23 juillet 2008
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07:29
Y a aussi les palourdes…
Ulcérée par un reportage aux infos, je brave les foudres des écolos purs et durs, tant pis je suis chez
moi !
Sur une plage de Bretagne des vacanciers avec anorak et pull (vive l’été pourri) tue le temps en ramassant
des palourdes, occupation saine et autorisée (sous certaines conditions).
Mais attention Bruxelles veille ! La palourde
ça se mesure à l’aide d’un gabarit au mm près ! Taille et quantité ramassée sont strictement répertoriées, les ramasseurs de coquillages se plient avec
complaisance à cette vérification mais quand on se met à leur expliquer avec geste à l’appui que forer la vase avec un bâton ce n’est pas bien, qu’il faut gratter avec douceur, là,
une brave femme est sortie de ses gonds, et moi avec.
C’est pourquoi je demande aux instances en place si les marées noires c’est bon pour la
vase ?
Que l’on s’occupe un peu plus activement des centrales nucléaires qui fuient un peu partout dans le monde
et que l’on foute la paix aux vacanciers privés de soleil obligés de se rabattre sur la palourde !
Fais pas çi, fais pas ça, nouvel hymne national !!!!
PS. Pas question que je mette un casque et un gilet jaune pour enfourcher mon vélo, qu'on se le dise, je
rentre en résistance!!!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
22 juillet 2008
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A mon sens « Eugénie » est un joli prénom, je ne sais pas s’il va bien à sa détentrice mais ce
que je craignais est arrivé, la demoiselle se prend pour Alain Delon et dit « Nini » en parlant d’elle, parler est un bien grand mot…L'index expressif lui suffit grandement pour que
nous accédions à ses moindres désirs, de plus en plus nombreux.
Je suis sûre que ses frêres vont adorer l’appeler ainsi, Nini par-çi, Nini par-là, Nini tais-toi, Nini
obéis ! Souhaitons qu’à 50 ans elle soit pour son entourage « Eugénie ».
Bien obligée quand même de constater que le Nini lui va comme un gant avec sa
connotation « peste capricieuse » .
Pas toujours, pas avec tout le monde mais hier le vent de révolte n’a épargné personne. Henri a trinqué
plus souvent qu'à son tour, elle est vraiment vilaine avec son adorateur-protecteur.
Ce matin Nini et Riri dorment encore. Il ne manquent plus que Fifi et Loulou...
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
21 juillet 2008
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06:46
Après avoir vécu des moments riches en émotions au moto-cross avec Maky, après nous avoir raconté en long
et large, gestes à l’appui la façon de s’y prendre pour négocier un virage ou aborder une pente « comme ça », après nous avoir fait des démonstrations sur son vélo et au sortir d’une
bonne douche, sa jolie bouille de presque encore bébé émergeant du peignoir avait-il besoin de poser la question qui tue à une Mab impatiente de se coucher.
Comment elle a fait la première mère pour avoir tous ces enfants ?
Oh la la je pressens le piège et demande histoire de retarder l’explication fumeuse que je vais lui sortir
« Quelle mère mon chéri ? »
-Ben celle du début quand rien n’existait, quand il n’y avait rien sur la terre ! Parce que tu sais
avant avant avant il n’y avait rien de rien, pas de tracteur, pas de nous, pas de vélo, rien ! Je sens venir le Big bang et l’angoisse.
Pas question de lui raconter des bobards, pas question de faire intervenir quelques forces divines, avouer
son ignorance me semble plus juste, ce à quoi il me répond : « Oh tu sais la vie est un mystère » Ben moi j’ai ma dose, revenons sur terre.
« Allez ! Les dents et au lit mon chéri, tu es épuisé après cette
journée…
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
20 juillet 2008
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Les photos sont chez Maky. Impossible de les mettre ce matin.
Deux petits enfants sages : Un garçon qui distribue des bisous toute la journée et
une petite fille qui se roule par terre de rage,( je dois sortir de la pièce pour donner libre cours à mon rire. Passer du rire à la colère est le plus grand morceau de
bravoure d’Eugénie, en « récompense » elle a eu le droit de faire avec Maky la promenade incontournable dans les Rochers, la poussette récupérée aux encombrants l’année dernière et
ressoudée par le grand-père a bien rendu service dans le sable.
En témoignage de ma reconnaissance pour m’avoir permis de rester sur le canapé pendant
2 heures à ingurgiter des bêtises télévisuelles, je lui ai permis de récupérer son bureau le temps d’une soirée, être privé de PC pendant si longtemps n’est pas drôle. Le résultat ne s’est pas
fait attendre, des photos d’Eugénie sur son blog.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
19 juillet 2008
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07:03
Il avait déjà fait la petite échelle afin que notre chatte Nana puisse monter et descendre du toit
aisément, normal en soit !
Il envisage chaque année de refaire les joints du mur entourant le jardin, de la bonne volonté mais non
pas possible d’emmurer vivant les lézards, là je suis bien moins compréhensive, les lézards sont sur terre de toute éternité, quelques uns en moins ne changera pas la face du
monde.
Il parle de plus en plus aux merles, pigeons, sauve les abeilles de la noyade, écarte les escargots des
petits pieds écraseurs, regrette à chaque fois qu’il rentre dans son atelier son mini-crapaud, invisible depuis un an.
Il part 2 heures en promenade avec Eugénie et son appareil photo mais revient avec toute une série de
clichés montrant un héron et pas une de la petite…
Je vous livre le bouquet final.
Lui : Tu n’enlèveras pas la petite planche dans la bassine du potager, c’est pour éviter aux lézards
qui vienne boire de se noyer…
Moi :??????
L’humanité l’aurait-elle tant déçue qui lui préfère la compagnie des animaux ?
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
18 juillet 2008
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06:39
Petits moments soustraits à leurs sollicitations multiples, je me suis levée en douce avant eux pour la
stupide raison et seule raison : écouter tranquillement les infos. Maintenant j’ai le moral plombé pour la journée entre le malheureux prof qui met fin à ses jours, le père qui pend ses 2
filles et celui qui oublie son bébé dans la voiture, les tracasseries à Tricastin, Tour de france pas très propre rien qu’avec ça je regarde d’un air pensif la voie ferrée qui n’est pas
loin.
Si on y ajoute que les Français sont de plus en plus riches ou de plus en plus pauvres, je n’aurai pas
trop de mes 2 petits pour me redonner la pêche, qui soit dit en passant est hors de prix mais c’est la faute à la météo. Et si je demandais une subvention pour mes tomates désespérement
vertes ?
Tout compte fait au risque de vous lasser il vaut mieux parler d’Eugénie…Ma fille ta fille adore l’air de
la rue, hystérique quand elle voit ou entend une moto et « non, non, non » quand Maky lui propose de rentrer.
Conversation entre Henri et moi.
Mab. Cet été tu vas aller dans le village où je suis née, tu verras même la maison où je suis
née.
Henri. Maaaiiiis non t’es née dans un hôpital !
Mab. Pas du tout je suis née dans une maison
Henri toujours incrédule mais impressionné. Ha oui ta maman elle était dans la maison
et pschitt (geste d’expulsion bovine à l’appui) t’es venue !!!! Maintenant il prend son arrière grand-mère pour une vache, ce qui pour lui est un compliment et je viens de franchir un pas de
plus dans son estime. J’espère quand même qu’il ne racontera pas ça à sa manière à l’école.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
17 juillet 2008
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Je l’ai toujours dit, un jour (le plus tard possible) je partirai des extrémités, c’est sûr.
Je souffre toujours d’un petit quelque chose à un doigt ou un orteil. Presse-livre en marbre reçu sur un orteil à la veille de partir en vacances, doigts coincés dans une
porte, marteau malencontreusement réceptionné sur un index toujours placé au mauvais endroit, écharde qui s’infecte, dernièrement morsure de chaton en colère. Hier soir c’est un tube (grand
modèle) de mitos*l dont je tartine généreusement l’auguste postérieur d’Eugénie, qui s’est rué sur l’orteil du pied gauche, bouchon la tête la première, j’aurais du mal à me
chausser…
Un accident ne venant jamais seul je sens comme un panaris qui voudrait s’inviter à la fête, toujours à
gauche, trempage de l’index dans un liquide censé lui faire retrouver une dimenssion normale. Pas mieux à raconter dans ma petite vie rythmée par les grosses siestes d’Eugénie, les multiples,
« viens enlever la couche, viens te sécher, allez on sort de l’eau ! Tu es ridicule à te rouler ainsi par terre en hurlant » Ceci pour la demoiselle, avec Henri c’est moins
directif et plus chantant, nous connaissons je crois tout son répertoire maintenant, il serait bien volontaire pour nous apprendre d’autres choses plus intéressantes mais il connaît notre mépris
pour tout ce qui concerne le sca*o. « J’te la chante pas mais juste l’air… » C’est ainsi que j’ai appris que l’enseigne des mousquetaires dégageait
une odeur nauséabonde des pieds. Toujours très instructifs les séjours des petits !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
16 juillet 2008
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07:51
La journée d’été à ne pas louper c’était hier, journée parfaite, ciel immaculé, chaleur idéale, enfin un
air d’été soufflait sur le jardin, les ombres étaient courtes et le refrain d'Henri attendant des amis, tout à fait au point avec le sempiternel « c’est quand qu’y
arrivent ?" vous noterez la préciosité du langage ! Le tout ponctué des caprices de mademoiselle, qui ayant étrenné le grand bain avec son Maky préféré nous assourdit avec des
hurlements de protestations pour en sortir.
Ma fille ta fille est une capricieuse ! A part ces quelques lignes qui ne vont intéresser personne
sauf la famille, Pomponette a toujours la bronchite, je me couche toujours aussi tôt avec rien de rien à la télé, sauf ce soir où je retrouve l’odieux Dr House, pas le temps de lire ni même de
broder, le rythme de croisière n’est pas encore tout à fait pris.
Il y à 5 ans Henri avait l’age d’Eugénie, il était là avec ses 2 frêres, la canicule s’installait, nous
finissions les nuits, très chaudes, à 5 dans le lit et j’avais 5 ans de moins…
Qui me dira comment me débarrasser des pubs intempestives qui apparaissent dès que j’ouvre un blog, c’est
très pénible…
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
15 juillet 2008
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08:08
Durant la nuit elle l’oublie, me laissant ainsi m’occuper d’elle le matin, biberon, jeux, toilette,
promenade au potager pour admirer la citrouille, qui soit dit en passant me donne beaucoup plus de satisfactions que les tomates, donc durant quelques heures elle peut vivre sans lui, mais sitôt
qu’il met un pied par terre c’est fini…plus rien n’a de sens, plus rien sauf lui n’existe. Il prend sa douche, elle l’attend assise par terre, il va et vient dans le jardin, elle trottine à ses
côtés en bavardant, il s’éloigne hors de son regard elle pleure, appelle l’objet de son adoration, je suis miraculeusement devenue transparente, Henri est quant à lui le frêre
à éloigner du grand-père. Elle veut être la seule à le couver des yeux et la seule dans ses bras.
Toujours plein de bon sens Henri lui a dit texto « Eugénie c’est quand même Mab qui te donne à
manger… » Au moment où je pianote la groupie de Maky essaie, sans succés, mais avec beaucoup de persévérance de mettre un bermuda, pas facile la vie !
Heure-Bleue, réjouis-toi la demoiselle fait de bonnes colères, des caprices, elle
tabasse joyeusement son frêre…et nous fait bien rire
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
14 juillet 2008
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08:31
Pour une habituée des couchers avant 20 h elle était particulièrement en forme hier soir chez Cerisette,
elle a usé de tout son charme pour conquérir l’assistance, pas le moindre signe de fatigue : promener le chien, suivre les vélos des garçons, ramasser des feuilles dans la brouette,
distribuer œillades coquines et sourire, sa devise semblait être « Je vis ma vie, oubliez-moi ».
Ton Henri a passé lui aussi une soirée formidable, rien mangé, bu du coca, pédalé à » fond les
canelles » subitement sourd quand il s’agissait de mettre un pull et défiler avec les lampions, tellement bien qu'attendre 1 an pour recommencer c'est bien trop
long!
Ton père aussi a eu son heure de gloire quand tout le monde a pu voir l’adoration qu’Eugénie lui
porte.
Et ta pauvre mère pensait à son lit, non je plaisante mais à peine.
Une jolie soirée organisée par Cerisette, des mets délicieux et une température pas estivale mais pas
hivernale non plus….
Ta fille a donc été la sagesse en personne, elle a simplement oublié de faire la grasse matinée ce
matin.
A ceux qui se plaignent de l'absence de Maky sachez que son antre est squatté par Eugénie et comme vous le
savez son heure de prédilection (à lui) se situe après minuit pour allumer l'ordinateur, donc pas question de bloguer tant que la demoiselle dort dans son bureau.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.