28 août 2007
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Dans sa quète continuelle des petits « pour te faire plaisir » depuis 3 jours Maky va de la maison à
la place du village où siège le grand sorcier de l’informatique, portable sous le bras afin que je puisse bloguer en vacances, juste une petite reconfiguration à faire et…un doute s’insinue dans
mon esprit. L’appartement que l’on nous prête est tout confort, dans une résidence luxueuse, face à la mer, je me souviens bien d’une prise télé, d’une prise téléphone mais il me semble que…pour
en avoir le cœur net je téléphone à Belle TT et là j’apprends que oui la prise existe bien mais que la tranchée est pleine de gravats, que France télécom ne peut pas brancher, que c’est à la
copropiété de le faire, que, que nous sommes dans le midi et que les choses ne se font pas aussi vite que dans le nord, et puis maintenant avec les portables plus besoin de fixes. Dommage ma
carte USB était chargée de toutes mes petites affaires, je ne pourrais pas vous tenir informés de mes longues heures à ne rien faire, du bien tentant plagiste qui m’apportera le café du matin en
roulant des hanches, de la température de l’eau et des cris de Maky marchant sur les galets. Et surtout je ne pourrais pas vous lire. Je reviendrai au papier-crayon pour prendre des notes.
Un cybercafé sera peut-être à proximité !
Mais en attendant lundi je fais des listes, cousines à prévenir de notre passage, c’est fait.
Draps et serviettes de bain préparés, c’est fait.
Liste de listes de choses à ne pas oublier, c’est fait. Pendant ce temps Maky passe son temps avec son nouveau jouet, GPS a fait son entrée dans notre vie…et ce n’est pas rien. Ca ne fait
que depuis toujours que nous allons dans cette région, faudrait pas que l'on se perde...je me moque bien sûr c'est trés pratique ce machin.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
27 août 2007
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Qui dit beau dimanche ensoleillé dit obligatoirement saucisse du Rouergue cuite au feu de bois et dégustée en
famille avec par extension une amie d’enfance de Sister. Grande voyageuse, elle revient de Jordanie et repart pour la 3 ième fois en Inde en décembre, elle nous a donné envie d’égrener quelques
souvenirs de notre mince passé « voyages » Il y a 30 ans nous partions en Algérie, Maky pour y travailler, moi pour y passer de longues grandes vacances (4 ans) entre mer et montagne.
Grâce à un ami, organisateur parfait de périples touristiques nous avons sillonné ce pays magnifique de long en large et l’expérience la plus extraordinaire furent les 8 jours passés en plein
désert du Tassilli, peintures rupestres magnifiques, longues marches, vie sauvage, paysages lunaires, bivouacs à la belle étoile et oubli total de la vie laissée à Alger. 30 ans se sont passés et
les souvenirs sont toujours aussi vivaces, il n’y a qu’à tirer sur le fil et tout revient à la surface. Un jour je raconterai quelques bribes de ces 4 années riches en expériences et évènements,
parfois drôles, parfois dramatique, tremblement de terre, accident mortel, rien qui ne nous concerne directement mais à l’étranger tout ce qui touche la communauté française touche chacun de
nous.
Aujourd’hui les N°2 et 3 font leur rentrée, Maminette sera contente de retrouver un peu de calme, il semblerait
qu’elle préfère quand elle est seule avec papa et maman, faudrait qu’elle comprenne qu’elle fait partie d’une tribu..
Petit conseil à N°3 le rebelle, qui rentre au CP. La maîtresse a toujours raison, la maîtresse sait lire et écrire, elle, et c’est la maîtresse qui commande. Oui je sais c’est dur mais tu en as
pour un minimum de 16 ans alors autant rentrer dans le rang tout de suite et faire profil bas…N°1 a encore quelques jours de répit avant d’entrer en 5 ième et un week-end en perspective avec
papa-bio.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
23 août 2007
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Pomponette, Mab, un cousin à Valras.
Pendant les étés de mon enfance il arrivait quelque fois qu’une journée ou deux le
vent du Nord ou le vent Marin, ce vent qui vient de la mer, la déchaine et rend tout poisseux et collant comme un vieux sirop nous prive de plage, ces jours là que faire quand on est en
location ? Les parents nous emmenaient faire un tour en ville, Valras avait de nombreux manèges, un confiseur qui sous mes yeux éblouis jonglait avec des mètres de sucre d’orge multicolores
tel un pizzaïolo virtuose et une rue commerçante envahie ces jours-là par les familles encombrées d’enfants qui pleuraient leur journée de plage perdue. Que faire quand il fait mauvais à la
mer ? Après les manèges, la librairie, le pavé de l’été, quelques journaux, on traine dans les rayons surpeuplés, achat de cartes postales, c’est le jour où jamais pour écrire des phrases
impérissables « Bon souvenir de vacances, il fait beau, bises à bientôt ». Que faire quand le vent du Nord interdit toute incursion sur la plage ? On va à la patisserie, nous ne
sommes pas les seuls à avoir cette idée gourmande, le choix est difficile, laborieux et pour faire descendre les gâteaux rien de mieux qu’un arrêt à la terrasse du plus grand café de la station,
café-cinéma, les films à l’affîche sont récents, Pomponette tient à nous cultiver, 10 ans c’est l’âge idéal pour admirer Gérard Philipe dans le Rouge et le Noir, Sister dormira sur les genoux de
Papa et moi je n’en perdrai pas une miette, mais pour l’heure c’est le moment de déguster les patisseries avec le sacro-saint verre de grenadine.
Tout ça pour dire qu’hier le temps plus que maussade, tous les robinets du ciels étaient ouverts en grand, je me
suis fait un thé énorme avec du pain grillé, beurre et confiture, quand il fait moche à la mer on mange et bien à la campagne c’est pareil, il ne manquait que les magasins de souvenirs avec les
poupées en coquillages, il y a 55 ans ce n’était pas encore kitsch pas déjà affreux.
mab bricol-girl
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22 août 2007
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Roman noir islandais.
Tiens il pleut ce matin.
Quelques citations : Le rire comme les essuie-glaces, permet d’avancer même s’il n’arrête pas la
pluie .
Pluie d’argent n’est pas mortelle.
Quand le baromètre se passe la patte derrière l’oreille, c’est que le
chat est à la pluie.
Chantons et dansons sous la pluie tant qu’elle n’est pas radioactive.
S’il ne pleuvait pas je vous entrediendrais de l’émission rediffusée hier soir avec Mireille Dumas, les 2
frères Mallet y parlaient de leur expérience à propos de la descente aux enfers du cancer de leur mère, de la décision qu’ils ont prise sur sa demande d’abréger ses souffrances, témoignage
émouvant qui nous met face nos responsabilités, nos parents nous ont donné la vie, sommes nous prêts à leur donner la mort, même pour la bonne cause, une mère a-t-elle
le droit de demander un tel acte de dévouement à ses enfants, peut-on vivre après ça ? Autant de questions sans réponse. Les Mallet sont jumeaux leur dernière interrogation était de
savoir comment survivre à celui qui disparaitra en premier ? Mais comme il pleut , pour changer, je trouve que les larmes du ciel sont amplement suffisantes, que la journée s’annonce assez
grise comme ça , pas besoin d’en rejouter. Ah s’il faisait soleil je vous parlerai du premier raisin dégusté hier, un régal, brave petite vigne !
mab bricol-girl
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21 août 2007
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Des journées comme celles d’hier j’adore ça. Casquette sur la tête à cause des chauves-souris le grenier a
bénéficié de ma visite, le lit pour le prochain séjour de Maminette,descendu, fait une escale à l’atelier, mon lit de bébé, qui a abrité mes rêves, ceux de Sister et de N°1, allez hop direction
la cave, les montants sont trop bas pour recevoir des enfants grimpeurs, mais pas question de se débarrasser de ce vestige du passé, les jardinières en fer, allez zou au garage du potager et dans
celui-ci un grand rangement, les vélos bien alignés, les climatiseurs, pas déballés, au fond, les petits pots pour les semis de tomates, envahissants, les outils accrochés, les chaises longues
font la tête, elles n’ont pas pris le soleil cette année, un grand feu de joie crépite et enfume tout le voisinage pendant que nous plions la piscine et la rangeons jusqu’au prochain été. Je suis
aux anges, sale comme un peigne mais satisfaite du travail accompli, prochaine étape la cave et la grange. Hier matin j’ai même fait le ménage, champ de coquillettes sous la table, petits secrets
cachés et sitôt oubliés sous les coussins, béquille de la moto retrouvée, les traces du séjour des enfants disparaissent peu à peu.
Les prévisions catastrophiques de la météo ne se sont pas concrétisées, une grosse lessive étendue et séchée dehors c’est encore un petit plaisir.
mab bricol-girl
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20 août 2007
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Pendant 10 jours à trop regarder béates mes petits évoluer devant mes yeux, j’ai négligé le potager, résultat de
mon indifférence les melons ont cessé de grossir et en signe de mécontentement se sont parés de vilaines taches de pourriture, seules les salades ne me tiennent pas rigueur de mon indifférence à
leur égard et je peux espérer pour Halloween, que nous ne fêtons pas, une belle citrouille !
Par contre le raisin malgré les conditions climatiques désastreuses met une bonne volonté évidente à murir, les premiers grains prélevés au hasard sont presque à point. Quant à l’herbe, elle s’en
donne à cœur joie. Il n’y a pas que le potager qui a souffert, la maison s’est revétue d’un léger voile de poussière, les papiers de malabars font des taches de couleurs aux endroits les plus
improbables et les miettes des pains aux chocolats matinaux attendent l’aspirateur. Ce sera mon programme de ce matin, les jeux ont rejoints leur armoire hier, les vélo le garage et Maky a balayé
la montagne de copeaux dans l'atelier.
Pas mal la journée d’hier! Pluie, froid, un vrai temps à prendre un bouquin et ne plus le lacher, c’est ce que j’ai fait, bien que pas du tout fatiguée par ces 10 jours plus qu’actifs, je me suis
trainée lamentablement, désoeuvrée et oreille tendue attendant un « Maaaaaaaaaaaaaaaaab » qui n’est pas venu.
Aujourd’hui j’ai l’intention de rattraper les menus travaux laissés en plan, ménage, broderie, couture,
rangement, nettoyer le frigo (quelle barbe) cirer les escaliers…heu ça fait beaucoup tout ça…
mab bricol-girl
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19 août 2007
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Sous une pluie battante, les yeux bouffis de sommeil (quand il faut se lever tout le monde dort), ils viennent
de partir avec j’espère des souvenirs plein la tête. J’ai même eu droit à un grand calin de N°1 qui n’est pas du genre démonstratif. Journée d’hier sous le soleil, dernier jeux, derniers
tremplins, les idées plus ou moins saugrenues fusent (lance-pierre géant et projectiles remplis de sable et cailloux) et pour finir bonheur suprême le Mac Do.
Dans les « je suis pressé de revoir… » Papa obtient la 1ère place de la part du 1 et 3.
N°2 est pressé de revoir Maminette et maman.
Un dimanche qui sera consacré pour moi à retaper un peu la maison, le top serait d’avoir un Barnaby pour siester.
N°1 est parti avec en tête un grand sujet d’étonnement, d’interrogation, presque d’incompréhension, et oui nous allons partir en vacances, qui plus est à la mer et encore plus extraordinaire sans
eux, alors là il en est resté statufié et j’ai bien vu qu’il y croyait à peine. Oui les grands-parents ont une vie en dehors des enfants, oui les grands-parents sont capables de respirer sans les
petits, difficile à intégrer tout ça.
Allez le marché et ses parapluies dégoulinants dans le cou m’attendent, les marchands ne seront pas nombreux, j’en prends le pari et la météo et ses caprices feront l’objet de conversations
désabusées.
mab bricol-girl
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18 août 2007
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Dernière journée avec les garçons et ils m’ont concocté un programme…
N° a mis le réveil à 8 h. Dessins animés jusqu’à 8h30, à ce moment là il file à la boulangerie en face chercher
les pains au chocolat, dégustation, un peu d’ordinateur, visite à Béthanie, des fois qu’on trouve l’affaire du siècle, promenade en vélo, il faut que je gonfle le mien ! Arrêt à la bibli, 12
h, ouf, ils sont invités par Pomponette à déjeuner, j’ai 1 bonne heure tranquille. Après le repas ils ont prévu de regarder un film sur les pyramides, puis avec Maky
balade dans les rochers, goûter chez Arch-mamy, zut j’ai oublié le moto-cross, là se pose un problème N° 3 ne veut pas de ses frères, pas assez intéressés par les motos qui tournent, retour à la maison, entraînement au bilboquet, vélo et en route pour le Mac Do, il paraît qu’ils n’y vont jamais…Se pose encore là un nouveau problème, je n’aime pas cette
nourriture et N°3 non plus, donc nous mangerons avant. Retour dans la nuit et c’est bien là le clou de cette journée que je sens épuisante. N°2 sera sur son nuage de jeune diplomé en natation, il
est revenu hier soir à 21 h passées avec son brevet. Fier mais épuisé. Bravo Pioupiou.
Hier, après-midi passée à ARNAKLAND, c’est fini nous n’y remettrons plus les pieds, la plupart des attractions fermées, les panneaux interdits au moins de 8
ans et d’autres aux plus de 8 ans restreignent considérablement les possibilités, le tout pour la modique somme de 13 euros par personne pour faire une minute de cheval de bois, une minute de
trampoline, voir un spectacle d’otaries de 15 minutes, et se défouler dans une structure gonflable qui fuit de toutes parts. On ne m’y reprendra plus.
Bon il est temps qu’ils repartent, mon budget va passer au rouge.
Les sacs à faire, ne rien oublier, bref ce n’était le bel été mais de super vacances quand même.
mab bricol-girl
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17 août 2007
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L’amie d’enfance de Sister est venue hier avec son grand fils (1m71) de 14 ans, les petits l’attendaient avec
impatience et le soleil a permis qu’ils jouent dehors après des parties de Wii, (trop bien la wii). Au milieu d’une leçon de bilboquet l’amie d’enfance raconte qu’à Dieppe elle passait des
vacances avec ses cousins avant qu’ils ne s’éloignent pour aller au Pin de la Lègue trouver le soleil, ça alors je n’en crois pas mes oreilles ! Avec mes cousines nous étions aussi dans ce
paradis estival, les mêmes années que ses cousins, nous avons hanté les mêmes endroits c’est certain, piscine, bar, épicerie, marchands de glace, nous avons dansé le madison (la danse du pauvre)
sur la même ligne, et le pire c’est que j’ai bien connu un des cousins des années plus tard , marié et père de famille sans savoir que nous avions des souvenirs communs, là je sais que les 2
cousines qui me lisent sont excitées comme des puces et font marcher le disque dur de leur mémoire pour savoir de qui je parle.
Oncle et tante préférés étaient propriétaires d’un bel emplacement dans ce camping au dessus de Fréjus, j’y ai passé des moments formidables, la cousine 3 y a trouvé son mari, un bel anglais roux
qui parlait français avec l’accent d’Avignon, la piscine était notre terrain de chasse, minces sirènes nous étions et bien loin de nos préoccupations actuelles. C’est ainsi que du bilboquet on
passe aux souvenirs les plus agréables.
A celles qui me demandent la recette des tartines : Prenez un pain de mie bien chimique et sous plastique, une lichette de beurre, un peu de gelée de coing maison sur 2 tranches, un peu de
miel sur la 3ième, le tout plié en 2 sur une petite soucoupe et surtout « Debout les zouzous » sur la 5 avec les mésaventures de Bob le bricoleur.
N° 3 est aux anges et moi tranquille au clavier.
Le gâteau de Sister! Un pur moment de bonheur...
mab bricol-girl
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16 août 2007
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« Sous un ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle » Beaudelaire a du vivre une journée pareille,
un temps de mousson, moiteur, nuage et pluie chaude, la mousson en Seine et Marne ce n’est pas très fréquent, fort heureusement monopoly, domino, 1000 bornes, bilboquet et légos, un sous-marin
nucléaire de 2500 pièces, ont permis à cette journée de passer aussi vite que l’éclair. N°2 pour sa troisième leçon a quitté la ceinture pour nager une largeur comme un grand, encore 3 leçons et
il sera au point.
Ce matin le soleil brille, pour combien de temps ?
Aujourd’hui ma tribu attend un copain, j’espère que le temps sera clément, sinon je n’ai pas fini de pousser des coups de g…dans les coursives, dés qu’un partenaire extérieur arrive les
« bonnes idées fusent » et le plus calme d’entre eux peut se révéler démoniaque.
Je me suis levée en pensant que ce soir j’aurai les Despérates, c’est normal docteur d’être aussi accro ?
Dés le réveil on m’a décerné le prix de « la reine des tartines » et ce n’est pas une insulte. Je dois avouer que je me sens nettement mieux depuis …L’auréole n’est pas
loin.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.