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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 08:39

Mardi 12 février 1907 .

Nous sommes ce matin resté dans la serre, et dans la maison cette après-midi car il pleuvait très fort, Denise vas mieux. Je t’embrasse très fort, ta petite fille qui t’aime de tout son cœur. Je voudrais pour ma féte un « néssaire » et que tu fasses remplacer la perruque de Rossette.
Cet après-midi nous sommes resté dans la serre encore, Tante Lucy et tante Henriette et Madame Hayton n’était pas à la maison, Alors la cuisinière nous a promené. Maman chérie je t’embrasse bien fort, je te remercie pour ta lettre qui me fait plaisir. Si je reste à Bergerac plus longtemps que Pâques je ne pourrais pas le supporter, se n’ai pas pour te faire de la peine que je te le dit, enfin ma consience vient de me dire que je dois rester plus longtemps pour te faire plaisir à toi et à papa et comme tu le sais je ne ferai rien au monde pour faire de la peine à papa et à toi, je tacherai de le supporté.

Les fautes d’orthographes et de syntaxes ne sont pas corrigées volontairement.
Ceci est une des lettres qu’Odette écrit à sa maman Jeanne, son père est mort depuis 9 mois mais elle a toujours à cœur de ne pas le peiner.
Son orthographe est bien hésitante, sa scolarité doit être assez cahotique, les longs séjours qu’elle fait chez ses divers oncles et tantes la tiennent éloignée bien trop longtemps à son goût de sa mère et de son frère. Jeanne de son côté commence une vie qui sera faite pour elle aussi de séjours dans la famille et chez des amis.
Pour Odette c’est le début d’un chemin pavé d’inquiétudes de toutes sortes pour sa maman, dès l’age de 10 ans elle lui prodiguera conseils et marques d’affection tout au long de ses lettres, elle se fera du souci pour les trains qui emporteront Jeanne vers elle ou d’autres cieux, elle consultera les horaires bien plus souvent que ces livres de classe. Elle transmettra à son fils la manie de l’exactitude et des trains qui doivent arriver à l’heure.

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21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 08:09

14h nous sommes prêts, les maillots dans le sac, l’humeur joyeuse, les comparaisons entre la mer de Corse, la piscine du jardin et celle du village voisin vont bon train, résultat des comparatifs, les 3 sont absolument nécessaires. Le trajet est court seulement retardé par un demi-tour digne de Starsky parce qu’en passant devant un parking je vois une limousine blanche, 9 places, sûr que les petits n’ont jamais vu un véhicule pareil, anachronique à cet endroit mais il faut aller voir de plus prés, ils sont impressionnés, les réflexions vont bon train, la palme revenant à N°3, qui trouve que ma voiture et la limousine sont presque pareilles, elles ont 4 portes toutes les 2…
Enfin au bout de la rue la piscine, une crainte m’envahit, pas une voiture, le parking est vide, ah mais les lumières sont allumés, allez les enfants on entre, non c'est fermé pour maintenance technique toute la semaine. Et là je vois à quel point ils sont sympas mes petits, une seconde de déception et hop on passe à autre chose, retour au terrain de jeux du lac. Ce qui ne va pas les empêcher de prendre un air tragique pour annoncer la « mauvaise nouvelle à Pomponette et Sister » que les comédiens français se tiennent bien, la relève est prête.
Cette après-midi la visite du château de Fontainebleau se fera avec Cerisette et ses jumeaux.

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 07:44

En été il fait trop chaud pour en profiter, au printemps la pluie nous en empêche souvent, en automne les journée sont trop courtes, heureusement février 2007 et ses journées estivales est là pour que nous profitions du lac et de son terrain de jeux.
Après une matinée, découpage, mécano, ordinateur et broderie, il fallait bien se défouler un peu. Le lac nous attend avec ses espaces pour pédaler sans crainte des voitures, ses jeux d’escalades, balançoires. Nous partons comme pour une expédition : bouteille d’eau, ballons de foot,2, chevaliers, vélo, 1, pull noués bien serrés à la taille, ils ont des manches 3 fois plus grandes que leurs bras, baskets aux pieds et surtout déjà le projets d’enlever les pulls pour se mettre en tes-shirts.
L’idéal à cette saison est que nous sommes seuls, les garçons peuvent hurler, courir partout, abandonner, vélo et ballon n’importe où, ce n’est pas grave, l’endroit est à nous, le soleil chauffe, je surveille N°3 qui en un rien de temps pourrait bien se retrouver dans l’eau. Les canards sont contraints de partir quelques ricochets maladroits sont à éviter.
Oui encore une journée de février idéale.
Réveil matinal tout à l’heure, ils viennent d’entendre que c’est Mardi-Gras, pas de déguisement puisque nous allons à la piscine, mais je ne couperai pas aux crèpes ce soir.
Idéale c’est quand même beaucoup dire, des soucis avec l’ami ordi qui devrait aller chez le rebouteux aujourd’hui…

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 08:03

 
Je n’ai pas le souvenir d’avoir beaucoup joué à la poupée mais j’ai toujours le lit de poupée que Pomponette nous avait fait fabriquer par le menuisier local, celui qui s’appelait Mr Marteau, Sister et moi avions le même, il n’en reste plus qu’un dans lequel Fille Unique a beaucoup couché sa famille nombreuse et silencieuse quand elle n’imaginait pas encore en avoir une vraie et bruyante.
J’ai beaucoup plus de souvenirs d’arcs et de flêches, de cerf-volants et de canifs que de dînettes ou de garde-robes miniatures, mais c’est là où se situe le paradoxe de la nature humaine, j’aime les maisons de poupées, je rève de savoir coudre pour habiller les enfants « pour de faux » de Maminette, j’affectionne tout particulièrement les meubles de poupées et encore un paradoxe je n’aime pas vraiment les poupées, je suis mal à l’aise devant leur regard fixe qui me suit partout, le comble du film d’horreur pour moi est celui où l’on voit une multitude de poupées au regard bleu, avec la musique adéquat je suis presque terrorisée.
Quant aux maisons de poupées c’est bien simple, j’adore.
Bien sûr Fille Unique a eu la sienne, assez moche je dois dire, pur produit des années 70, meublée, décorée, elle a beaucoup joué avec et ses amis aussi, à ce moment précis j’en connais 2 qui font un retour en arrière de presque 30 ans et se retrouvent dans le placard du bout du couloir.
Mes cousins de Paris en avait une aussi, fort belle celle-la, à l’époque cela ne m’interressait pas du tout mais j’en garde toujours le souvenir.
Quand les 3 garçons sont arrivés j’ai pris plaisir à faire avec eux des garages, monter des circuits, les déguiser en cow-boys, faire déraper les petites voitures, dérailler les trains, je suis très à l’aise avec les jeux masculins mais je dois avouer maintenant que j’attends avec impatience le moment où la merveille des merveilles commencera à jouer à la dînette, à la maîtresse avec ses poupées, je la vois déjà coiffer inlassablement une tignasse péroxydée et emmêlée.
La maison de poupée est déjà là, rescapée d’un débarras de Sister, pas bien jolie mais après quelques travaux elle devrait faire l’affaire à condition que les garçons n’en fassent pas un garage, une grange à bestiaux ou une station inter galaxique…
Résumons nous, j’aime les poupons bien dodus, les habits de poupées, les maisons, les dînettes anciennes, les vieux jouets, les meubles pour aller dans les maisons, pas d’erreurs je suis bien une fille. Ouf.
Hier ils sont allés dans les frîches de Poligny, sable et rochers, c’est l’idéal pour une chaude journée de février.

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 08:26

 

 

La journée d’hier a commencé par un embrasement du ciel pour fêter le lever du jour, il faisait déjà 12° au thermomètre de la cuisine et une ardeur toute printanière agitait un peu tout le monde, enfin surtout N°3 . Jonquilles précoces dans le potager et rosier toujours en fleurs, le printemps était là, au moins pour la journée.

 

Les menus travaux prévus ont été menés à bien, le soleil se faisant de plus en plus chaud je sentais bien que les diverses couches de vêtements ne résisteraient pas à une après-midi dans les rochers.

 

Bouteille d’eau et appareil photo furent bien utiles pour étancher une soif énorme et immortaliser un 17 février estival. N°2 débarrassé de l’ombre de son aîné a joué les chamois parfois même sous l’œil admiratif du petit, ce qui est assez rare.

 

Retour tardif à la maison, douche, Babar à la neige et un enfant épuisé qui s’endort sans dîner sur le canapé. N° 2 étant invité par Sister et Pomponette à dormir dans la chambre aux hortensias nous étions seul Maky et moi, mais avant il fallait porter le plomb au lit…ce qui devient de plus en plus dur.

 

L’atelier broderie a bien fonctionné et je me demande si un jour Maminette aura elle aussi envie de faire des petites croix comme ses frères.

 

C’est dimanche , c’est le marché, c’est la corvée…

 

 

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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 06:56

Pas d’imprévu, aucun contretemps, la vie révée.

 

Jeudi vers 19h30 les normands arrivaient sans avoir trop avoir galérés sur l’autoroute, dans leurs bagages une Maminette bien changée, bien sage et jolie, avec de bonnes cuisses et de bonnes joues, adieu crevette, bonjour bébé cadum, les boucles blondes en moins, comme dit son père ce serait plutôt « Tifauvent ». Les garçons sont en grande forme, N° 3 ne manque pas de distractions, entre sa « feuille de couture », comme il dit, le quade, qu’il a eu parce qu’enfin plus de couche la nuit, les puzzles et surtout la promesse d’avoir beaucoup de travail à faire toute la semaine il n’aura pas le temps de compter les dodos. N° 2 commence un stage intensif dès ce matin de laçage de lacets, j’ai bien senti que s’il ne savait toujours pas le faire j’étais un peu responsable, depuis un an que l’on m’a chargé de cette mission…

 

Certaines d’entre vous se demandent comment je peux avoir autant d’archives personnelles concernant Jeanne, c’est très simple.

 

Toute sa vie elle a pieusement gardée la correspondance et journaux intimes de ses 2 enfants, qui eux-même conservaient l’échange de lettres avec leur mère.

 

A la mort de Jeanne, papa, son petit-fils a bien heureusement gardé ce « trésor » familial, tout aussi pieusement conservé, classé par Pomponette et maintenant mis sur disque dur et scanné par Sister et moi.

 

Je me dois aussi de préciser que Jeanne appartenant à une famille protestante  bien connue dans le domaine religieux et médical, quelques livres viennent à mon secours quand les souvenirs se font vagues, venant également  d'un milieu privilégié,  les photos sont nombreuses, ce qui était un luxe à cette époque. Et pour finir des personnages aux caractères bien trempés comme ce petit-neveu de Jeanne dont Alain Souchon a fait une chanson éponyme.

J'aurais pu facilement remonter beaucoup plus loins dans le temps, j'avais le matériel, mais je préfère que mes petits-enfants puissent se référer à quelqu'un qui a connu la personne dont je parle, moi en l'occurence.

Mais tout ceci serait bien inutile sans le travail de mémoire de Pomponette qui en épousant papa  a fait sienne toute cette saga afin de nous la transmettre, et c’est à moi maintenant de transmettre le plus fidèlement possible.

 

Les membres d’une famille ne sont jamais tout à fait morts tant que l’on se souvient d’eux.

 

Il est 6h45 Petinamour 3 vient de se lever, il réclame déjà d' aller dehors, du travail l’attend : nettoyer la petite maison des poubelles, ma voiture, passer l’aspirateur, plier les chaussettes, cet enfant est un bourreau de travail, il paraît aussi que son vélo est trop petit…nous aurons bientôt plus de vélos que d’enfants.

 

Bonheur suprême pour lui, hier soir il s’est endormi en me disant combien les vaches Salers étaient belles avec leurs cornes en forme de lyres, grands gestes explicatifs à l’appui. La prochaine fois il faut absolument que je montre un peu plus d’enthousiasme.

 

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 18:12

 

 

 

 

 

 

Bien doux est le temps du mariage, un premier enfant, Robert dit Robby, né le 18 janvier 1894 vient enrichir notre foyer, brun comme son père il nous comble totalement, chez mes frères et sœur aussi les enfants  nombreux agrandissent notre famille. Une petite Odette viendra en 1897 nous illuminer des ces yeux si bleus et de sa blondeur, aussi dorée que Robby est « pruneau ».

 

Paris est toujours un immense chantier, l’Exposition Universelle de 1900 se prépare à grands coups d’excavations, de bruits et souvent d’accidents mortels pour les ouvriers. Le pont Alexandre III, le Grand et Petit Palais sortent de terre, les 2 gares d’Orsay aussi, autant de choses qui sont  prétexte à promenades.

Les vacances se passent toujours chez papa et maman, grand-parents d’une vingtaine de petits-enfants qui galopent dans les couloirs, courent les champs, apprennent à chasser, pécher et donnent bien du tracas aux gouvernantes et précepteurs. J’aime particulièrement ces moments en famille où frères et sœurs se retrouvent comme au temps de l’enfance. Temps béni bien trop court.

Odette est une charmante petite fille en admiration devant Robby, tous les deux nous donnent d’immenses satisfactions par leur seule présence.

Nous en sommes en 1906, le mois de mai est chaud, mon Léonce est rentré fatigué, après un repas léger il va se coucher avec la dernière cigarette de la journée et de sa vie. Il a 42 ans, j’en ai 38, je suis veuve avec 2 enfants de 12 et 9 ans le ciel vient de s’écrouler sur nos têtes, plus  rien ne sera jamais pareil, la mort vient de faire son entrée dans ma vie, avec ses longs voiles noirs  elle va s’installer  pour longtemps.

Jeanne est choyée par toute sa famille, certes ses frères vont lui écarter tous soucis, vont l’entourer de leur affection, mais personne ne peut remplacer un mari et un père.

La semaine prochaine sa fille Odette qui nous a laissé une correspondance fournie prendra sa place.

 

 

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 07:37

Et comme nous nageons dans la rositude la plus totale il est bien normal que notre récompense arrive demain en la personne de Mademoiselle Maminette escortée, protégée, embrassée par 2 de ses frêres, sous le regard attendri de Fille Unique.

Par conséquent demain on ne parle plus tuyaux et cables disgracieux qui n’attendent plus qu’un coffrage, on relègue dans le subconcsient la possibilité d’une autre fuite, à force nous risquerions de manquer d’humour

demain on oublie les cartons qui envahissent Sister comme dans un mauvais film d’horreur,

 demain sera le début des vacances et nous comptons bien en profiter au maximum. Il semblerait même que la météo nous sera clémente.

 

Mais en attendant demain une liste de choses et de courses à faire m’attend, si j’étais bien organisée je reprendrais la précédente mais il y a longtemps qu’elle est partie à la corbeille.

 

Je vais malgré tout attendre l’arrivée de tout ce bonheur pour installer le couchage de Maminette, on ne sait jamais…

 

L’attente d’Heure-Bleue me ramène au 24 octobre, nous étions dans l’ignorance totale de ce qui allait nous arriver, et le moment venu Mr gendre au téléphone n’arrêtait de me dire, le bébé par-çi le bébé par-là, j’avais l’impression qu’il faisait exprés de ne pas me dire « c’est une fille ou un garçon » il a fallu au bout de 5 minutes interminables que je lui demande « et ce bébé comment il s’appelle » et là j’ai enfin compris que Fille Unique était récompensée par une jolie petite fille. Je l’aurais volontiers tué le Mr Gendre l’espace d’un instant, mais j’ai appris peu après que d’une part il croyait que nous savions depuis longtemps qu’une fille tant attendue allait arriver et que d’autre part nous connaissions le prénom choisi. Rien de tout cela, Fille- Unique avait bien gardé le secret.

 

Heure-bleue attend, attend, et je sais tout ce qui lui passe par la tête, une seule différence, c’est son fils qui va la faire grand-mère et c’est sa belle-fille qui décidera quelle grand-mère aura la chance de s’occuper du bébé, cela fait à mon avis une énorme différence.

 

Par contre nous, nous savions de façon précise quel jour la petite allait arriver.

 

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 07:50

Plombier chéri est venu à l’heure, il a une facilité étonnante pour refaire en même temps et le monde et un bout de tuyau, j’aurais plus confiance dans sa soudure que dans sa manière de gérer l’état si jamais il était président, mais il a des idées ça c’est sûr et comme honnête homme on ne fait pas mieux, tout le monde ne peut pas en dire autant.

 

Sitôt a-t-il tourné le dos, marchant dans les flaques d’eau sans peur de se mouiller les chaussettes puisque été comme hiver plombier chéri est pieds nus, en sandales, nous attaquons la suite des travaux.

 

  Quelques étagères en plus ou en moins c’est selon qui les compte, quelques équerres en trop ou en moins c’est selon aussi comme on les regarde, quelques casses, ça c’est moi, quelques cartons, à vrai dire une mer de cartons plus tard, finalement le résultat n’est pas mal, une arrière boutique rangée, propre et rose, ça donnerait presque du cœur à l’ouvrage. Il reste encore quelques petites choses à faire mais je peux m’y consacrer encore aujourd’hui, demain je prépare la maison pour l’arrivée des petits, toujours programmée pour jeudi ! Et pendant qu’ils seront là mon temps ne sera que pour eux.

 

Hier j’ai eu des nouvelles, Maminette n’est pas dans les courants d’air, les agnelages se passent bien et à des heures raisonnables pour le moment.

 

Dans l’ensemble le moral a l’air plutôt bon, Mr Gendre était en livraison de lapins. N°3 semble avoir digéré Maminette, il est bien plus obéissant et faute de pouvoir aller dans les champs avec son père il vient de se découvrir une passion pour le pliage des chaussettes, après avoir bien regardé et aidé madame l’aide ménagère il a entrepris de donner des cours à sa mère…Cet enfant sera polyvalent s’il continue sur sa lançée, sa femme sera gâtée, si elle supporte d’avoir un mari que se mêle de tout même de ce qui ne le regarde pas. N°1 prend beaucoup de plaisir à essayer de faire sortir un éclat de rire de sa petite sœur et N°2, rien à dire, ce qui signifie que tout va bien, que le jeune homme est de bonne humeur et ça c’est la tranquilité assurée pour toute la famille.

 

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 07:18

Beaubourg n’est pas qu’à Paris, rue Voltaire il y aussi « Tuyauxland » Tous les diamètres, toutes les matières, plomb, cuivre, plastique sont les plus courantes, tous les systèmes d’attaches aussi, colliers rouillés, chevilles sortant du mur, système D, les plombiers des années 50 faisaient des merveilles avec du papier journal, un bout de ficelle et de la débrouillardise, mais passer derrière eux n’est pas du tout évident, surtout si l’on rajoute à ces tuyaux divers cables électriques de tous diamètres aussi suivant le même chemin sinueux, l’arrière boutique étant une ancienne cuisine, rebaptisée à la va-vite, de nombreux témoignages de sa fonction première empêchent une bricoleuse amateur de faire un travail potable, je n’en veux pour preuve que des carreaux de faience sur un mur, pas possible de planter la moindre agrafe, robinet de gaz hors service qui pointe de manière disgracieuse derrière le tissu, pan de mur habillé à l’origine d’un superbe mais démodé papier plastifié, motif de volaille stylisé, envol de canards et autres beautés. Toutes ces merveilles doivent être dissimulées au mieux par le tissu, rose-boudoir de cocotte NapoléonIII, Sister n’est pas emballée, mais comme on dit 20 fois par jour, « au moins c’est propre ».

 

 

La soirée commence bien avec un documentaire sur Frida Kahlo,  couleurs et souffrances sur fond de politique. J’apprécie plus le personnage que sa peinture violente. On peut faire confiance à Arte pour nous emmener avec un seul détail le plus loin possible, c’est quelque fois un peu tiré par les cheveux, à mon avis, mais toujours intéressant.

 

 

Au menu de la soirée » Des beignets de tomates vertes » après le livre découvert et aimé il y a quelques années, j’ai revu le film avec plaisir et constate que lorsqu’un film est bon j’arrive à ne pas dormir.

 

 

J’aurais bien voulu vous raconter les péripéties de Maminette en grande observatrice d’agnelage, mais ceux-ci empêchent sans doute Fille Unique de nous tenir au courant du nombre d’agneaux déjà arrivés, du nombre de fois où il aura fallu qu’elle y mette les mains, sans parler des brebis à traquer dans les champs pour les faire rentrer, le tout avec une Maminette de bonne composition, dormant dans sa poussette, je ne sais pas dans quelle bergerie tout cela se passe cette année, donc je ne peux pas savoir si elle est en plein courant d’air ou pas. D’ailleurs je préfère ne rien savoir, juste le jour de leur venue.

 

 Hier soir à 19 h il faisait presque grand jour encore malgré un ciel gris et chargé de nuages lourds en alternance toute la journée avec un beau soleil rasant qui mettait bien en valeur la poussière sur la table basse.

 

Nous attendons "plombier chéri", dés qu’il aura fini son travail nous nous attaquerons à la remise en ordre de la pièce afin que Sister soit fin prête pour cette dernière semaine de soldes.

 

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