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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 07:02

Copropriété, enchevètrement de servitudes, parties communes, partage de tuyaux, bout de toit à moi, à toi, heureusement que nous sommes et en famille et en bons termes quand un tuyau de plomb descendant de chez nous et rien qu’avec nos « eauzanous » à la mauvaise idée de fuir derrière un coffrage dans l’arrère boutique encombrée de cartons et bibelots de toutes sortes de Sister qui 2 fois par an appelle au secours parce que ses cartons nagent et ses pieds baignent. Des étrangers se seraient entretués depuis longtemps.

 

Heureusement le samedi on trouve plus facilement un plombier qu’un médecin, l’homme de l’art est venu, nous a aidé à débarrasser l’endroit concerné puis devant l’ampleur de la tâche a accomplir nous a dit « Bon je reviens lundi »

 

Que nous restait-il à faire dans un magasin sens dessus dessous, des étagères enlevées, des cartons en pyramide instable, pas la peine de tout remettre en place puisque lundi, première heure…

 

Le tissu des murs est bien poussiéreux,sale et vieux, allez il n’y en a pas pour longtemps, je m’y mets tout de suite, escabeau, agrafeuse, rallonge, mètre, cutter, et tissu, toujours une petite réserve pour les  impulsions bricoleuses, le coup d’œil circulaire avait été optimiste, mais à midi un premier mur était fait, à 16 heure un second, à 18 h un troisième, à ce moment là les cartons semblent atteint de génération spontanée, plus le temps passe et plus nous en avons à enjamber, plus le temps passe et plus les étagères à manipuler sont lourdes, plus le temps passe et moins nous avons de place pour évoluer de façon acrobatique.

 

Il est temps d’arrêter, je pratique une trouée pour que Sister puisse accéder à son PC, demain il fera jour, et l’ensemble sera au moins propre, mais en attendant, nous nous servons le moins possible de la cuisine et salle de bains.

 

Hier soir je ressemblais un peu à la grand-mère épuisée de la photo mais le film avec Redford m'a redonné vie , je ne vous dirais pas le tître que j’ignore, une simple histoire de famille, un ours, des paysages superbes, un Robert égal à lui-même c'est-à-dire parfait, Morgan Freeman aussi et J Lo je me demande encore ce qu’on lui trouve !. Je n’ai pas dormi un seconde c’est dire…

 

Bon dimanche, moi ce sera marché sous la pluie, si les marchands sont là.

 

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 06:52

La photo vient d’une carte postale des années 50 vendue au béné fice de « La ligue contre les taudis » remise au goût du jour ce serait « La ligue contre les algécos »

 

Taudis, bidonvilles, logement s insalubres, hôtels sociaux, tentes igloos, squats, les vocables manquent moins que les solutions. Chaque chose ayant son contraire chaumière, maison, appartement, hôtel particulier, palace, résidence, château, manoir, propriété, villa, dupleix, chalet, là non plus les dénominations ne manquent pas pour en fin de compte se résumer à ceci : sans abris, mal logés ou bien un toit sur la tête.

 

J’ai toujours du mal à intégrer le fait qu’à l’heure de tant de progrés dans tous les domaines possibles et imaginables il y ait encore des gens à la rue.

 

Ceci étant dit passons à quelque chose de beaucoup plus important.

 

De la manière de saper le moral de son conjoint.

 

Maky est bon public, très bon public même, téléphage parfois, il peut avec la même concentration ingurgiter une soirée Arte ou des séries policières par exemple. Il aime retrouver au fil des semaines ses protagonistes préférés, est parfaitement au courant de la vie privée d du commissaire Machin, des préférences sexuelle de telle fliquette et des divorces des uns et des autres avec tous les problèmes qui en découlent.

 

Depuis quelques jours en épouse attentionnée je le prévenais que vendredi soir les officiers de PJ seraient à l’écran en même temps que les Avocats associés, déjà je sentais l’homme un peu perturbé, comme à l’accoutumée je l’ai laissé seul face à ses héros, et nous avons regardé le même programme chacun de notre côté. Pour résumer nous avons regardé la même chaîne mais pas vu la même émission. Quand il est venu me rejoindre au lit Maky était tout content de sa soirée « C’était pas mal hein ? » ce qui en language Maky signifie « ouais super chouette, j’ai bien aimé » ce à quoi je réponds, pas endormie pour 2 sous « Non mais tu plaisantes, rien que des invraisemblances, pas crédible du tout, nul comme c’est pas possible » le téléphaage est d’accord avec toutes mes critiques et termine en disant « C’était bien quand même » Déçu malgré tout que je ne partage pas son plaisir télévisuel.

 

Ce soir j’ai prévu un Robert Redford, enregistré par Sister, peu de chance que ce soit nul et même si cela était il me restera le plaisir des yeux.

 

Pour Maé curieuse de voir mes dessous, pas chics, mais de fenêtres, ils sont dans l’album photos du même nom. Je suis satisfaite à 99%. Une amélioration suivra après les vacances des Petitnamours.

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 07:42

Si ce billet avait été écrit hier il vous aurait relaté la belle organisation de Fille Unique pour les vacances, avec en prime le joie de l’avoir à la maison avec Maminette, certes une seule petite nuit mais nous nous en contenterons. Organisation soumise à certains imprévus (prévus) du genre agnelages, qui auraient du commencer le 30 janvier, mais toujours rien, elles attendent sans doute le 15 février, jour où mes normands espèrent venir faire un tour dans la civilisation parisienne, visiter un musée avec N° 1et 2, laisser N°1 à ses cousins pour qu’ils partent au ski ensemble et venir jusqu’à la maison afin que nous fassions  plus ample connaissance avec Maminette et nous laisser les N°2 et 3.  Très bien combiné tout ça, sauf qu’un grain de sable autre que les agnelages vient de gripper cette mécanique bien huilée : la belle-mère de Fille Unique est à l’hôpital depuis hier, malaise vagal comme à noêl, ce qui signifie récupération du beau-père par Fille Unique et inquiétude pour tout le monde.

 

J’attends la suite des évènements, toujours prête à faire un saut là-bas si c’est nécessaire ou à Paris pour en récupérer 3, en laisser un au train avec un autre grand-père et en ramener 2 avec nous. Vous étes largués depuis un bon moment, je comprends mais ne répète pas, tout peut chager plusieurs fois par jour, inutile de vous encombrer le cerveau.

 

 

Changeons de sujet, je suis encore sous le coup de l’émission « Des racines et des ailes » impressionnée par les souffleurs de verre, j’ai beau savoir que tout se fait à la main et au coup d’œil, la démonstration est stupéfiante. Le plus marquant pour moi restant la fierté de ces ouvriers-artistes devant leur œuvre, allant même jusqu’à l’installer en Turquie. Dans ces moments –la  j’imagine la joie et l’émotion des ces hommes, créer quelque chose de ses mains doit donner une grande satisfaction et peut-être même un sentiment de puissance, mais de cela je ne suis pas certaine, ils avaient l’air si modeste.

 

La visite ensuite des ateliers du bottier parisien est un vrai plaisir, beauté des cuirs, des couleurs et toujours le savoir faire qui  se poursuit avec des jeunes animés du même plaisir de créer. Je contemple mes chaussons d’un air dépité en voyant ceux confectionnés pour le pape, le goût du luxe va jusqu’au Vatican…Je me suis endormie au moment des bijoux mais ça m’interesse moins, alors pas de regrets.

 

 

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:51

En 1887 j’ai 19 ans, le petit dernier de la famille, Raoul, a fait son entrée dans notre vie. Sans pour autant négliger une éducation religieuse très stricte et des devoirs envers ceux qui sont beaucoup plus mal lotis que nous une vie mondaine s’ouvre devant moi, réceptions et bals se succèdent, je sens comme une impatience autour de moi : « Jeanne devrait trouver un mari »

Je ne suis pas très pressée, la vie au sein de notre famille est bien agréable, la gaieté et la bonne humeur règnent, papa revient toujours de l’hôpital avec des histoires horribles qui nous font frissonner mais nous émerveillent aussi. Un jour il nous fait part de sa rencontre avec monsieur Pasteur. La vie est pleine de surprises, les voitures sans chevaux, à moteur, font un bruit effroyable dans les rues.Le téléphone est bien pratique pour prendre rendez-vous avec des amies.

Grâce à l’éducation qui nous est dispensée nous sommes à l’aise partout, nous pouvons fréquenter toutes les couches de la société, nous savons rester humbles mais une chose manque à mon éducation « Où  sont les cuisines ? »

Un jour que je ne sais pas si proche cette ignorance va me faire cruellement défaut. L’assassinat du président Sadi Carnot fait couler beaucoup d’encre.

En 1888 Monsieur Eastman invente l’appareil photo, plus besoin d’aller au studio Nadar. Par contre je dois endurer de longues séances de pose quand un peintre vient faire mon portrait et devant le résultat j’ai bien du mal à rester modeste.

Dans les théâtres Courteline remporte un vif succès avec des pièces que l’on juge un peu trop légères pour moi, mes petits frères lisent Hector Malot et pleurent en cachette. Un jeune homme nommé Marcel Proust commence à défrayer la chronique mondaine.

Les vacances  de 1890 nous ramènent les cousins de Mazamet, avec cette fois-ci un ami. Il s’appelle Léonce J, sa belle prestance me chavire le cœur, il est protestant, tout va bien, il possède une usine de cartes perforées pour les orgues de barbarie, fiançailles et mariage vont suivre.

Les cadeaux sont nombreux, papa et maman connaissent tant de monde, Les Pleyel nous ont offert un piano à queue, un peu mesquin, en tant que fabricant ont-il du penser, une armoire bretonne a suivi… Le  22 avril 1891 nous avons unis nos deux vies pour une éternité bien courte.

Je suis plus que jolie,la cascade de mes cheveux roux touche le sol je suis jeune, j’aime mon époux profondément, nous partageons la même foi, nous désirons des enfants, le ciel nous gâte.

 

 

 

 

Le piano à queue a disparu, l’armoire bretonne est chez Pomponette, elle renferme tous les albums photos, le portrait qui a demandé tant d’heures de patience à Jeanne est dans le salon et c’est l’exacte vérité qu’enfant Jeanne ne savait pas où étaient les cuisines. Autres temps, autres mœurs, autre manière de vivre, quelque fois j’aimerais aussi ne pas savoir où est la mienne

 

 

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 08:28

Ce moulin me rappelle certains étés de mon enfance.

 

J’ai 7 ou 8 ans, le pensionnat dans lequel papa travaille ne ferme pas, certains enfants y passent une grande partie de leur jeunesse, de 6 à 18 ans, l’été est un moment difficile car certains sont partis rejoindre leur famille pour 4 semaines, ceux de l’assistance publique ont retrouvés leur famille d’accueil, les plus mal lotis sont restés à l’institut, se regroupant autour des éducateurs en profitant d’un relachement de la discipline.

 

Le directeur est lui aussi parti en vacances laissant la place à un ami, Monsieur O, moins rigide et d’un abord plus facile pour tout le monde, il s’adressait à moi sans me donner du « Mademoiselle » par exemple, il m’intriguait beaucoup car Pomponette m’avait dit qu’il connaissait la langue des signes. L’été donc il quittait Asnières et les enfants sourds pour passer un mois en pleine nature avec des enfants catalogués caractériels.

 

C’est Monsieur O qui chaque année organisait la journée picnic au moulin, et ça c’était une grande affaire à préparer. La calèche pleine à ras bord de victuailles, c’est depuis cette époque que j’aime la salade de pomme de terre, les bidons d’eau, les grandes panières remplies de gros pain déjà en tranche, la viande froide qui attirait les mouches, mais surtout il fallait préparer les jambes, 10 kilomètres à pieds, une grande côte, mais pas question pour moi de monter dans la calèche, j’ai de petites jambes mais marche comme les grands, le soleil tape, mouchoirs noués sur la tête le convoi s’ébranle, soixante garçons de tous âges, les éducateurs, le directeur, les chefs d’atelier, papa et sa voix de stentor et une seule fille, moi. Inutile de dire que je suis vénérée, adulée par tout le monde. Epée en bois au côté, la poche pleine de hannetons, je n’ai qu’une envie, que l’on arrive vite au moulin pour faire des barrages, jouer aux cow-boys et aux indiens, donner à boire au cheval et surtout s’asseoir dans l’herbe et poser l’assiette en inox sur un petit trépied fait de branches, j’ai toujours été subjuguée par l’ingéniosité des ces enfants, certes la guerre les avait mis à bonne école pour la débrouillardise et les voir détricoter leur pull quand ils avaient besoin de ficelle m’a toujours semblé le comble du savoir faire.

 

Les moustiques se régalent de chair fraîche, le personnel d’encadrement se détend, nous nous dispersons dans les bois, pas de crainte, je sais que mine de rien tout le monde a un œil sur moi, l’eau est froide, quelques uns font semblant d’y tomber et l’heure du retour approche, il faut atteler le cheval et là je vais monter à côté du cocher et dormir jusqu’à la maison. Pomponette va me récupérer sale comme un peigne les nattes défaites,mais quelle belle journée.

 

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 08:00

Pour Anitta.

En cherchant de quoi scanner dans les vieux albums de cartes postales entre les pioupious la fleur au fusil et les pauvres fiançées au regard plus bovin que langoureux, je tombe sur cette carte expédiée par un grand oncle de Maky à sa Germaine le 9 février 1916. La carte postale s’intitule « scène de plage à Malo les bains » Anitta y reconnaitra peut-être quelqu’un…Les femmes ont l’air d’avoir un peu froid mais l’ambiance semble chaleureuse.

Pour les gourmandes.

 

C’est lestées par un goûter plus que plantureux mais délicat que nous sommes rentrées à la maison

 

 En vrac je donne les ingrédients qui composaient la tarte aux poires et j’en oublie sans doute.

 

Pâte brisée faite maison, bien sûr.

 

 5 œufs, du beurre, de la poudre d’amandes, caramel, jus d’orange, crème fraîche, et poires. J’ai du laisser de côté quelques ingrédients, mais le résultat était à la hauteur du travail que cette préparation demande. Au cas où cela ne serait pas suffisant, un gâteau au chocolat avec crème anglaise trônait sur la table décorée de roses de noêl, le thé à la menthe parfait ce qui est normal venant de Perfecta. Après cela il n’y avait qu’une chose à faire se rentrer et passer directemment à la soirée en zappant la case repas.Ce que j'ai fait en finissant les petites croix du prénom de Maminette, le G n'est pas joli du tout, dommage.

 

Maky a profité de mon absence pour fixer les panneaux terminés sous les fenêtres, plus que 2 à faire et un à finir je tiens le bon bout, ensuite en avant pour attaquer les toilettes, mais là « l’artiste » ne se déchaînera pas autant, quoique j’ai quand même des idées.

 

Petit coup d’arrêt dans tous ces projets pendant que les enfants seront là, l’ordre du jour sera plus vraisemblablement, piscine, terrain de jeux au lac, promenades en vélo et escalade dans les rochers, tradition oblige.

 

Les jours rallongent bien et même le matin ils commencent à faire assez clair plus tôt. Réchauffement de la planète ou pas on se dirige vers le printemps et ses premières jonquilles, je les aurai dans le potager d’ici peu.
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 07:07

Après la grisaille bloguesque le soleil est revenu, timidement d’abord pour enfin briller de tous ses feux, contente que mon mini-problème soit résolu je me suis penchée sur ma peinture, c’est curieux comme en ce moment tout marche bien, je me comprends, tout à coup18 h est là, il fait encore grand jour mais pas assez pour me permettre de finir un panneau, qu’à cela ne tienne, j’ai des petites croix à faire pour Maminette, en écoutant plus que regardant l’actrice qui interprète Edith Piaf au cinéma.

 

Il y une chose que j’ai du mal à comprendre, j’aime les chansons, un peu tous les genres, rengaines, chansons à texte, dernier tube de valeur sûre, chansons anciennes, mais j’en écoute rarement, pourtant j’ai tout le matériel, disques 45, 33 tours, K7 et CD, je marche souvent au coup de cœur, mais je n’écoute pas souvent mes trouvailles. Je chantonne rarement, jamais sous la douche, complexée sans doute par les fausses notes que j’émets dès que j’ouvre la bouche, je préfère chanter intérieurement, c’est mieux pour mon entourage…mais hier en écoutant la môme Piaf j’ai entonné avec elle « moi j’essuie les verres au fond du café» qui à l’époque me semblait être le comble de la chanson réaliste. Je me revois à la maison à 12 ans, faisant la toilette dans la cuisine que papa avait chauffé en se levant, déjeunant en vitesse, cette chanson passait à la radio tous les matins, traverser la forêt et attendre le car qui m’emmenait chaque matin au collège, la vague Yéyé n’avait pas encore submergée les chanteurs dits « de charme » et nous partagions avec nos parents les mêmes coups de cœur.

 

Je me suis souvenue que j’étais en stage à Poitiers  à l’annonce de la mort de Piaf et de Cocteau et encore une fois j’ai mesuré le temps qui passe, quelque fois lentement quand on attend un événement heureux, quelque fois trop vite quand les années s’accumulent et vous font une tête blanche, des articulations raides au réveil et des souvenirs lointains.

 

Il est temps d’aller voir si 20 six est revenu, c’est pénible de rester sans nouvelles. Cet après-midi goûter chez Perfecta, pas encore aujourd’hui que je vais commencer un régime. Pas de nouvelles fraîches de Normandie. Ce matin il y a peut-être livraison de lapins pour la Biocop.

 

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 16:33

Barnaby vient de finir, un inédit, rien compris, beaucoup dormi, tout bénef, je peux ainsi le revoir au moins 3 fois à condition de ne pas fermer les yeux aux mêmes endroits, en tous les cas il s’en passsait des choses, voyance, meurtres, 3, bébé médium, et fait extraordinaire il a plu pendant tout le film, (dans le film). J’avais beau somnoler je pensais quand même au fait que depuis ce matin je ne pouvais accéder à mon blog, bête et disciplinée, je cliquais sur le mot de mot passe et rien  de rien, la rage au ventre, il me fallait un responsable, je l’ai trouvé à domicile. Hier Maky est venu regarder les archives de l’INA sur mon PC et bien sûr une heure de réglages divers pour son seul confort de vision plus tard…Il paraît que je suis parano, jamais contente, en l’occurrence c’est vrai mais comme je n’ai que lui sous la main…et encore je me retiens.

 

Hier soir nous dînions avec une cousine-blogueuse, Cyril Lignac du « oui chef » de M6 lui avait inspiré le repas fort réussi. Une bonne soirée qui ne m’a pas trop laissé sur le flanc, pas d’insomnie et un réveil raisonnable.

 

Pas de marché ce matin, pas envie.

 

Sister et Pomponette n’avaient pas du tout envie d’un jour sans blogue, mais ce n’est vraiment pas mon heure pour débiter les banalités habituelles et il faut que j’aille reprendre mes pinceaux tant que je peux travailler  à la lumière naturelle.

 

A partir de ce jour je ne vais plus maudire Over-blog, par peur de représailles uniquement.

 

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:13

 

Sur mon ancien blog je vous avais longuement parlé de ma manière assez  peu orthodoxe de ranger les médicaments, j’avais pu constater au long de vos commentaires que je n’étais pas là seule à envhair un tiroir de cuisine pour l’aspirine et l’anti-rhume, une boîte de biscuits en fer pour le traitement au long cours de l’hypertension, cholestérol et douleurs diverses et variées. Sachez que depuis hier l’ordre le plus absolu règne en maître dans une vraie de vraie armoire à pharmacie, pas toute jeune, repeinte et décorée par mes soins, il y a même un tiroir dans lequel je comptais ranger ordonnances en cours et rouge à lèvres, mais là j’oublie, placée trop haute pour moi, le coup de rouge à lèvre ne se fera pas à la cuisine. Mais ce n’est pas grave si je ne me vois pas, le sapin du jardin s’y reflète et c’est beaucoup mieux que moi.

 

Le trumeau en réfection par Maky depuis cet été a pris sa place, depuis plus de 25 ans je le promenais régulièrement afin de lui trouver sa place définitive, tout arrive il est au salon, pour un bout de temps sans doute.

 

Le 3ème panneau sera terminé aujourd’hui, plus que 3 à faire, tout cela avance bien, mais attention il ne faudrait pas que je me retrouve sans projets de bricolage. Ah mais non pas de crainte, il y a les toilettes à refaire, la pièce du bas, le couloir, les volets extérieurs, et j’en oublie sans doute.

 

J’espère que chez Fille Unique ça continue aussi dans le domaine des travaux en cours. Bientôt un an qu’ils ont quitté le dortoir familial et que la maison  prend peu à peu des allures d’habitation débarrassée de gravats, cables de toutes sortes, caisses à outils béantes dans chaque pièce, parquets éventrés, fenêtres disjointes et les matins d’hiver glace sur les vitres, à l’intérieur.

 

Mais cette année, un peu de chauffage tempère l’ensemble, chaun à sa chambre, on peut marcher sans enjamber des montagnes d’outils en équilibre précaire, les rideaux donnent un air de fête et Maminette dispense à tous de bonnes doses de bonheur. Toujours aussi sage la petite, des nuits complètes de presque 12heures, un bon appétit, nous n’allons pas la reconnaître quand nous irons les voir.

 

En attendant il faut organiser les vacances des 3 premiers numéros, le 1 part au ski avec les autres grands-parents et peut-être papa-bio. Le 2 veut venir passer quelques jours tout seul, c’est promis depuis 1 an, pas question de le décevoir et « the number 3 » bien que préférant les travaux de la ferme avec papa, nous avons grand besoin de le voir, de l’entendre « chanthurler » la Victoire en chantant, de nous laisser piéger par son sourire ravageur, bref nous sommes en manque.

 

Sur les photos qu’envoie Fille Unique de Maminette  je trouve que cette petite ne ressemble à personne et en plus elle nous sert un petit sourire en coin un rien narquois qui promet…

 

Ce soir nous mondanisons, le coucher sera tardif et je peux déjà dire que dimanche je m’écroulerai devant Barnaby.

 

Bon week-end à tous.

 

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 08:28

 

En éteignant les lumières hier soir à l’heure dite, j’ai jeté un œil dans la rue, participation plus que moyenne…Une constatation me vient à l’esprit «  on est bien à la lueur de quelques bougies, pas de pub agressives, pas de météo catastrophe, calme et sérénité » de courte durée, 5mn c’est long et court à la fois, vite il faut rallumer, se tenir informé de la marche du monde. J’avous quand même que rien ne me ferait renoncer à la fée électricité, tellement plus facile de baisser l’interrupteur que de chercher et les allumettes et les bougies, qui sont rarement au même endroit. Mais pourquoi pas 5 mn de silence total dans la pénombre chaque jour, histoire d’être mieux armé pour affronter les infos.

 

Journée sans grand intérêt, sans histoire, les courses du jeudi, les panneaux avancent bien et en plus je suis assez contente du résultat, pendant des mois j’ai cherché des modèles, dans ma tête je savais exactement ce que je voulais et voila qu’un jour en dépliant une nappe je tombe en arrêt, pile-poil ce que je cherche. Et d’un de panneau. Tant qu’à me faire plaisir je n’envisage pas de peindre sous les 4 fenêtres le même motif, re-recherche de modèles infructueuse, je rale intérieurement  et dégouttée de la vie d’artiste j’entreprends le rangement du placard aux tissus (un grand bonheur) pour découvrir non pas un, non pas deux mais une dizaine de modèles de bouquets, motifs floraux, frises etc, etc. Cette manne providentielle dormait  dans le placard en attendant d’être transformée en petite nappe à thé, coussins, dessus de tabouret ou rien du tout, juste le plaisir de déplier le coupon, regarder, se dire « tiens je ferais bien ça ou ça » et replier presque religieusement. J’aime les tissus.

 

Vous aurez compris que le Michel-Ange de la rue Voltaire est au boulot, les doigts maculés de couleurs les plus diverses et variés.

 

Pour finir je vous propose un nouveau mot.

 

Béance qui trouve sa place entre naissance et enfance, donc nous avons à présent 4 étapes essentielles dans le développement du futur adulte : la naissance, la béance, l’enfance et l’adolescence.

 

L’auteur en est N°2 qui se promenait avec une passoire sur la tête, action  lui rappelant sa "béance".

 

 

 

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