24 juillet 2009
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Tremblez sociétaires de la Comédie française, Académie des Césars, ne cherchez plus le prix de la meilleure actrice, j’ai ce qu’il faut à la maison, je vous la garde au chaud encore quelques années
et je vous présenterai Greta Signoret.
Une petite chute dans l’herbe et les sanglots désespérés, entrecoupés de déchirants « je veux mon papa, ma maman » jaillissent en même temps que des larmes qui roulent sur des joues rebondies.
La comédienne dont je vous parle, peut même pleurer et sourire en même temps et cesser instantanément ses lamentations à la seule évocation de l’être suprème, Maaaaaaaaaky, ou du sésame-arrêt de
pleurs, piscine.
Je redoutais la journée d’hier, comme prévu il a plu abondament mais Eugénie nous a offert 3 heures de sieste, mon poulet était parfait, et la tarte au citron de Sister aussi.
Henri a joué les parfaites maîtresse de maison, passant les plats, proposant son aide et distrayant l’auditoire avec son répertoire complet des récitations apprises dans l’année, merci Maurice
Carème, toujours en vigueur.
Je ne sais pas pourquoi mais à 18 h tout le monde à eu un sérieux coup de mou, j’ai bien failli m’endormir devant Heidi…
20 h, en chœur avec petit Henri chéri « Ah qu’on est bien au lit ! »
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Un jour aprés l'autre.
23 juillet 2009
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C’est la première fois qu’Henri compte les dodos avant son départ avec le regret des jours qui passent trop vite. Il veut les 2 en même temps, rester avec nous et partir avec Papa-maman (mais eux
je les vois tout le temps…).
La chaude, très chaude journée d’hier a commencé avec les devoirs de vacances, ensuite une partie d’échecs avec Quentin et enfin les jumeaux de Cerisette sont arrivés.
Henri est invité au Ma* Do, tout le monde reviendra à 16 h. pour s’éclater-bousser dans la piscine.
Chouette se dit la grand-mère, une petite sieste réparatrice sera possible, mais c’était sans compter sur Eugénie qui depuis 2 jours écourte de 2 h son temps de repos et le mien par conséquent,
quelle vilaine ai-je écrit à sa maman.
J’appréhende un peu la journée qui s’annonce, Eugénie reçoit sa cour, Archi-mamy, Belle TT et le cousin de Provence. Comme il devrait pleuvoir toute la journée, ça va être hyper sympa et pour
couronner le tout, j’ai sorti le poulet un peu tard du congélateur.
Merci Eugénie de me faire cavaler toute la journée, sur la pendule j’ai perdu un kilo !
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Un jour aprés l'autre.
22 juillet 2009
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06:30
Sans me vanter j’ai toujours été bilingue « bébé-français » mais j’avoue que la première fois qu’Eugénie a dit qu’elle était gabée, j’ai eu du mal à décrypter, il m’a fallu attendre de la
voir tomber pour comprendre.
Aussitôt je prends mon air de maîtresse sévère et en avant pour la bourrage de crâne : Tom bée, Eugénie, tom bée, ce à quoi elle répond triomphante « tongabée »
Cette petite n’est pas au top pour l’élocution, sauf pour donner des ordres à son frêre.
Bref tongabée ou pas, elle est déjà obsédée par son poids et monte 10 fois par jour sur la balance du palier « Combien Mab ? 15 kilos » dis-je sans regarder et légèrement agacée par la répétition
du sketch.
Mais quand hier soir Henri m’a dit « Eugénie, elle monte toujours sur la « pendule » j’ai eu du mal à garder mon sérieux et à rectifier. Balance, Henri, balance.
Pendule qui me reproche le verre de rosé que je m’octroie, pas tous les jours mais presque.
Comme prévu la journée d’hier fut bien chaude et la piscine accueillante avec son 26°, l’eau bien agitée par Henri et son copain Quentin.
Un, deux, crois, Eugénie saute de l’échelle, remonte et ressaute inlassablement et bonheur suprème, Maky s’est baigné avec elle.
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21 juillet 2009
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Amis qui suivez ce blog vous
vous souvenez sans doute de notre amie Perfecta. Comme son nom l’indique elle est parfaite, sa maison aussi, son jardin également et ses thés-goûters somptueux.
Depuis un an Perfecta cherchait ses bijoux. Comme beaucoup, avant de partir en vacances, elle les avait cachés dans la maison, sans les retrouver au retour.
Si Perfecta était moins parfaite elle n’aurait pas passé un temps fou à les rechercher.
Si chez Perfecta on grignotait mollement avachi sur le canapé, elle aurait déplacé les coussins pour enlever les miettes et aurait ainsi trouvé les bijoux.
Vous connaissez beaucoup de coussins de canapé qui ne bougent pas d’un poil ? Moi non.
Chez Perfecta les coussins sont aussi parfaits et ce n’est pas un avantage.
Mise à part cette info de première importance, hier il a fait assez chaud pour faire tremper les petits,enfin !
Il est prévu une grosse chaleur pour aujourd’hui (le ciel est couvert ce matin), et pluie demain.
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20 juillet 2009
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Est-ce parce que c’est un homme qui a inventé la roue que les garçons ont la faculté de nous disséquer pendant des heures les non-évènements de quelques tours de pistes en véhicule à moteur.
12 minutes expliquées, commentées, décortiquées,analysées, le moindre coup de volant, la plus petite accélération dans un virage prennnent des allures de Grand Prix et si par bonheur le pilote de 7
ans fait un tête à queue, ça fait du profit, le récit recommence au début.
Entre les « Mab, attends, j’t’ai pas dit comme…Mab, tu aurais vu le virage à fond que j’ai pris » il mime et revit la course intensément.
Non Mab, elle n’a rien vu, Mab avait eu la mauvaise idée de confier à Maky un billet croyant récupérer la monnaie, Mab, elle a explosé son budget vacances, je ne dis rien du prix des 12 minutes de
kart, j’ai honte !
Mais la récompense c’est la joie d’Henri et comme il a le goût des autres, il s’est endormi en disant « Je comprends que vous soyez fatigués quand vous venez nous chercher en Normandie, c’est dur
la conduite ! »
Un cœur pur ce petit !
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19 juillet 2009
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Le chef des karts l’a mesuré au comptoir, à dit « c’est bon » et Henri lui a offert un sourire triomphant. La longueur des jambes est suffisante pour faire vrombir le moteur.
Casque, minerve,réglages, consignes, c’est le départ pour le premier tour de piste tant attendu. Pendant 12 mn, Eugénie regarde son frêre évoluer sur la piste, je lui répète en boucle, « Non tu es
trop petite, quand tu auras 7 ans, tu pourras en faire »
En attendant ce jour lointain, elle zappe l’étape tricycle et passe direct au vélo,la longueur des jambes est parfaite pour pédaler. Petites roues bricolées par St Maky, coachée par Henri, génée
par la robe, une matinée lui suffit pour acquérir une nouvelle indépendance.
Dans une autre vie Maky a du être réparateur de vélos, il passe sa journée à monter, descendre selles et guidons, une soudure par çi, une tour de clé par là, le temps passe vite, il ne fait
pas chaud du tout, donc pas de piscine.
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18 juillet 2009
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07:56
Malgré les essais non transformés d’Henri du genre « Tu vas pas avoir peur dans ta chambre ? », « Y a un monsieur dans le placard » Eugénie a bien apprécié son domaine et s’est endormie sans
l’ombre d’un étât d’âme dans sa chambre.
Comme prévu, Henri a expliqué en long et en large que de sa vie il n’avait jamais dormi tout seul et que c’était obligé de prendre la place de Maky, qui lui est allé dans le dortoir, ces
années d’internat ressurgissent sans doute…
Personne sur l’autoroute, Fille-Unique en forme, Mr Gendre dit ‘Merci de prendre les enfants », les 2 grands déjà chaussés en randonneurs, prêts pour le camps et c’est le retour à la maison.
Vélos, rollers, dînette, regards vers la piscine, mais le ciel est menaçant, grosse pluie, panne d’électricité juste au moment du coucher, la journée est finie et celle d’aujourd’hui commence fort
avec les puzzles, il faut bien passer le temps avant que Maky se réveille…
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17 juillet 2009
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C’est toujours bon à prendre.
Rendez-vous Porte d’Italie à 14 h. pour échanger quelques mots, peut-être prendre un café ensemble et nous repartirons vite fait avec Henri et Eugénie. Peut-être passerons-nous au travers des
bouchons.
Un jour de gagné pour profiter de la gentillesse d’Henri, des mimiques d’Eugénie qui elle-même gagne un jour de plus avec son Maky.
Hier 2 gros paquets de robes, pyjamas, « colottes » petits hauts, pantalons, pulls et gilets, sont arrivés, donnés par « Amiedetoujours » et Cerisette.
Les tiroirs de la commode sont pleins.
Un rapide coup d’œil par les fenêtres me rassure, l’orage, peu violent, n’a pas fait de dégats, même pas une coupure d’électricité. Je sais qu’il n’en n’a pas été de même dans d’autres régions.
Ce matin il fait plus frais mais je sais qu’à peine serons-nous arrivés ce sera « On peut se baigner ? »
Oui ils pourront, j’ai acheté la dernière génération du produit qui protège les peaux sensibles du soleil, indice 12 000, au moins ! ! !
Et pour la douche du soir, le gel sans paraben, sans phtalate et sans colorant, Fille-Unique à supprimé les biberons en plastique, la conscience écolo-bio s’installe dans notre quotidien.
Salades du jardin tous les jours, sans pesticides, pour les tomates il faudra attendre encore quelques jours, mais elles résistent miraculeusement aux variations de températures, je me
demande si c’est bien normal !
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16 juillet 2009
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Mon ami Pierrot laisse la place à des hommes engoncés dans des combinaisons pesantes et il foulent le sol de l’astre vierge.
Nous regardons, éblouis par cet exploit technologique et humain…Premier vrai grand moment de télé.
Vient quelques années plus tard, un autre moment fort « Les rois maudits » avec le flamboyant Jean Piat dans le rôle de Robert d’Artois.(très peu rediffusés, hélas)
L’annonce d’abord à la radio et ensuite à la télé de la chute du mur de Berlin m’a mis les larmes aux yeux.
La victoire de Yannick Noah à Roland Garros, suspens insoutenable pendant 15 jours, m’a fait hurler de joie.
Et puis vient le 11 septembre, incompréhension et stupeur !
Quand, le soir j’annonce à Maky « y a rien à la télé », quand je vois des émissions débiles, des films au ras des paquerettes, l’invasion des séries américaines, souvent bien ficelées d’ailleurs,
je pense toujours à ces grands moments distillés par le petit écran.
Finalement c’est pas mal la télé, il faut juste trier et séparer le bon grain de l’ivraie.
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15 juillet 2009
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Selon les mots qui gouvernent la vie de Fille-Unique et que je fais miens aujourd’hui, l’ami tapissier devrait venir officier dans la
future chambre de Sister, lundi. Et comme hier c’était férié, nous avions le sentiment qu’il allait débarquer ce matin. Hélas il faut encore attendre.
Pour le travail que je m’étais réservé, je suis à jour.
35 mètres de tissus cousus, peinture fenêtres, porte, radiateur, plinthes, c’est fait.
Hier un baldaquin transformé en rideaux, c’est fait.
Maintenant ne reste plus qu’à espérer que l’homme de l’art ne fera pas faux bond.
Plus que 5 pétales à broder sur la nappe au long cours, un ourlet, un passage en machine, repassage et je pourrais enfin l’offrir à celle qui doit m’apporter ses enfants (que 2) le 18.
A trois jours de l’échange nappe contre enfants je ne connais rien encore des modalités…
Il me reste donc 2 jours pour me consacrer au jardin, les pluies orageuses ont fait merveille pour la mauvaise herbe, la nouvelle floraison des rosiers demande quelques coupes de fleurs fanées.
Une petit ravitaillement, un coup de ménage et je serai prête à coiffer ma casquette de grand-mère multi-fonctions…
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