2 septembre 2009
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07:24
En 2 heures la pauvreté télévisuelle de l’été est oubliée, balayée.
Emmener un aveugle dans un paysage à couper le souffle c’était déjà gonflé, monter si haut que la tête devient douloureuse et les gestes ralentis, c’était risqué.
Et c’est dans l'Himalaya que la belle rencontre eut lieu, des moments qui réconcilient avec l’espèce humaine.
Une famille qui ne possède rien mais qui a tout reçoit une équipe de télé et Gilbert Montagné, l’émotion nous prend au cœur, les larmes ne sont pas loin devant tant d’humanité, de simplicité
et de générosité.
On oublie la beauté de l’endroit, on oublie le barrage de la langue, on regarde, fasciné par les liens qui se nouent, ému par ce petit garçon de 6 ans qui répète sans accent tous les mots
français.
Une vie rude, le froid, la neige, l’isolement et pourtant tant de choses à donner.
De l’autre côté de l’écran des téléspectateurs français, ceux qui ralent pour un oui pour un nom, ceux qui ne sont jamais contents, ceux qui galèrent dans leur vie quotidienne, oui ceux-là et bien
d’autres, envoient des SMS avec une seule question. « Comment faire pour aider Dolma ? Que faire pour que le petit garçon puisse aller à l’école ? »
La belle émission « Rendez-vous en terre inconnue » a fait l’unanimité et renvoie la téléréalité là d’où elle n’aurait jamais du sortir : la poubelle.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
1 septembre 2009
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08:05
Je l’entends qui gronde au loin, hier j’ai prévenu le jardin que sa période d’abstinence prendrait fin avec les grosses pluies
promises, la pelouse aux airs de savane assoiffée reverdira, un peu et comme je suis française, donc jamais contente, j’epère que la pluie n’abimera pas trop fleurs et arbres.
J’espère que l’élecricité ne partira pas et surtout que le soleil reviendra pour le séjour des cousins.
Jamais contente, je vous dis !
Il s’approche, le tonnerre sans les éclairs est-ce vraiment un orage ?
Il vaut mieux que je publie en vitesse tant que le courant passe dans les tuyaux. C'est bon, il pleut!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
31 août 2009
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Alors que la majorité des familles s’apprête à vivre le stress de la rentrée des classes, le compte à rebours pour nous a
commencé.
Demain Fille-Unique emmenera sa troupe faire la pré-rentrée, une première pour Eugénie. Les paris sont ouverts : Pleurs ou pas ?
Pour les garçons, cahiers et livres seront ouverts depuis quelques jours quand nous arriverons en Corse. Les 3 retrouveront les copains et Eugénie ses amis de garderie.
Partir quand tout le monde rentre me fait toujours un drôle d’effet, alors que rester quand juilletistes et aoûtiens partent me comble d’aise.
Il reste quelques jours encore avant l’arrivée des « cousins-gardiens », quelques jours pour leur préparer une maison agréable, quelques jours pour mettre fin à la valse hésitation des livres que
j’emporte.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
30 août 2009
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06:51
Comme partout, la population du village au bord du Loing est d’origine fort variée. Les Polonais sont arrivés pour travailler dans
les champs de betteraves, les Espagnols fuyants la guerre civile ont marié les Carmen avec les Paul, les Italiens ont bâti des générations de maçons, les Portugais ont donné des femmes de ménages
irremplaçables, les musulmans ont rempli les écoles.
Polonais, Espagnols, Italiens ont vécu des décennies sans les produits de leur pays.
Le village au bord du Loing compte, un magasin des mousquetaires, un Lea*er, une petite surface tenue par Mohamed (qui voit écrit sur le front de sa clientèle « Crésus » en lettres d’or), 2
bouchers et 4 boulangeries.
Epiceries, marchands de fruits et légumes , chaussures et quincailleries ont disparu depuis longtemps.
J’ai parfois bien du mal à trouver de la moutarde, des fruis secs ou de la lessive.
Le projet-épée de Damoclès, d’un Auc*an n’incite pas les mousquetaires à remplir leurs rayons…
Mais si je veux de la salaison hallal, pas de problème, la Maison B. qui fournissait toute la cochonaille de la région depuis des générations vient de céder la place aux Délices Hikb*l…
Nous ne verrons plus sur les routes la tête du cochon rieur qui ornait les camions.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
29 août 2009
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06:47
Un email m’apprend qu’elle vient de réchapper d’une péritonite. Début de septicémie, coma, avec 15 jours d’hôspitalisation.
Mon sang ne fait qu’un tour, nous nous connaisson depuis 45 ans, peut-être plus. Les souvenirs affluent. Les dimanches chez eux qui tenaient table ouverte pour une cour parfois plus intéressée
qu’amicale, les soirées un peu trop arrosées, son divorce qui l’a laissé un peu- beaucoup désemparée, les « amis » qui ont choisi leur camp, lui ou elle.
Toujours fidèle au poste dans son salon de coiffure, madame Bidoudis, une vie pas toujours facile mais la bonne humeur balaie tout.
Inébranlable, indestructible, égale à elle-même, c’est notre Paule, notre jeunesse, nos souvenirs.
Hier je suis allée lui montrer qu’elle compte pour nous, même si on passe des années sans se voir.
Convalescente, fatiguée, éprouvée, comme un vaillant petit soldat elle était au travail, en mode ralenti.
Où est passée sa gouaille de titi parisien ?
Ma Paulo, sans cigarette au bout des doigts, ma Paulo sans maquillage, ma Paulo qui marche à petits pas, ça fout un coup, surtout quand elle énumère : Un tel, lui, au cimetière, Machin pareil,
Chose, il a trainé 2 ans.
Stop ! Appuyons sur rewind, nous étions jeunes, belles pour certaines, minces pour toutes, la vie promettait d’être belle, elle le fût pour quelques uns d’entre nous.
A 65 ans il faut accepter que les rangs s’éclaircissent.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
28 août 2009
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06:27
Notre ami plombier a répété plusieurs fois « Ah! on fait une bonne équipe, c’est une bonne journée qui se prépare, moi dans mon métier ce que j’aime c’est recontrer les gens, parler avec eux »
Jamais de problèmes avec lui, tout roule, et à midi l’eau chaude coulait à flots.
Il fallait bien que Maky, après son lever hyper matinal, aille se détendre un peu, appareil photo en bandoulière, direction l’ancienne papeterie au bord du canal, le lieu le plus glauque du
village. Usine rasée, maisons plus que vétustes, écluse, ça sent la misère …
Des camions, des barnums, des gens qui s’activent, ça coupe, scie, visse, une vraie ruche.
Lundi, ce sera Hollywood sur Loing, Isabelle Mergault dirigera Daniel Auteuil dans un film, « Un homme très recherché ».
Le décor est planté,la guinguette est prête, la vieille péniche attend le clap du début, l’enseigne de la poste posée.
Beaucoup de travail et d’agitation pour des scènes qui seront peut-être coupées au montage.
15 jours plus tôt, j’aurais emmené les enfants voir un peu comment ça se passe, Arthur qui a toujours un scénario en tête aurait sans doute apprécié.
Tiens , j’y pense cette année il n’a pas eu le temps de se mettre derrière la caméra, pas de direction d’acteurs énergique, pas de Mab aux truquages et pas de visionnage en boucle des «
meilleures » séquences, en particulier celle où il meurt au ralenti !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
27 août 2009
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05:18
Non elle ne me manque pas encore....
Au moins 4 ou 5 semaines que cela n’était pas arrivé, mais ce matin impossible de rester au lit, 4 h sonnantes et je contemple la nuit noire, la radio rediffuse un jeu idiot, le boulanger dort
encore, les blogs sommeillent, les oiseaux attendent l’aube pour s’égosiller et moi je suis tranquille dans la maison endormie.
J'aime ces moments rien qu’à moi, même si je sais qu’ils vont m’anéantir pendant une heure après le repas.
Longue matinée jusqu’à 8 h, heure à laquelle Mr le Plombier viendra installer le nouveau ballon d’eau chaude, et là je ris sous cape…Comme beaucoup d’artisan il n’a pas d’ouvrier, c’est donc Maky
qui sera le manœuvre.
Hiver comme été Mr le Plombier est pieds nus dans des sandales, même s’il neige.
Hiver comme été, il est intarissable sur l’actualité, revue et corrigée par ses soins. De grands moments d’anthologie !
C’est un plombier ancienne génération, il met un point d’honneur à intervenir le samedi si un tuyau menace d’inonder le week-end. C’est la moindre des choses dit-il.
Mr notre Plombier n’est pas bien loin de la retraite, dommage pour nous !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
26 août 2009
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07:01
Pas aujourd’hui si j’ai bien compris les divers bulletins météo…
Je relativise en pensant à ceux qui l’attende des années, sans qu’elle tombe pour permettre une maigre récolte.
Et puis hier soir j’ai regardé une émission sur l’Arctique, c’est étrange comme ces paysages me font plus rêver que cocotiers et lagons bleus, pourtant je déteste la neige et adore la mer !
Contradiction de gémeaux sans doute. Et ce n’est pas la seule.
Maniaque pour certaines choses, presque j’en foutiste pour d’autres, ma vie en somme n’est faite que de pour et de contre.
Une couleur pas « raccord » me contrarie beaucoup mais quelques moutons sous un meuble ne me font pas sauter sur l’aspirateur.
Pas fana du repassage, mais dans armoires et placards, des piles de linges et vêtements au cordeau.
Une erreur de points sur un ouvrage et je peux défaire autant de fois que nécessaire pour rectifier.
Patiente, patiente mais j’aime que ça aille vite, ce qui ne va pas du tout ensemble.
La liste de mes contradictions seraient bien trop longue et vous avez bien d’autres choses à faire, comme lire celles qui pour notre plaisir sont revenues.
mab bricol-girl
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25 août 2009
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La
chaleur m'égare, honte sur moi, j'ai oublié l'anniversaire de mon petit Victor.
10 ans aujourd'hui, 10 ans de sourires et regards ténébreux, 10 ans pour trouver sa place. A présent il est le grand frêre d'Eugénie, celui qu'elle préfère, celui qui joue à sa hauteur, les yeux
dans les yeux, celui qui apprend la patience avec elle.
Bon anniversaire mon Pioupiou.
Il ne faisait pas trop chaud hier à Paris, pas trop de monde non plus, l’autoroute presque vide dans notre sens, les blogueurs parisiens sont encore en vacances aussi.
Il faisait trop chaud quand nous sommes revenues Sister et moi, trop chaud, trop lourd mais je voulais absolument remettre la main sur 3 mètres de bande à broder, j’ai vidé un placard 2 fois,
retourné une commode 3 fois, pour finalement m’apercevoir que ce satané bout de tissu me crevait les yeux.
Je veux l’emmener en vacances et le broder pour mon Amiedetoujours.
Le temps perdu dans une vie à chercher des choses qui se cachent !
Pendant que je transpirais le ciel se couvrait, de beaux nuages pleins d’eau me réjouissaient, mais non pas une goutte n’est tombée lourdement sur l’herbe jaune, un gros coup de vent et hop le
soleil était là !
Aujourd’hui peut-être ? ? ?
Oui c’est le Goût qui avait passé une commande à Maky, un bidule rond, percé d’un trou, l’ouvrier a du se replonger dans ses livres…
Ne me demandez pas pourquoi, je sais seulement que le cuivre se déforme, qu’un mm n’est pas négligeable et que son outillage n’était pas tout à fait adapté.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
24 août 2009
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07:01
Pas moi, mais devinez.
Il-elle se cache derrière un pseudo, pseudo qui est aussi un film.
Il-elle pratique l’humour et la dérision avec une facilité déconcertante.
Il-elle est addict à une certaine chose qui se répète plusieurs fois par jour.
J’arrête mes indices, vous avez déjà trouvé !
A part ça rien, si ce n’est que j’ai reçu les félicitations parentales : Après son séjour à la maison « tolérance 0 » Eugénie est revenue chez ses parents douce et gentille comme un petit cœur.
Quoi d’autres ? Notre projet vacances est bouclé, les billets sont pris, la logistique transport à l’aéroport, gardiennage de voiture et hébergement à l’aller et retour assurée par les cousins de
Fos, 2 bonnes soirées en perspective.
Que dire encore ? Sur les trottoirs on se croirait en automne, les arbres laissent tomber leurs feuilles grillées par un soleil toujours aussi chaud.
Les blouses d’Eugène (comme dit Henrichéri) sont terminées, il me reste à broder un E sur les poches.
Autre chose ? Oui, je n’arrive à décider si le film de la 1 hier soir m’a plu ou pas ! ! !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
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