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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 06:30

 

 

84 ans ça compte quand même ! de nos jours il semble que ce ne soit plus un âge vénérable, mais il faut y arriver. Donc il y a 84 ans un gros bébé faisait son entrée dans le monde, un gros bébé qui s’est transformé en un petit gabarit menu, menu avec des jambes parfaites dont papa était fou, un petit spécimen de femme forte pour affronter les mauvais coup de la vie perchée sur ses talons. Une taille 36 sur 1m50 toujours animée de projets, une déménageuse de meubles, une jardinière savante qui parle  latin avec ses copines, une traqueuse de rides et kilos infatiguable, toujours prête à partir pour un petit voyage, toujours le crayon pour les mots croisés à la main, toujours d’humeur égale, le rouge à lèvres dés le matin, le sac assorti aux chaussures jamais bien loin, 84 ans , bon pied bon œil, c’est une bénédiction pour Sister et moi, mettons- nous bien dans la tête qu’elle a beau être un épiphénomène notre Pomponette , elle ne sera pas éternelle.

 

Hier elle a passé l’après-midi chez Laurette, fait l’Inventaire 71, chassé les oies sauvages avec les Chasseurs Divorcés, ceux-là même qui feraient n’importe quoi Pour un flirt.Nicolas on dirait que ça e gêne de marcher dans la boue du Loir et Cher.

 

Vous l’aurez compris après Joe Dassin, Michel Delpech nous a emmené dans les années 70. A quand Tino Rossi ?

 

Un soleil magnifique hier toute la journée, les fenêtres grandes ouvertes pendant le repas mais les prévisions qui nous annoncent la neige pour les prochains jours ne me réjouissent guère. Si vous ne savez pas ce qu’est une femme en rogne vous en aurez la primeur si je suis de corvée balayage des trottoirs : 20 m devant la maison, même chose sur la rue des garages et pareil sur la terrasse, ajoutez à cela que j’ai horreur de la neige, horreur des pieds mouillés et vous comprendrez ma mine renfrognée. J’ai le regard facilement assassin devant les personnes qui disent « Ah c’est beau tout ce blanc » peut-être mais quand 3 voitures sont passées c’est de la gadoue qui n’a rien de beau.

 

Pas de mauvaise humeur prématurée, cela ne changera rien et à la météo ils se trompent souvent, je garde l’espoir.

 

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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 07:57

 

 

Se réveiller à 7h quand on a hésité à se lever à 4h c’est bien la preuve que dans ma vie la grasse matinée existe encore quelque fois  et que je me suis perdue dans la 4ème dimension pendant un bon moment. Toujours bon à prendre à cette saison où le jour tarde tant à se lever, de plus il semble comme nous le serine les bulletins météos que le froid est là, où je ne sais pas, au thermomètre il fait quand même 7°, je n’appelle pas ça une vague de froid, ma thermorégulation ne doit pas être réglée sur celle de Laurent Cabrol, allez je ne vais pas commencer à raler de bon matin, aujourd’hui je n’ai pas envie bien que les sujets ne manquent pas. Ah si un petit motif de grrrr : pas de Barnaby cet après-midi, Heure-Bleue ne t’installe pas sur ton canapé, à la place tu verrais l’arrivée du Dakar. Pas de chance pour les accros de l’inspecteur anglais qui n’a nul besoin de police scientifique pour démêler les intrigues machiavéliques de ses concitoyens.
Hier dans un sursaut de courage et d’envie j’ai repris mes pinceaux avec la ferme décision d’en finir avec mes dessous de fenêtres qui attendent depuis 6 mois, mais c’est bon, la première couche est passée, plus que 2, j’ai les motifs, on peut dire que c’est comme si c’était fait, le tout était tout simplement de s’y mettre. Sinon je n’avais plus qu’à débaptiser le blogue en « Tout commencer jamais finir » je ne sais pas peindre proprement, tout de suite j’en ai partout, sur les doigts, le front, les cheveux, personne ne peut ignorer que Bricol-girl entreprend les grands travaux de Marseille à la sauce de Seine et Marne, l’idéal serait de pouvoir rentrer en travaux comme on rentre au couvent, débarrassé des contingences matérielles, pas de repas à préparer, pas de courses à faire, pas de quotidien à assurer et pas de blogues à lire...

C’est curieux je me suis levée en pensant faire un billet sur les dictons et maximes, j’avais même la photo d’un beau flacon « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » et bien sûr je n’étais pas tout à fait d’accord. Ce sera pour un autre jour, "à chaque jour suffit sa peine "comme on dit. Je connaissais un homme qui ne parlait qu’en citant ce genre de choses, au début ça va mais au bout de 10 mn cela devient très pénible à suivre. La langue française est riche de ces La Palissades servant à combler bien des conversations, notez bien que je dit « combler » pas enrichir.

 

Je ne perds pas de vue que nous sommes dimanche, le marché réclame ma présence.

 

Bon dimanche à tous.

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 07:17

 

Toute la nuit j’ai cherché en vain, je me suis retrournée d’un côté de l’autre, rien, j’ai attendu les yeux grands ouverts prête à la recevoir, j’ai fait semblant de dormir pour mieux la tromper mais elle n’est pas venue, ce matin en me levant elle n’était toujours pas là, mais qu’est-elle devenue ma compagne de la nuit, ou se cache t-elle ? Je ne vois qu’une solution, diffuser un portrait robot afin que toutes personnes l’ayant vu me contacte. Il m’en reste beaucoup d’autres mais celle-la j’y étais attachée depuis le temps qu’on vivait ensemble. Et puis quelle impolitesse, même pas une explication, rien je vous dis, rien.

 

Portrait robot : 20 cm2, couleur imaginaire : rouge avec des zébrures electriques, lieu de la disparition : en haut de la fesse droite. Age : longtemps. Caractère :Résistante à presque tout. Nom : douleur.

 

Ah me voilà bien maintenant car au lieu de me réjouir de cette disparition inexpliquée je suis sur le qui- vive, j’attends tous les muscles bandés qu’elle revienne, je me prépare à l’assaut et pour tout dire je me sens bien seule sans elle. Mais je sais bien que son départ n’est pas définitif, elle reviendra la garce !

 

 

Journée d’hier bien agréable, longtemps que nous n’avions pas circulé dans Paris aussi facilement, visite dans une galerie où nous avons admiré des peintures du 16 et 17ème, magnifiques, bien des musées seraient plus qu’heureux de les posséder, passés devant l’antiquaire Fabius et fréres, au moins dix ans que la vitrine n’a pas été nettoyée ! Ensuite direction le 11ème, j’ai trouvé que le Faubourg saint-Antoine changeait peu à peu de spécialisation, les fringues commencent à remplacer les marchands de meubles, dommage ! A Nation nous avons trouvé facilement le petit restaurant d’un copain de Fille Unique, plus précisément de son ex mari. La dernière fois que j’avais vu ce garçon c’était à l’Hôtel Dieu pour la naissance de N°1 et bien vous savez quoi, il nous a reconnu, j’en déduis donc que le temps glisse sur nous sans laisser de traces…

 

Petit restaurant rue Alexandre Dumas mais grande qualité dans l’assiette, ambiance bon enfant et un moelleux au chocolat…divin sans exagérer. Echange de nouvelles et de souvenirs, ce garçon faisait partie d’une bande d’amis très soudés ayant beaucoup de mal à accéder à l’âge adulte, fuyant les responsabilités et la vie en couple, premier marié, premier divorcé, le papa-bio de N°1 n’a pas fait exception, il se cherche toujours, les autres ont franchi le pas du mariage, certains ont reculé. Jamais dans un groupe d’une dizaine de copains je n’avais vu autant de perturbés, de situations familiales aussi compliquées rassemblées, jamais vu non plus autant d’humour et de drôlerie.

 

Retour rue Voltaire, Sister à perdu suite à une mauvaise manipulation une bonne partie de son inventaire…la rage !

 

Dans 3 jours Pomponette aura 84 ans la course à l’idée de cadeaux recommence, il me semble que Noêl c’était hier et ne croyez pas qu’à son âge elle n’a plus d’envie…

 

Ne cherchez plus, elle est revenue bien sagement à sa place, tout est en ordre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 07:06

Le 28 mai 1944, dans la maison de mes grands-parents je faisais mon entrée dans le monde, papa se demandait bien par quel effet du hasard il avait bien pu engendrer un singe, chez les protestants on devait ignorer que les bébés arrivent la tête la première, mon arrière grand-mère se moquait illico de la longueur de mes pieds, maman était bien soulagée d’avoir enfin expulsée ce petit pois d’un kilo et quelques et dans la chambre à côté Mina et Josy devaient rester cachés jusqu’au soir. Maman et Bon papa étaient allés les chercher à Nice quelques mois auparavant, ils venaient du Luxembourg et par je ne sais quel réseau ni quelle bonne pioche avaient atterri dans la famille.

 

Ma naissance eut donc lieu sous le signe de 3 grandes religions : catholique, protestante et juive, je ne m’étonne pas depuis de ne pas  être très fervente de ce côté-là, trop de choix tue le choix sans doute.

 

Ce matin il n’aurait pas été juste de ne pas avoir une pensée et pour mon grand-père et pour ce malheureux couple.

 

Je sais qu’ils ont donné longtemps de leurs nouvelles, je sais que mes grands-parents sont allés les voir, mais la vie qui passe a tout simplement fait qu’un jour les lettres se font plus rares.

 

C’était juste pour penser à eux.

 

Pas de dégats chez nous, ce matin plus de vent, constatation hier d’importance à 18h45 il faisait jour, je ne dirais pas encore que l’hiver est fini mais les jours qui allongent me mettent le cœur en joie, promesse du printemps qui va pointer ses jonquilles, promesse des travaux qui vont reprendre dans le potager, et surtout promesse des ébats des petits dans la piscine.

 

Hier nous avons reçu une photo des cuisses de Maminette, c’est vrai quelles sont presque « sumesques » et des jambes interminables, ma crainte qu’elle soit plus grande que les garçons se confirme peu à peu.

 

Tout à l’heure nous partons faire une petite virée à Paris, imper de rigueur je crois. Fille-Unique si tu me lis avant que nous partions donne-moi l’adresse du restaurant de Scat, ça peut servir.

 

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 06:50

 

Depuis la tempête de 1999 il semble qu’Eole ne sâche plus souffler modérament, dés qu’il se met en route tout de suite ce ne sont que bourrasques violentes, minis tornades dévastatrices, et tempête qui décoiffent les maisons faisant voler tuiles et cheminées. Où sont donc passés les petits zéphirs dispensateur de fraîcheur, qu’est devenue la bise hivernale qui fait remonter les cols des manteaux, le petit courant d’air au coin d’une rue qui fait gracieusement voltiger les jupes des filles ?

 

Ce matin ça souffle, sans avoir encore ouvert les volets je sais que le sapin du jardin se tord dans tous les sens, que les papiers dans la rue se rassemblent juste devant la maison. J’entends le grondement des peupliers agités en tous sens et j’adresse aux dieux des toitures une prière pour qu’il épargne la notre et ne soyons pas égoïstes toutes les autres.

 

En 99, je n’ai rien entendu, en me levant j’ai constaté les dégats, arbres couchés et déracinés, antenne pendant lamentablement, cheminées dégringolées, rien de grave nous étions toujours à l’abri, sans électricité pendant quelques heures, sans télé pendant quelque jours, mais rien de grave vous dis-je. Fille Unique habitait déjà en Normandie, un problème d’eau et de chauffage ayant fait qu’elle ne pouvait pas rentrer chez elle, nous l’avons gardé en « otage » à la maison. Ce matin ça souffle, les côtes normandes sont exposées au vent mauvais et je m’inquiète un peu, pour changer.

 

Maintenant une petite question. Imaginez que vous vous cassez le poignet, passez 4 heures aux urgences, en ressortez à 20h, vous ne révez que d’une chose sans doute, rentrer chez vous tranquillement. Moi c’est ce que je ferais je pense. Et bien cette mésaventure est arrivée à mon amie Cerisette, je vous en ai déjà parlé, c’est elle qui est montée sur ressorts et dont le mari frise ou même dépasse la perfection, donc en sortant de l’hôpital que croyez vous qu’ils firent ? Ils sont allés au restaurant !

 

La pêche qui les anime, ces deux-là, c’est à peine croyable. Cela doit tenir au fait que les gros ennuis de santé ils connaissent, pour eux-même et leurs proches. Chaque minute compte et pas question de gaspiller ce temps si précieux à se plaindre ou à gémir, non des projets à foison, des travaux toujours menés à bien et dans un temps record, une vie sociale intense, Mr Cerisette est aux fourneaux, des petits jumeaux dont ils s’occupent beaucoup, pas de place chez eux pour les « chais pas quoi faire » « on s’ennuie tous les deux » non une complicité à toute épreuve, un accueil pour les amis parfait, de l’humour et surtout jamais de complications dans les rapports, jamais d’embrouille. Un exemple vivant de la joie de vivre.

 

Sur ce je vais ouvrir les volets et voir si le sapin…

 

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 07:20

 

Si aujourd’hui je suis bien sûre d’une chose c’est d’avoir eu raison de choisir Rambouillet pour mon voyage de noces plutôt que d’aller me faire asperger aux chutes du Niagara, cette évidence s’impose à moi depuis avant-hier jour où j’ai ouvert ce livre de Joyce Carol Oates. Dés la première page le jeune marié va d’un pas ferme et décidé se jeter d’un pont dans les eaux tourbillonnantes laissant ainsi une jeune mariée veuve, désemparée et toujours vierge.

 

Je connais bien cet auteur, depuis « Les mystères de Winterhurn » je me plonge avec délices dans la noirceur de l’âme humaine. « Nous étions les Mulvaney » m’a apporté son lot de tragédies et de mal-être. « Le petit copain » m’a déçu mais je reste fan malgré tout.

 

J’en reviens donc au 12 juillet (vous n’oublierez pas !) 1965, il fait chaud, Maky a plus l’air d’un communiant dans son costume à la James Bond que d’un futur marié, point de frou-frou ni de robe longue pour moi, un joli petit chapeau, que j’ai toujours d’ailleurs et la famille presque au grand complet. C’est un lundi, plus chic qu’un samedi, d’après Pomponette, c’est l’été les copains pas encore partis en vacances sont venus soutenir Maky dans cette épreuve car il est le premier de la bande à se faire passer la bague au doigt. A ce jour il est je pense le seul à n’être pas divorcé…

 

La question du voyage de noces ne nous a pas beaucoup préoccupé, Maky travaillait (job d’été) moi aussi, donc pas loin et pas longtemps. Juste un repas au restaurant où j’ai voulu faire grand genre en mangeant une pêche avec couteau et fourchette et hop le fruit s’est envolé dans la salle, presque vide heureusement, une nuit d’insomnie provoquée par la circulation dans la rue et le matin vite on rentre au bercail pour retrouver la famille qui n’est pas encore repartie, Maky retourne au boulot le lendemain et moi aussi. Nous attendrons je crois le mois d’août pour nous offrir quelques jours en Provence.

 

Rambouillet étant plus connu pour ses chasses présidentielles que pour son taux de suicides, nous avons bien faits de choisir cette destination plutôt que les chutes du Niagara qui semble t–il déclenchent une attraction fatale sur des esprits un peu faibles, enfin c’est madame Oates qui le dit.

 

 

Des nouvelles de Maminette.

 

On dit que je change de jour en jour, je veux bien le croire car je me sens un peu à l’étroit dans mes pyjamas. Mab envoie vite le  colis.

 

On dit que je suis très sage, je confirme. Le soir Mamamanamoi expédie les garçon et papa au lit de bonne heure pour passer la soirée avec moi au salon et je suis obligée de miauler un peu pour qu’elle comprenne que je veux mon lit, et hop un sourire pour lui dire bonne nuit et je dors jusqu’au matin.

 

On dit que je m’éveille de plus en plus, c’est bien vrai car des efforts pour rire, sortir des sons j’en fait et c’est extrèmement fatiguant.

 

On dit que j’ai amené le bonheur dans cette maison, c’est vrai car depuis que je suis arrivée les lapins se portent mieux.

 

On dit, on dit, on dit plein de bétises souvent, mais je note tout et leur resservirait à bon escient le moment venu.

 

On dit que je suis une merveille de bébé, c’est sans doute un peu exagéré, mais si ça leur fait plaisir aux parents…

 

 

Le colis est parti, du rose bien sûr, des sous-pulls et pyjamas pour N°1 et 3, rien pour N°2, il est toujours maudit dans ce genre de choses, je ne trouve jamais rien pour lui, pourtant c’est le mieux « foutu » des garçons, grand costaud, taille presque mannequin, je trouve rarement quelque chose pour lui, c’est sa mère qui s’y colle. Dans le paquet j’ai mis le DVD de Rocky, nouvelle idole de N°1, une petite robe  sur laquelle j’ai brodé un lapin et j’ai comblé les vides avec toute mon impatience de les voir tous.

 

 

Petit message pour Pluskami. Fleur de lys s’inquiète de ton silence alors fais un effort, tape les 3 lettres du code, fais « enter » et reviens nous donner le menu du jour, tes états d’âmes, ta bonne et mauvaise humeur. Je sais que tu lis tous les jours.

 

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 07:20

Et même un bien fou de voir des jeunes quadras heureux de travailler dur et de plus récompensés de leurs efforts, ça fait plaisir de partager avec eux leurs projets nombreux, c’est réconfortant de constater qu’un couple plus habitué a vivre séparé par des milliers de kilomètres  peut être ensemble 24 h/ 24 sans se taper dessus, c’est agréable de se dire qu’ils ont choisi la bonne voie. Juste un petit arrière goût amer, la maman de Flo aurait été contente de voir cette réussite, mais elle nous a quitté il y a bientôt 2 ans. J’imagine sa fierté et sa joie si elle pouvait voir sa fille comme un poisson dans l’eau slalomant entre les tables, ployant sous le poids des plateaux, en tant qu’ancienne employée de banque elle aurait bien donné quelques conseils de gestion, sa fille aurait levé les yeux au ciel mais au moins elle serait encore là.

 

Pour répondre à Anitta, un jour avec beaucoup de plaisir, un jour sans souci, donc un jour qui par la force de sa banalité est à marquer d’une pierre blanche. « Quoi de neuf aujourd ‘hui ? » « Rien. » « Ah tant mieux »

 

Voilà comment en nos temps troublés on se met à préférer les non-évènements qui ne viendront pas fragiliser un équilibre précaire.

 

Je préfère des jours où il ne se passe rien, j’aime quand ma seule préoccupation est de me demander si je vais lire ou repasser, j’aime ces journées faites de petits riens importants pour moi, un bon livre, une broderie en cours enfin terminée, une corvée ménagère menée à

 bien malgré le peu d’envie de la faire, un coup de fil qui n’apporterait pas de mauvaises nouvelles, des fois ça arrive, j’aime voir cette gourgandine de Chipie chasser avec véhémence les chats-intrus du jardin, au fait vous ai-je dit qu’elle n’attendait pas des chatons, elle se goinfre d’après ses maîtres. J’aime voir Pomponette bien installée dans son fauteuil en train de plancher sur des mots-croisés, j’aime entendre Maky entrer dans son atelier en siflottant, c’est automatique chez lui, dés qu’il passe la porte le sifflet se déclanche. J’aime regarder Friends en préparant le repas de midi, j’aime le carré de chocolat qui accompagne mon café. En ce moment j’aime, j’adore la pub d’une assurance, je la traque sur toutes les chaînes, c’est celle où le mari se transforme en pigeon, la tête de la fille est un vrai moment d’anthologie. J’aime constater comme hier que les jours rallongent, j’aime vous dire ce que j’aime comme ce matin, j’aime le bon moment que je vais passer à vous lire.

 

Je n’aime pas que Sister soit démoralisée à ce point, mais les « je n’aime pas » je vais les garder pour une autre fois.

 

 

 

 

 

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 07:36

Avec ce ciel et cette douceur printanière c’était un jour pour mettre en route, au moins dans la tête, tout ce qui traîne à faire dans la maisson, la liste est longue et prend de l’ampleur tous les jours.

 

Le jardin est comme les oiseaux migrateurs, complètement tourneboulé, les jonquilles dépassent de 10 cm de la terre, c’était un jour à faire des projets de plantations.

 

Le soleil rentre à flots lumineux dans le salon, les étoiles de poussières en suspens dans l’air me font penser que c’était un jour à jouer les fées du logis.

 

C’était un jour à multiples projets, mais affalée sur le canapé, j’ai suivi sans dormir les habitants de la joyeuse petite bourgade anglaise où il ne pleut jamais dans leurs démêlés avec le sérial killer grand amateur d’orchidées, comme chaque dimanche on tue beaucoup, au moins 3 meurtres à chaque fois et sans aucun état d’âme.

 

Finalement c’était un jour pour inviter Cerisette et son mari pour un thé-galette-champagne, la galette s’étant muée en cours de route en tarte aux pommes.

 

Un plaisir de les recevoir ces deux-là, nous avons beaucoup de points communs, des intérêts semblables pour les livres, le bricolage, l’art sous toutes ces formes, la broderie, les enfants et petits-enfants.

 

Bons vivants, bons convives, un bon dimanche qui se termine dans la gaité et la bonne humeur.

 

Cet après-midi petite virée à Briarre voir Flo la cousine de Provence, toute excitée à l’idée de nous montrer son futur chez-soi, un an qu’elle attend un logement digne de ce nom. Le moment est  enfin arrivé, elle pourra ranger ses petites affaires et ses meubles de façon moins anarchique, dormir dans une chambre avec fenêtre, par temps de canicule c’est mieux et surtout recevoir son père et son frêre sans être obligée de les envoyer à l’hôtel.

 

Leur restaurant est au bord du pont-canal, beaucoup de touristes fréquentent cet endroit, les bâteaux en croisière sur le canal sont nombreux et leur restaurant marche très bien, il faut dire que le JP a œuvré chez les plus grands du monde entier.

 

La Flo a abandonné sans regret sa trépidante vie parisienne pour se lancer à ses côtés dans la restauration et à ce jour elle pense avoir fait le bon choix. Les boutiques lui manquent peut-être un peu, mais elle n’est pas en pleine brousse non plus, de grandes villes à proximité lui permettent d’assouvir ses envies. Ah j’oubliais de vous dire qu’elle est la petite-fille de « tonton Jacques » Devons-nous regretter ou nous féliciter qu’elle n’ait pas hérité de son côté fantasque ?

 

En tous cas je sais qu’elle sera émue d’être à l’honneur sur ce billet, je ne serais pas étonnée qu’une ou deux larmes…

 

Allez la Flo prépares nous un bon goûter et restes zen, ce ne sont que tes cousines qui viennent te voir.

 

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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 08:49

Allons Mab un peu de nerfs, tu étais contente de recevoir tes amis, tu avais tout préparé dans la bonne humeur, ton repas était bon, oui oui, l’ambiance chaleureuse, ils n’étaient pas venus depuis presque 2 ans et vous aviez du retard à rattrapper, alors de quoi tu te plains ?

 

Bon c’est vrai qu’à partir de 20 h tu commences à bailler, discrètement, à partir de 21 h tu ne vois plus qu’une chose, ton lit, mais dis toi bien que tu n’as que 62 ans et que tu as encore une vie sociale à entretenir.

 

Je sais bien tout cela mais j’envisage maintenant de faire comme au 19 ième siècle « Mab recevra le deuxième samedi du mois de 17 à 21 heure »

 

Salon littéraire, salon potinages et petites médisances sans conséquences. Après tout l’idée vaut ce qu’elle vaut, me manque à l’évidence le petit personnel stylé qui débarrasserait la table sans se faire remarquer et qui le moment venu, 21 h tapantes apporterait les manteaux et à moi mon lit bien aimé. Je vais creuser la question. Ce matin je suis dans le gaz, réveillée tard je n’aime pas du tout, la cuisine encore encombrée, des douleurs partout et un soupçon de mauvaise humeur qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur, je suis incorrigible et je me mettrais volontiers des claques.

 

Qui me donnera la recette miracle pour que je retrouve l’entraînement nécessaire à passer une soirée normale, ne pas bailler, résister vaillamment à l’heure qui tourne. Et surtout je dois absolument éviter de me placer à table face à la cheminée l’image que me renvoie la glace placée au-dessus me sape le moral de minute en minute, je passe du pâle au blême pour finir avec un joli teint verdâtre du genre "Hulk chez les morts vivants". Sans parler des échappées dans le jardin que je dois faire en pleine nuit afin de dégourdir mes jambes ankylosées par la station assise prolongée, c’est d’un convivial pour mes invités…

 

Mais finalement Mab as-tu passée une bonne soirée ? Excellente.

 

J’aime préparer une jolie table, l’âge venant je prendrais presque du plaisir à faire un bon repas, depuis que nous piochons allègrement dans la cave d’Archi-papy les vins que nous sert Maky sont de premier ordre, le matin qui suit j’aime bien tout ranger et remettre en ordre, oui une soirée excellente, mais je suis fatiguée c’est tout et ça m’agace.

 

Et comble du « bonheur » je n’ai pas encore fait la tournée des  blogs, mon premier café pas encore bu, et, et c’est marché ce matin.

 

Allez bouges-toi Mab, le soleil pointe son nez et Barnaby te permettre de t’endormir doucement après le repas.

 

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 07:46

En écho au billet d’Elvire je vais enfoucher un de mes sujets favoris « j’ai de la chance avec Maky » La prose d’Elvire me remet en mémoire une petite phrase entendue hier, énoncée par Ph. Besson je crois dans son dernier livre : « Le bonheur dans un couple c’est quand on se sent aussi bien que si l’on était seul » je ne garantie pas le mot pour mot mais sur le fond c’est tout à fait ça.

Cela reflète tout à fait notre mode de fonctionnement, aidés en cela par de longues années de déplacements professionnels, nous avons chacun de notre côté pris des habitudes individualistes, nous aimons bien savoir que l’autre n’est pas loin mais dans une journée il n’est pas rare que nous nous croisions seulement. Indépendance et espaces de liberté gouvernent notre vie depuis toujours et je dois admettre que la retraite n’a rien changé. Même pas besoin de se parler on sait ce que l’autre pense ou va dire. Horaires de sommeil diamétralement opposés, de temps en temps pour débattre de certains sujets ensemble nous fixons un rendez-vous que j’appelle nos réunions de chantier, de plus nous correspondons aussi par emails, oui c’est vrai. J’entends déjà les hauts cris « mais ce n’est pas ça la vie de couple » mais c’est la nôtre, jamais de conflits, jamais de prise de bec et encore moins de disputes, peut-être en 42 ans de mariage 2 ou 3 mais encore faudrait-il que je cherche bien.

Dans la majorité des cas nous aimons les même choses et détestons tous les deux la soupe au potiron (voir chez Elvire). La seule chose qui nous oppose violemment c’est Johnny Halliday, moi je l’AIME, j’assume et lui ne comprend pas, se moquerait même à l’occasion, il aime jacques Brel moi je n’en fais pas des folies, il aime la musique classique je préfère la vairétoche, à part ça peu de choses nous séparent réellement. Des broutilles n’est-ce pas.

Un long coup de fil de Fille Unique hier nous a mis du soleil dans le cœur par cette journée douce et grise. Pour la première fois depuis 5 ans elle dispose enfin d’une salle à manger, propre et meublée, d’un salon qui ressemble à autre chose qu’à un garde-meuble, meublé, rideaux aux fenêtres. Et comme c’est la digne fille de sa mère l’autre soir elle a expédié Mr gendre « Pars vite et reviens tard » afin de profiter d’une longue soirée « salon feu dans la cheminée » avec Maminette, toutes les deux ont regardé « envoyé spécial » pendant que les garçons étaient déjà couchés.

N° 3 continue d’allonger sa liste de méfaits, dégradation de peinture dans la salle de bains, renvoie de la classe, insolence, décidément Maminette passe mal. Mais toujours plein d’humour « Tiens mon chéri je t’ai gardé un éclair au chocolat. » Merci maman c’est très gentil, combien je te dois ? »

Je pense que ces enfants entendent un peu trop parler d’argent. La maxime « Y penser toujours n’en parler jamais » devrait être mise en pratique dans cette famille.

 N° 2 chante à longueur de journée les mélodies des « Choristes »…cela devient un peu lassant, quant à N° il est en plein contrôles. Les nouvelles étant bonnes la mère que je suis a passé une bonne journée et par extension les grands-mères et la tante aussi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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