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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 08:19





Il y avait 2 grands singes, un petit singe qui n’avait que 7 ans et demi, trop petit pour faire tous les circuits, et un moyen qui a vaincu ses peurs et angoisses, bloqué par la peur du vide sous ses pieds, les larmes qui coulaient,avec les encouragements dispensés par son grand frêre et Maky, il a bougé un pied, puis l’autre, à soufflé, soupiré, persévéré et fier de lui, il est venu à bout du chemin de croix qu’il s’était imposé.
Victor tu as bien plus de mérité que les 3 autres !
Pendant ce temps Eugénie en moins de 3 minutes était crassouillette, allant et venant, essayant de s’incruster dans les circuits qui lui sont encore interdits pour 2 ans.
Je suis ravie de leur avoir procuré ces moments de plaisirs et de sensations fortes.
Un site qui existe depuis 10 ans à 15 mn de la maison et dont j’ignorais l’existence ! ! !
Aujourd’hui achat d’acide citrique pour préparer une boisson à bulles.
Au fait la corvée de patates-haricots verts s’est passée dans la joie et la bonne humeur.
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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 07:10

                   Les gants de boxe au pieds, c'est mieux!

Il aurait 88 ans aujourd’hui. Je l’imagine contemplant Eugénie, tremblant de frayeur en voyant les garçons évoluer en rollers, se réfugiant au calme dans son fauteuil en entendant les cris de la pleurnicheuse de service.
6 ans qu’il nous a quitté, Henri ne s’en souvient pas, il n’avait que 17 mois et Eugénie n’aura connu aucun de ses arrières grands-pères.
Hier la troupe était particulièrement en forme, passant du « Mab t’as mis du sucre dans mon thé ? ouiiii, t’as tourné ? » aux Maaaaaaaaab Eugénie m’embête, Maaaaab j’ai faim, Maaaaaaaaab je veux Heidi, Maaaaaaaaaaaab,Quentin arrive à quelle heure ? »
L’esclave de service a calmé tout son monde avec les devoirs de vacances et promis une activité spéciale pour ce matin.
Quand ils verront le saladier de haricots verts à équeuter et les pommes de terre à éplucher, la révolution grondera dans la chaumière…
Et comme 4 ce n’était pas assez, Quentin a été invité à dormir dans le dortoir, un matelas posé par terre pour Henrichéri, « Maman j’ai raté l’avion » en K7 et Eugénie parquée dans sa chambre avec le monsieur qu’elle voit tous les soirs, mais invisible pour moi et j’ai enfin goûté à un peu de calme.
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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 07:41




Depuis le début de leur séjour, pas d’insultes, pas de disputes, pas de violence verbale.
Si ce n’était les petites mais bruyantes colères d’Eugénie les voisins ne sauraient pas que 4 enfants vivent ici.
Même les jeux dans la piscine se passent presqu’en silence, concours d’apnée, sauts sur les matelas, abordages musclés pour faire chavirer celui qui est dessus, tout se passe dans le calme, à part les « Eugénie pousse-toi ! » Mais pourquoi se pousserait-elle ?
Pour moi c’est du sport de surveiller si sa petite tête est toujours hors de l’eau.

Anglais révisé avec Arthur, mots composés avec Victor et polygones avec Henri, je suis avec plus ou moins de bonheur les 3 programmes entre lessives, repassage et repas.
Une conversation avec Arthur sur la dernière génération d’hélicoptère, l’appel « Mab au secours ! ! !  j’ai un Espagnol qui joue en ligne ! ! ! » Là je ne peux rien faire, « débrouille-toi »
Croyez-moi après tout ça, je dors très bien !
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 07:35





Eugénie et Henri ont eu la mauvaise idée de se lever en même temps que moi.
Le premier est un peu fiévreux, conflit matinal, le canapé est pour lui.
La pestouille, que je gave de gelée de coings, bien plus efficace que le smecta, consent à se mettre dans le fauteuil à condition qu’ Heidi accompagne le biberon.
J’ai beau mettre le son au minimum, la voix crispante de la petite fille des montagnes parvient jusqu’à moi.
Hier ce fut combat meurtrier à coup de frites dans la piscine, un blessé léger, Victor, qui réclame un anti-douleur pour son pied, un Henri mis KO par le petit-fils de Perfecta.
Un délicieux goûter a mis fin aux hostilités pendant qu’Eugénie privée de piscine s’isolait du groupe, l’œil noir et la mèche en bataille.
Depuis samedi, elle à mangé à peine 4 cuillères de coquillettes-jambon mais n’a rien perdu de son tonus.
Aujourd’hui j’ai prévu atelier couture, le costume du Seigneur des anneaux nécessite un « brouillon ».
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 07:19


Chacun m’a chuchoté à l’oreille « Ils partent quand les parents ? » Je n’avais pas la réponse.
Mine de rien j’ai demandé  combien nous serions à midi et le verdict est tombé, Fille-Unique et son mari ne partiraient qu’après déjeuner…
Soupirs, regards qui en disent long ont accueilli ce qui allait retarder le début des vraies vacances ici.
Non pas que je leur laisse la bride sur le cou, loin de là, mais comme ils disent « les parents on les voit toute l’année »
En vrac :
Eugénie est contente de sa petite blouse pour la rentrée, les jeans de Quentin vont bien à Arthur, Victor a trouvé aussi son bonheur dans l’armoire des vêtements en attente.
Ce matin en récupérant ma place à l’ordi, j’ai du monter le siège baissé par Arthur…
Et j’ai des tongs un peu partout qui feraient presque croire que des géants habitent ici.
Un  petit tour de kart, Victor était décidé, pour les 3, admiration non dissimulée du grand pour Henri qui est fier des compliments de son aîné.
Je suis chargée de confectionner un costume, très compliqué, pour Arthur. Un grand rassemblement international de fans du Seigneur des anneaux aura lieu l’année prochaine, costume indispensable !

Quelques roucoulades d’Eugénie et c’est déjà l’heure redoutée de la préparation du repas.
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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 06:45


Un coup de fil me demande si c’est possible de les recevoir dans quelques heures, un orage monumental a détrempé la tente, les sac et le moral, j’ai les consignes, rosé au frais, vrai repas, grog peut-être et machine à laver disponible.
 Ils écourtent d’une journée leur vacances et c’est tant mieux pour nous.
Eugénie est la plus marquée par ces périgrinations, sale comme un peigne, maigrelette, l’œil à faire des bêtises et contente d’enfourcher son vélo.

Les 2 grands aspirent à dormir dans un bon lit et Fille-unique n’a qu’une envie, retrouver sa maison et faire des lessives, c’est c** dit-elle mais c’est comme ça.

Il fait beau quand ils arrivent, vélos, rollers sortent  comme par enchantement, après dîner les garçons se baignent, pour remplacer la douche.
Le décrassage sera pour ce matin, les « on pourra faire ça et ça et encore ça » fleurissent, les bohémiens sont heureux, nous aussi.

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 05:49
Hier après une longue conversation pleine d’enseignements avec 2 charmants jeunes hommes qui parlaient la même langue que moi, j’ai enfin pu envoyer un SMS.
J’avais bien prévenu qu’ils avaient à faire à une femme de 65 ans qui maîtrisait mal le portable.
Avant cela je m’étais frottée au T9 avec un certain succés, éblouie par cette technologie qui devinait les mots que je voulais écrire.
Forte de mes nouveaux pouvoirs, j’envoie aussitôt un message à Fille-unique, désirant savoir si les garçons seraient tentés par une journée « Accro-branches » mais ça c’est un mot que mon T9 ne connaît pas…
Pas grave puisque Fille-unique a répondu illico, que «Comprends pas ta question, pas de réseaux, impossible d’appeler, essaierai demain, arriverons samedi »
Il ne m’en faut pas plus pour éclairer ma soirée, j’ai des exigences modestes, moi !
Cerisette est allée en éclaireuse à l’Accro-branches qui est à quelques kms, elle me donnera ses impressions et surtout celles de ses petits, j’ai regardé le site internet, c’est une activité qui est bien moins onéreuse qu’au début, je sais qu’Arthur et Henri seront partants, pour Victor c’est moins sûr, mais j’aimerais qu’ils puissent faire une activité tous les 3, ensemble.
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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 07:46



A midi le ciel était si bleu, la chaleur si estivale qu ‘il n’en fallait pas plus pour qu’une petite idée s’insinue dans mon esprit.
20 ans auparavant j’aurais pris le téléphone et invité quelques amis à venir dîner au jardin.
Sans chichis, sans prise de tête pour le menu, chacun apportant  quelque chose.
L’idée  fait son chemin, j’ignore alors que Cerisette est en proie à la même envie.
A 15h, les coups de fils sont passés, à 20h les amis arrivent, à 20h30 je ne suis pas couchée et je n’ai même pas sommeil et nous avons passé une excellente soirée.
Comme avant nous avons ri et plaisanté.
La seule chose qui différenciait de nos 40 ans  fut les sujets de conversations. Avec 2 rescapés du crabe, 2 en plein dedans, il fallait bien prendre, avec parfois un humour noir, les dommages collatéraux des chimios diverses et variées, le champagne a bien aidé à prendre le recul nécessaire et à nous sentir vivants.
Quand tout le monde est parti, il faisait encore bien chaud, la lune était pleine, promesse d’insomnie et bien non, j’ai dormi presque comme un bébé
.
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 07:07




Enfin , j’espère. 3 remorques pleines d’iris coupés pour bien préparer la floraison de printemps et  aujourd’hui je me mets en vacances de jardin pour 2 jours et prends les pinceaux.
Un petit meuble récupéré chez Belle TT lors de son déménagement il y a 10 ans.
Petit meuble qui sera parfait pour que Fille-unique ne mélange plus les torchons et les serviettes.
Je souhaite lui échanger contre les enfants quand elle va passer, quand ? ? ? ?
C’est la grande inconnue puisqu’elle doit avoir perdu mon numéro de téléphone, moi aussi d’ailleurs j’ai perdu le sien, non mais !
Maky va être ravi de scier des étagères, là, je sens que je lui gâche sa journée.
Petit tour à Béthanie cet après-midi, une roue de la poussette années 40 d’Eugénie donne des signes de faiblesse, il est indispensable paraît-il de la remplacer, même si la poussette ne sert plus qu’à promener une petite voiture…

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 07:16




Ce matin des photos venues d’Antibes, un petit garçon avec des yeux bleus, mais bleus à faire palir d'envie Paul Newman…
Un petit garçon de presque un an, des grands- parents extasiés de bonheur et je nous revois il y a 12 ans, avec Arthur sur la plage, dans l’eau, la démarche encore hésitante, les premiers mots bien distincts, notre fierté, sans doute un peu bête, devant cet enfant parfait.

Déjà à cette époque j’avais le sentiment qu’en fait de grands-parents il n’aurait que nous ou presque, alors double ration d’amour pour mon Titou.

Nous l’avons emmené avec nous jusqu’à ses 5 ans, j’ai pris une fois Victor, mais le sable était trop chaud pour ses pieds délicats, la mer trop ceci, trop cela,et dire que maintenant l’eau est son élémént.

Après est venu Henri, prendre 3 enfants, trop onéreux et 4 je n’en parle même pas.
C’est pourquoi nous avons décidé que la côte en saison, terminée, depuis 10 ans une piscine leur offre les joies de l’eau à domicile et pas de sable dans la maison.

Je me réjouis pour mes cousins qui vont connaître les joies de la plage avec leur « Jojolesyeuxbleus » le plaisir des tours de manèges avant le coucher et le sommeil qui frappe d’un coup sous le parasol.
Il pourra même alterner plage, piscine et baignoire 3 places et laisser la trace de ses petites mains potelées sur les grandes baies vitrées, bon courage pour le nettoyage La Sylve!
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