durs comme du
béton, des centimètres qui grimpent sans arrêt et la voix enfin stabilisée dans le grave.
Un premier tri est fait, le suivant éliminera quelques photos et le dernier trouvera sa place dans les albums.
C’est un peu compliqué car je veux que chaque enfant ait son album, que chaque enfant soit seul sur quelques photos, seul avec ses parents, seul
avec nous et bien sûr le trio des garçons dans toutes les activités des vacances.
Pour Eugénie c’est moins difficile, elle baisse systématiquement la tête quand elle est photographiée avec ses frères, mademoiselle préfère être
la star .
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
4 janvier 2011
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06:45
mardi 04 janvier 2011
Comme une gourmandise que l’on se garde pour la déguster en égoïste je m’étais enregistré une émission consacrée à Clooney.
Bien installée sur le canapé en fin d’après midi j’ai tout appris sur lui et surtout je me suis régalée les yeux.
Au commencement était le père, aussi beau que le fils, peut-être plus, oui c’est possible.
Même dans les années 80, avec une coiffure minable il était craquant le George, même quand il fait des grimaces il a bien du mal à
s’enlaidir.
Trop beau avec ses tempes grisonnantes.
Je peux me passer en boucle toutes les pubs pour le café, le sourcil qui se relève et le face à face avec Malkovitch reste pour moi un grand
moment digne de l’Actor’s studio.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.